TSURUTA Kenji
鶴田 謙二

Présentation

Les débuts de Tsuruta

Qu’on veuille le croire ou non, Kenji Tsuruta est venu par hasard au dessin. En réalité, il souhaitait devenir photographe, mais il s’est (malheureusement pour lui et heureusement pour nous) très vite rendu compte qu’il n’avait pas l’œil pour cela. Et lorsqu’il décida de réorienter sa carrière, le manga Saaberu Taigaa (tigre aux dent de sabre) de Yukinobu Hoshino lui tomba dans les main et il choisit de devenir lui-même dessinateur.

A cette époque Tsuruta n’avait que 20 ans et les trois années qui suivirent, il les consacra uniquement au dessin. C’est à partir de là que c’est développé son style actuel. Style non seulement influencé par Hoshino, mais surtout par Tetsuya Chiba.

Ses premiers travaux, Tsuruta les publia dans des magasines. Par la suite, il travailla comme assistent pour différents dessinateurs de manga. Ses débuts en tant que professionnel se sont vus consacrés en 1986, lorsque, What a wonderful Univers it is , la première histoire de Spirit of Wonder a remporté un concours de manga sponsorisé par Kodansha.

Les travaux de Tsuruta

Bien que Tsuruta dessine depuis une quinzaine d’années, le nombre de ses parutions reste plutôt restreint. Parmi celles-ci, on trouve :

- Spirit of Wonder , recueil d’histoires courtes sur des inventeurs

- SF , une collection de ses premières productions

- Hydrogen , un Artbook

- Eternal , un Artbook

En fait, Tsuruta préfère se laisser du temps pour bien dessiner. Ce qui se reflète dans ses dessins et les caractères de ses personnages d’un détail très poussé. Le style qu’il a développé se différencie d’ailleurs assez nettement de celui des autres manga et n’attire pas le lecteur par son humour ou la rapidité de son action. Au contraire, les œuvres de Tsuruta se basent sur la tranquillité . Le lecteur est en fait invité à prendre son temps pour regarder bien en détail les planches, puisque l’auteur met autant de sens dans ses dessins que dans ses textes. Pour Spirit of Wonder, plusieurs histoires lui ont demandé jusqu’à 6 mois de travail ! Son perfectionnisme, l’auteur le traduit par la maxime : Dessiner et gommer. Et encore dessiner et gommer...

Malgré cette relative lenteur, Tsuruta a atteint un certain niveau de culte au Japon, qui fait que ses fans ne s’offusquent plus trop des attentes interminables, parce qu’ils savent qu’elles en valent très largement la peine.

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