moyenne
3.19/5

Alain	3.75
Anel	3.5
François	3.75	Humour décalé pour ce petit budget réussi, malgré des problèmes de rythme
jeffy	3.75	Shoot, shoot, everybody shoot, shoot...
Junta	3	Petite déception.
Ordell Robbie	1.5	Cinéma du concept, de l'affèterie: un film "décalé" et "sous référence" pubeux
Sonatine	2.25	Un concept original mais c'est lourd.
Xia Bing	2.75

Humour décalé pour ce petit budget réussi, malgré des problèmes de rythme

Le fan de films HK à l'ancienne apprécie souvent ces petits films de triades sans budget mais pleins d'idées, que ce soit au scénario ou à la réalisation, et avec des acteurs à fond dans le trip. Je pense bien évidemment au complètement barge Too many ways to be number one ou à l'hilarant Once Upon a Time in Triad Society. You Shoot I shoot joue dans la même catégorie, et s'il n'atteint pas la qualité globale de ses aînés, il reste un film fauché mais bien original.

L'idée de départ est assez intéressante, un tueur doit filmer ses meurtres, mais n'y arrive pas tout seul. Il cherche donc un pigeon pour le film en action. On pense évidemment un peu à C'est arrivé près de chez Vous, les deux films partageant un peu le même pitch et évidemment beaucoup d'humour noir. Mais là où le film culte belge jouait tout sur l'humour, You Shoot I Shoot montre un éventail de genres plus large. Le réalisateur looser se révèle attendrissant, en amoureux d'une actrice japonaise de porno complètement exploitée, et fan de Martin Scorcese. Quant au tueur, il est également moins zinzin qu'au premier abord, avec son admiration pour Alain Delon. Vous l'aurez compris, on parle beaucoup de cinéma dans You Shoot I Shoot, et le film se veut en premier lieu un bel hommage doublé d'une comédie bien débridée.

Tout n'est pas parfait hélas, avec surtout un scénario dont la progression n'est pas très bien maîtrisé, quelques longueurs au début, un absence d'enjeu dans le second tiers, pour retrouver le droit chemin dans le dernier. Les dialogues sont souvent assez décalés et gratinés, mais le niveau global est assez variable. Même chose pour tous les effets de style de réalisation, ça part un peu dans tous les sens, avec une efficacité variable. La réalisation est assez stylisée, choisissant parfois la difficulté avec des dialogues en plan séquence, alors qu'à d'autres moments elle va surdécouper (défaut assez classique dans les premiers films d'Edmond Pang). Le rythme est un autre problème dans les films du scénariste/réalisateur, à la fois au niveau de l'intrigue (quelques passages trop longs) ou même au niveau du découpage même des scènes (certains gags mal exploités car trop rapidement envoyés).

Reste que globalement le film laisse une excellente impression, avec bon nombre de scènes mémorables, des acteurs épatants (Cheung Tat-Ming est hilarant, surtout lors du cadeau de son amie japonaise...) et une musique bien dans le ton. Évidemment, pour ceux qui n'aiment pas les films fauchés à l'humour noir assez décapant, évitez le film. Mais il est évident que les autres passeront un bon moment. You Shoot I Shoot est un film d'amoureux du cinéma pour amoureux du cinéma.

Shoot, shoot, everybody shoot, shoot...

Pour se faire une idée du film, écoutez le génerique de fin. Là deux options,, vous trouvez ça débile et énervant , alors pas la peine de vous aventurer à voir le film. Ou alors vous trouvez ça débile et entraînant auquel cas le film est fait pour vous. Avec You Shoot I Shoot, Edmond Pang a fait un petit bijou, pas sur le plan purement cinématographique, quoi que le travail soit parfois assez soigné, comme le montre les scènes filmées dans la maison de Cheung Tat-Ming. Non ce qui fait de ce film un régal dans son genre, c'est le mélange déjanté assumé associés aux multiples réferences cinématographiques. Coté acteurs, Eric Kot campe à merveille son personnage de tueur à la fois introverti et surjoué, j'ai un peu moins accroché avec Cheung Tat-Ming sans qu'il démérite pour autant. Le coté sympathique l'emporte donc, et le final enlevé permet d'oublier un peu les creux de l'histoire. Et puis il y a le générique de fin...Shoot, shoot, everbody shot, shoot..... PS: ne passez pas à coté du trailer qui est assez hilarant.

