La fin de l’innocence
J’ai rarement été déçu par ce qu’a fait Zhang Yimou dans les années 80/90, le plus souvent de beaux films sur la Chine continentale, son Histoire, les rapports entre ses villes développées et ses campagnes déshéritées, entre les mentalités corrompues par l’argent et l’ambition et celles encore vierges de toute fourberie, avec un sens de la mise en scène et une photo toujours très soignée. Shanghai Triad ne faillit pas à la règle en opposant de front un petit paysan monté à la ville pour intégrer un clan mafieux par le biais de son oncle, et une sublime concubine incarnée par Gong Li qui, sous ses aspects bourgeois et prétentieux est aussi une paysanne qui semble avoir vendu son âme avant de se repentir. Le parti pris narratif est clairement du côté du petit paysan découvrant la ville, sa modernité et ses magouilles, comme le prouve ces nombreux plans subjectifs à l’utilité inégale : essentiels au début (l’initiation) et à la fin (la désillusion, à travers un magnifique plan à l’envers), ils s’avèrent nettement plus gratuits lors, par exemple, de la mort de son oncle.
Mais au bout du compte, ce film poignant atteint globalement ce qu’on attend de lui : un portrait de personnages complexes doublé d’un portrait de société lucide.
Clinquant
Avec Shanghaï Triad, Zhang Yimou aborde pour le première fois de sa carrière le cinéma de genre. Mais alors qu'il venait d'offrir son meilleur film avec Vivre !, il se montre aussi peu inspiré dans sa relecture du film de gangsters d'époque qu'il le sera avec le wu xia pian dans Hero. Soit un script commençant d'abord comme un banal récit de jeune homme découvrant l'univers gangstérien, ses us et ses coutumes. Mais lorsque dans la seconde partie le script crée un choc entre gangsters du monde urbain et figures du monde paysan il développe les différences Chine urbaine/Chine rurale de façon moins intéréssante qu'un Qiu Ju pour la Chine contemporaine. Soit en restant en surface. Mais après tout des scénarios peu inspirés ont pu parfois donner un bon film de genre lorsque le traitement formel tire les choses vers le haut. Le problème, c'est que Yimou use d'un traitement formel aussi clinquant que celui de son futur wu xia pian pompier. Soit du beau plan pour le beau plan, du ralenti pompier, des mouvements de caméra (en particulier subjective) où ampleur rime avec effets de manche. Sans compter un recours poussif aux cadrages rapprochés des personnages en forme de facilité pour souligner l'émotion. Et lors des passages chantés Yimou se contente d'une réalisation académique incapable de capter la présence sensuelle de Gong Li. La photographie est elle aussi jolie à voir que tape à l'oeil. Sans être des grands films, un Gunmen ou un Shanghaï Grand valent bien mieux cinématographiquement que ce period movie médiocre.
Gong Li est belle. Gong Li est cruelle. Gong Li est humaine. Gong Li aime. Gong Li a des remoeurs et meurt.
A travers les yeux d'un enfant, l'histoire d'un chef de Triade et de sa maîtresse. Un film tout en subtilité et en nuance.
j'en ai pas un souvenir très frais mais c'est un des premiers films asiat que j'ai vu, et il m'avait fait plutôt bonne impression. c'est une réalisation très classique, maîtrisée, avec de bons acteurs et une histoire qui tient la route. c'est déjà pas mal non?
bon film
ce film est tres bon malgre certaines scenes qui ne m'avaient pas vraiment plus quand j'ai regarde ce film.
l'actrice gong li est bien mais pas formidable ce qui est dommage, je trouve qu'elle en fait un peu trop a certains moments.mais ca ne lui enleve pas son charme!
mais le film est interessant et on ne s'ennui pas une minute.
Un bon film dont le mérite revient particulièrement à Gong Li. L'ensemble est cependant très classique et ne laisse pas de souvenirs impérissables.
Emotions et trahisons
Film d'époque intéressant. Personnages divers intéressants, Gong Li est très belle et joue très bien, l'histoire est intéressante, de l'action, de l'émotions... Un film à voir.
Un bon petit film dramatique :)
Belle prestation de Gong Li, qui encore une fois a montré son talent.
Zhang Yimou réalise ici un bon film sur le milieu des triades, un Shanghaï des années 60, très bien rendu à l'écran !
Le scénario n'est pas vraiment original, voire même un peu lent de temps à autres, mais le tout se tient et se regarde tranquillement et agréablement.
film d'epoque interessant
l'histoire: par je-ne-sais-plus-quel lien de famille, un jeune garcon se retrouve au milieu de la vie d'une triade a Shanghai (voir titre...), dirigee par un parrain a la main de fer et egayee par la presence d'une tres belle concubine quelque peu amorale (Gong Li bien-sur). Le tout se developpe autour des relations parrain-concubine, garcon-concubine, a travers les decouvertes et initiations du garcon.
J'ai vu ce film il y a un petit moment, difficile donc d'en faire une critique precise. L'impression que j'en retiens est une ambiance feutree, voire floue, qui s'adapte assez bien au milieu des triades chinoise a Shanghai dans les annees trente. Comment puis-je le savoir me direz-vous, puisque je n'y etais pas? C'est vrai, disons que cela correspond bien a l'idee que je m'en faisais, installant ainsi une ambiance mysterieuse et realiste. De belles images, des acteurs honnetes et la presence toujours emouvante (surtout pour les garcons...) de Gong Li font que j'ai passe un bon moment devant ce film. Quelques longueurs voire lenteur dans l'action, ainsi que l'absence de reflexion ou d'emotion tres profondes empechent ce film d'etre un divertissement ou une oeuvre de premier ordre, mais il reste assez sympa et interessant et la fin est vraiment belle.