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L' Arc

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 2.83/5

vos avis

29 critiques: 2.99/5

visiteurnote
eniger 5
Kokoro 4
Samehada 4
nisei 4
Simon VD 4
koalaurent 3.75
shaya 3.75
Neirda 3.75
Diana 3.75
Dooliblog 3.5
BenW 3.5
dll_povtyp 3.25
geez 3.25
cityhunter 3
Merlin Frit 3
Bamboo 3
popoyo 3
X27 3
JoHell 3
tu0r 2.75
Izzy 2.75
Illitch Dillinger 2.75
Black_pantha 2.5
Bastian Meiresonne 2
Toxicguineapig 2
Cassiel 1.25
J-F 1.25
Antaeus 1
Pikul 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Emouvant

Difficile de croire à cette moyenne de notes lamentable pour ce nouveau Kim Ki Duk. Pourtant, tout y est. Belle réussite que d'arriver à nous faire rêver une heure et demi en tournant des scènes uniquement sur un bateau. Actrice émouvante, avec un visage toujours aussi expressif que dans Samaria. Et pour une fois, Kim Ki Duk ne s'intéresse pas seulement aux sentiments de jeunes et d'adultes, mais également aux sentiments amoureux d'un vieillard. Vraiment un film très touchant.

31 août 2005
par eniger


Une demoiselle sur une balançoire

Ce qui est étonnant avec KIM Ki-Duk c’est la cadence de tournage qu’il s’impose, alors même qu’il propose à chaque fois des œuvres qui prennent largement le temps de développer une histoire. L’ARC ne faillit pas à cette règle. Il s’agit d’une sorte de conte sur un étrange triangle amoureux, avec pour décor unique un pauvre bateau perdu au milieu d’une mer tranquille. On retrouve les thèmes chers à l’auteur, réminiscences de ses films précédents, et le parti pris de traiter encore le même genre de sujet peut sembler hermétique à une partie des spectateurs. Pourtant, la grande force du cinéaste est d’arriver à contourner les limites de ce décor limité, qui plus est au service d’un scénario fort succinct. Entre émotion et humour en pointillé, le cinéaste parvient à développer cette fable au fil de l’eau sur l’impossibilité de toujours tout prévoir, et de vivre en dehors du monde. Déjà, la dimension esthétique saute aux yeux, parfois jusqu’à l’excès, succession de plans sublimes richement colorés : une demoiselle sur une balançoire au fil de l’eau, un vieux tireur à l’arc très photogénique, des vues maritimes incitant à la contemplation,autant d’exemples très représentatifs du style KIM Ki-Duk. On est toujours à la limite du « je me regarde filmer », mais l’intrigue parvient à maintenir la cohésion de l’ensemble. Car cette histoire d’amour entre un homme au seuil de sa mort et une jeune fille en fin d’adolescence peut se lire d’au moins deux façons, et le réalisateur ne s’en prive pas. Ainsi, l’amour paternaliste et protecteur du vieil homme pour sa protégée est on ne plus sincère et empreint de pureté, mais l’arrivée du jeune et séduisant pêcheur qui troublera fortement la fille, est aussi une façon de voir l’acte du septuagénaire sans aucun romantisme, celui d’un kidnappeur d’enfant sans scrupule. Cette construction rappelle le meilleur film de Pedro ALMODOVAR : « PARLE AVEC ELLE ». KIM Ki-Duk sépare aussi parfaitement les deux univers, celui du couple initial se passe complètement de paroles, si ce n’est celle susurrée à l’oreille lors des séances de divination par l’arc, et celui du monde extérieur « normal » représenté par le jeune visiteur, un peu plus loquace. THE BOW bénéficie d’une jolie interprétation : face à l’impeccable vieux marin mutique, SEO Min-Jeong prête son physique au charme troublant et ambiguë à la jeune fille, rappelant son rôle précédent pour SAMARIA, un étrange sourire figé sur ses lèvres charnues. Le troisième héros est plus passif, sorte de témoin/révélateur des bouleversements de l’histoire en cours. Riche de sonorités inédites, la musique accompagne parfaitement les images. Si L’ARC s’avère moins novateur que ses prédécesseurs immédiats de 2004, à savoir LOCATAIRES et surtout l’époustouflant et très noir SAMARIA, il est cependant empreint d’une plus grande légèreté que PRINTEMPS, ETE… film dont il se rapprocherait le plus dans la filmographie du coréen. Moins solennel et académique que ce dernier, plus souriant aussi, il sait être profond sans trop plomber le propos. L’ARC devrait en tous les cas trouver une belle audience à sa sortie, représentatif de cette veine apaisée et poétique d’un metteur en scène en pleine maturité artistique.