Petite déception.

L’idée de départ est bonne, dommage qu’elle ne soit pas mieux exploitée et que le film comporte trop de longueur.

A part un ou deux seconds rôles les acteurs tiennent la route même si Eric KOT Man-Fai n’a pas spécialement un fort potentiel comique. La réalisation sur un plan technique est très réussie, ce long métrage est rempli d’effets stylisés du genre avance rapide / ralenti, écran divisé en 2 lors d'une conversation téléphonique (avec zoom sur la personne qui parle), … qui apportent un plus à l’ensemble. La musique est parfaitement choisie allant d’un style rétro année 60 à d’autres mélodies plus marrantes.

Malheureusement You Shoot, I Shoot comporte quelques gros défauts qui marquent : on sourit plus que l’on rit, mais surtout il est parsemé de longueur, on a l’impression que la scène finale ne s’arrêtera jamais ; ce qui fait que l’on termine sur une note négative, chose généralement à éviter.

Pour finir je dirais que c’est bête de gâcher une telle histoire de base (malgré les quelques bonnes idées qui la parsèment) par tant de lenteur, une fois de plus la forme n’a pas pu sauver le fond (tout le monde n’est pas TSUI Hark) et souvent les idées sont plus importantes que la mise en image dans les films comiques.

visiteur	note
Bastian Meiresonne	2.75
chronofixer	3.5
Duncan	3
el sinior canard	3.75
eniger	3.25
Fred30	2.5
Izzy	3
lo sam pao	3.75
Manolo	2
Poukaï	5
Sauzer	3.75
Titeuf@	4

Shooting Stars

Avec le recul, la carrière d'Edmond Pang est intéressante: en (léger) constant progrès avec une rupture majeure arrivé à "Isabella", mais dont el relatif insuccès dans un circuit festivalier ne devrait finalement pas lui permettre de "décoller" autant qu'il ne l'aurait peut-être souhaité. Son premier long-métrage "You shoot, I shoot" se pose en tout cas comme un logique point de départ: une comédie (relativement fauchée) avec un excellent point de départ, mais que el réalisateur ne réussit à transformer. Soit un film, qui promet, mais fait instamment du sur-place, alors que ces prochains sauront développer l'idée première sur une première partie pour ralentir de rythme par la suite – les temps réussis allant crescendo. "You shoot…" souffre ainsi d'un problème de rythme dès les premières minutes. La description du "métier" du tueur à gages aurait pu être plus rapide – ou alors un peu mieux étoffé; de même que la recherche d'un compère pour filmer ses "contrats", puis leurs premiers contrats. La suite est carrément bâclée, dont notamment leur foudroyant succès, puis l'avènement des concurrents pour arriver à une situation finale horriblement étirée en longueur: alors que les premières parties auraient mérité meilleure exposition, la dernière traîne. Dure critique pour un film franchement sympathique et plein de bonne volonté, mais ajustée à sa carrière à venir.

une bonne petite comédie grinçante

sympathique, tout comme MEN SUDDENTLY IN BLACK, ce petit film divertit honnetement, ne s'élève jamais au rang de comédies cultes mais satisfera ceux qui veulent voir quelque chose de frais, sympa, moderne et fun. eric KOT livre encore une bonne interprétation, un peu moins barje que l'univers de ses réalisations.

Premier film en tant que réalisateur de Edmond Pang, beaucoup considère ce "You Shoot, I Shoot" comme son plus beau coup d"éclat en date. Même si ce titre revient, selon à moi à "Beyond our Ken", "You Shoot..." reste néanmoins assez réjouissant Ainsi, cette histoire d'un tueur à gages assisté par un apprenti réalisateur qui filme ses exécutions se suit sans déplaisir mais a, magré tout, quelque peu du mal à trouver son rythme et cela reste son principal défaut. Tourné en 15 jours avec un budget famélique, la mise en scène de Pang est inspirée et beaucoup moins plate que la plupart des films du genre. Ses effets de style font mouche, il montre son talent dans ce domaine sans se mettre trop en avant par rapport à son histoire: une attitude tout à son honneur. Malgré une légère déception,notamment due au fait que j'aurais souhaité u< humour un peu plus noir, "You Shoot, I Shoot" reste une très bonne comédie, dans un ton que le cinéma de HK nous a très peu habitués jusque là mais qui semble, depuis, avoir acquis une certaine légitimité si l'on en croit les succès ultérieurs de films comme "Men Suddenly in Black" du même auteur ou de "Escape from Hong-Kong Island" de Simon Lui.

