coucou les enfants ! c'est moi, Yonggary ! 
Avant de me farcir
D-War qui s'annonce lui aussi un fleuron du pseudo kaiju-eiga numérique, j'ai eu la bonne idée de me refaire
Yonggary, précédent film de
Shim Hyung-Rae, roi de la coproduction américano-coréenne 100% ricaine et spécialiste du cinoche d'explotation reptilien sous influence nippone (un réalisateur à suivre, n'en doutons pas une seconde).
Je ne sais pas trop quel genre de pulsion malsaine me pousse à ce genre d'autoflagélation filmique, tant le susnommé film est pourri, bourré de clichés et vide d'originalité. Alors certes, c'est toujours rigolo de voir des lézards géants se taper dessus, mais honnètement en image de synthèse ça n'a pas le même goût ; on est donc bien plus proche, parmi les prod récentes, du
Godzilla de
Emmerich que du
Godzilla : final war de
Kitamura (qui n'a pourtant pas que des qualités, mais qui au moins a compris que l'essence du kaiju ce sont des types dans des costumes de caoutchouc). On a bien le droit à des explosion de maquettes (c'est toujours rigolo) mais piétinées par des créatures de synthèse ça n'a pas de charme. Surtout quand celles-ci se mettent à éviter les missiles et les boules de feu comme dans
Matrix (j'exagère à peine).
Ensuite, bah... entre une métaphore du golem pas très fine (ni vraiment pertinente d'ailleurs) et des moments bien mielleux (le réalisateur qui refuse de tuer le bus des gosses, j'adore), ce film se doit vraiment d'être visonné le cerveau débranché (ne serait-ce que pour ne pas s'étonner qu'un réalisateur coréen ait pu faire un film américanocentriste à ce point).
Et pis le pauvre Yonggary n'est pas gaté par la nature. Déjà que les informaticiens l'ont un peu baclé (les textures, mon dieu), mais à chaque fois que je le vois j'ai l'impression de me trouver devant Casimir avec des longues dents...
NUL,mais kitch.
Kitch,donc marrant pour certains,mais moins pour d'autre,comme moi!