05 septembre 2005
par Kokoro


Un nouveau Kim Ki-Duk qui s'inscrit dans une lignée de films pas assez renouvelée.

De très belles images, certes, mais une envie de tapper dans la poésie qui se voit trop. C'est donc assez grossier par moments, on y ressent trop d'esthétisation, à l'image déjà d'un "Locataires" qui allait dans ce sens... Malgré tout, la griffe de ce réalisateur hors-pair parvient encore une fois à nous faire oublier ces écarts et à donner au film toute son atmosphère mystérieuse et envoutante.

02 janvier 2006
par koalaurent


moyen

Je dois dire que pour moi, Kim Ki-Duk est le plus intéressant et le meilleur réalisateur coréen du moment . Il divise, intrigue, ne laisse personne indifférent et son cinéma est assez subversif ... Au vu des critiques négatives sur le net, la presse, je m'interrogeais ; mais le film n'est pas si mauvais que cela, il se laisse regarder avec un certain plaisir, peu de dialogue, beauté des décors et de la photo ... Pas le meilleur du réalisateur, un loupé, mais on peut compter sur Kim Ki-Duk pour rattraper la balle au prochain rebond .

29 janvier 2006
par X27


Dommage!!!

Un film qui commence plutôt bien mais qui par la suite ne cesse de se carricaturer. Un réalisateur qui cherche à nous convaincre sans jamais y arriver, une bande son insupportable, bref, beaucoup trop de lourdeur, un mauvais Kim Ki Duk, dommage!

08 avril 2007
par Cassiel


Un air un peu vide


  

   Quelques plans, deux expressions d’un homme et le sourire d’une jeune fille suffisent pour que l’on ait compris le film. L’utilisation de l’arc par une main forte et tendre, le regard doux et mystérieux de la jeune fille véhiculent l’essence même de l’œuvre.

Kim ki-duk semble avec ce 12ème film filer une trame un peu trop éculée, dont le réseau métaphorique et poétique ne vient pas à bout du trop prévisible : l’arrivée du jeune garçon, brisant le continuum sentimental du couple, la relation entre ce garçon et la fille engendrant la colère, meurtrière à son paroxysme, du vieil homme, le comportement des pêcheurs, et le départ nécessaire de la fille.

Même si certaines scènes font état d’une recherche esthétique, l’artiste perd le cinématographique dans le pictural (provenant de son expérience de peintre), et donne au film des allures parfois publicitaires.

La beauté attachante de Seo Min Jeong ne sauve pas L’Arc d’une fin laissant plutôt perplexe, dont la musique faisant sourire lui donne cette étrangeté qui lui va si mal.

Kim ki-duk fait preuve de maîtrise et de poésie mais donne, par un manque flagrant d’inspiration, à son film à l’allure mythique un air un peu vide.

Parsemé par quelques bonnes idées, les scènes de voyance ou la corde au coup liée au bateau, et ne penchant pas dans le manichéisme, complexité de la relation entre le vieil homme et la fille captive (même si l’on se demande qui est le vrai captif et si elle l’est véritablement), L’Arc est un film ne dépassant pas les barrières du déjà vu.



30 mars 2012
par J-F


D'emblée, soyons clair : "L'arc" est un mauvais Kim Ki-Duk. Mais après réflexion, le fait est que dans un sens, il a le mérite de l'être. Parcequ'après "Locataires", enchaîner en si peu de temps sur une nouvelle (très) belle surprise aurait été un phénomène quasi-surnaturel. Parceque Kim Ki-Duk, on le sait, n'est pas un grand maître du cinéma. Et puis parceque le bouddhisme, encore et toujours ; "L'arc" est donc le film qui réequilibre la balance des choses, en quelque sorte. Et à y regarder de plus près, ce constant air de "déjà vu avant en mieux" qui s'en dégage, ces thématiques et symbolismes lâchement inexploités, cet humour et cette tragédie kitsch ; tout cela ne sent-il pas l'auto-caricature ? Tout ce que l'on peut souhaiter, dès lors, c'est que Kim Ki-Duk puisse refaire surface au prochain coup avec un film plus inspiré. En attendant, on pourra se pencher sur le cas du dernierSong Il-Gon, peut être le seul véritable joyau de la romance coréenne cette année.

17 août 2005
par Antaeus


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