Bon divertissement, à voir une seule fois

Film sympa, bonnes idées et passages d'humour plutôt drôles, mais tout de même pas mal de lourdeurs. Conclusion sympa sur Alain Delon. Passage préféré: apprendre à manier la caméra aussi vite que le flingue.

C'est arrivé près de Hong Kong

Réalisé par un petit nouveau de l'industrie locale, Pang Ho Cheung (la fiche n'est pas correcte car ce n'est pas Vincent Tok le scénariste adjoint mais bien Vincent Kok Tat Chiu), "you shoot, I shoot" est la surprise 2001 du cinéma hong kongais. Le principe du film ressemble à celui de "c'est arrivé près de chez vous": un cinéaste filme un tueur professionnel pendant son boulot. Bien que le ton des deux oeuvres soit sensiblement penché vers la comédie, "you shoot, i shoot" est délirant, coloré et fictif contrairement à son homologue belge sombre et réaliste (grace à sa réalisation proche du documentaire). La trame se déroule dans le Hong Kong actuel frappé par la crise économique. Les contrats se font rares pour le tueur freelance Bart (Eric Kot) et pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante et sadique, il doit filmer ses méfaits. Il s'associe avec Chuen (Cheung Tat Ming) un assistant réalisateur malchanceux et talentueux. Nous avons affaire à une galerie de personnages tous plus attachants et délirants les uns que les autres et interprétés par d'habituels seconds couteaux de l'industrie qui sont ici tous admirables! Il faut connaitre l'industrie locale pour profiter de quelques références (le logo de la "full production" sur la musique de la golden harvest encore un grand moment) bien que certaines soient internationales (le dialogue imaginaire sur la condition du tueur entre Eric Kot et la voix off de Delon en V.F dans le texte est culte). Le scénario utilise parfois les ficelles des bons vieux cartoons (un but, vingts manières tordues de l'atteindre), il est très rythmé avec des scènes ni trop longues ni trop courtes et toujours inventives (les projections privées, les meurtres, la fin digne d'un film de Woody Allen). La réalisation est jouissive et ludique avec divers effets: jump cut, ralentis, accélérés, screen split. L'atmosphère est attachante: lumière, costumes, décors. Le tout est très bien élaboré et la bonne humeur est communicative. Bonne humeur mais aucunement mièvrerie car le film n'est pas vraiment politiquement correct (bien que la b.a affirme ironiquement le contraire), les hong kongais sont montrés cupides et amorales, le monde du spectacle n'est pas épargné (vcd pirates, soft porn, promotion canapé, triades, homoséxualité). "You shoot, I shoot" est un "grand petit" film que l'on prend beaucoup de plaisir à regarder. Un petit bijou comique décalé de l'ex-colonie.

grosse comédie!!

C'est mon film préféré dans toutes les comédies,Erik kot est incroyable,ce role lui va tellement bien.Il joue le role d'un tueur à gage,soudain,une de ses clientes lui demande de filmer un meurtre qui va executer.Ce qu'il a filmer est à ch.. alors elle lui donne une seconde chance pour un autre meurtre.Il va trouver un partenaire pour filmer,ce type est un fan du cinéma et de la mise en scène.J'ai pas envie de raconter tout le film car ca ferai long. La japonaise est super mignonne,les dialogues et les vois sont trop marrantes,les musiques sont carrément génial(le cd du film est plus dispo nulle part sniff).Bref,il faut que vous vous le prenez!!!!! la version dvd de se film est introuvable,je ne l'ai jamais vu en tout cas.le VCD est de bonne qualité,allez-y!