Oui Mesdames
Le film commence par un lancement explosif (ah, qu'est ce que Michelle Yeoh était belle à ses débuts!). Se noue ensuite l'essentiel de l'intrigue policière qui sert d'alibi au trio composé de Mang Hoi, John Sham et Tsui Hark pour nous faire patienter avec quelques numéros assez bien emmenés. Au passage, on a droit à quelques minutes dans une chambre d'hôpital ou de maison de retraite avec une chambrée qui fait plaisir à voir puisqu'elle ne réunit rien de moins que Samo Hung, David Chiang et Richard Ng! La présence physique de Cynthia Rothrock est absolument époustouflante, elle dynamite les scènes d'action (on peut regretter qu'elles soient si rares) et les confrontations avec Dick Wei sont un vrai plaisir. De plus le film à l'intelligence de conclure sur une note un peu originale. Tout bon donc même si le mélange des genres peut être perçu comme une faiblesse du film.
25 juillet 2004
par
jeffy
Excellent policier d'action féministe comme seule la D&B savait en faire.
Même si l'Asie est réputée à juste titre pour être une région assez machiste, on y trouve paradoxalement des films qui mettent les femmes en valeur. Tigre et Dragon nous l'a rappelé récemment. Ici c'est doublement le cas avec non pas une mais deux bastonneuses de première catégorie. L'inamovible Cynthia Rothrock dans son rôle inamovible de flic étrangère aux méthodes brutales, et la belle Michelle Yeoh dans le rôle qui l'a révélée.
L'intérêt principal du film reste son final fou-furieux, où la compétition avec les succès de Jackie Chan conduit l'équipe de cascadeurs à tenter des cascades et des mouvements tous plus impressionnants les uns que les autres (Michelle sur sa rambarde, j'en rêve la nuit...). C'est bien évidemment très dangereux et risqué, mais le résultat est payant. Quant au reste du film, il ne contient que peu de scènes d'action, le plus beau ayant été gardé pour la fin, un peu à la manière d'un Dragons Forever. La partie comédie est omni-présente pendant les 3/4 du film, avec un style très cantonais donc rarement fin. Certains préfèreront les opus 2 et 4 de la série pour leur rythme plus soutenu et leur ambiance nettement plus sérieuse.
Cependant, pour ceux qui acceptent d'attendre le dernier quart d'heure pour le vrai festival de combats, il reste de quoi se contenter. En effet, même si cette partie comique n'est pas d'un niveau très élevé, elle est assez typique et exécutée par un casting assez impressionnant. Mang Hoi, John Sham, Tsui Hark, Richard Ng, Samo Hung, Wu Ma, il y a de quoi faire, même si ce n'est que pour des caméos pour certains. James Tien s'amuse également à essayer de rire le plus fort possible, et Chung Fat nous sort un déguisement complètement loufoque. Plus de rythme aurait tout de même été le bienvenue, l'intrigue n'étant pas passionnante. Les pitreries de Tsui Hark restent tout de même un morceau de choix et de surjeu à la HKgaise.
Autre intérêt du film, sa capacité à passer d'un genre à l'autre sans prévenir. A ce titre, Yes Madam ! est l'opus le plus satisfaisant de la série, puisque mélangeant comédie bien outrancière à violence bien sanglante, tout en passant par un final plus dramatique. Rare sont les films d'action qui tuent le comique de service ou se permettent de se terminer de la sorte. Donc même si le scénario reste basique, il parvient tout de même à surprendre de temps en temps. La musique reste très discrète et sans réel intérêt jusqu'à ce changement de ton final, où elle se montre plus réussie et plus dramatique.
Quant au casting, outre les pitreries de Tsui, on apprécie de voir autant d'artistes martiaux de qualité, le quatuor Cynthia Rothrock / Michelle Yeoh / Dick Wei / Chung Fat en tête. La réalisation de Corey Yuen se montre à la hauteur, met bien en valeur les chorégraphies assez énergiques.
Au final, malgré son manque de rythme évident, Yes Madam! reste le meilleur film de la série, grâce à son final d'anthologie et ses changements de ton.
To Live and Die in HK
Titré-je en hommage au film de Friedkin auquel j'ai souvent pensé. Une ville, un faussaire, des poursuites, dont une homérique à l'aéroport qui se termine quand le bad guy a la chouette idée de prendre Cynthia Rothrock en otage.
A part ça, le film n'a évidemment rien à voir avec le polar à LA. La structure reprend celle du Gagnant avec Jackie : moitié comédie débilos, moitié tatanage. Le tout fonctionne bien sur une tonalité très récréative, légère, grâce au sourire désarmant de Michelle, à la bande de joyeux drilless, ainsi qu'au vil big boss dont on peut dire qu'il possède le ricanement sadique le plus horripilant jamais entendu dans un film HK - et ils sont nombreux !
A part ça 2, le retour : Tsui Hark, qui joue le faussaire, semble s'être régalé dans sa tanière étroite remplie de pièges et de passages secrets délirants. Le combat en un lieu clos étant l'une des marques de fabrique du bonhomme, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'il avait forcément mis la main à la pate sur le gros morceau de bravoure que constitue l'attaque de son repère.
A part ça, 3 : le final est toujours aussi d'enfer. On peut affirmer dès aujourd'hui, sans attendre sa mort, que Corey Yuen aura été l'un des principaux chantres du girl with guns, eh.
Le début d’une bien belle saga.
Yes Madam démarre une série à rallonge (quoique pas aussi longue que les Troublesome Night) composée essentiellement d’action urbaine. En ce qui concerne ce premier volet, l’action est accompagnée par l’humour et ces 2 éléments s’allient à merveille. Côté baston on a Michelle YEOH, Cynthia ROTHROCK et Dick WEI, bref que du très gros et pour la partie rigolade c’est John SHAM, MANG Hoi et TSUI Hark qui s’en occupent, et ils sont bien poilants, surtout Tsui.
Pour l’histoire, rien de bien originale, je vous laisse le soin de lire le résumé sur la fiche.
Les scènes d’action, même si au total elles ne sont pas si nombreuses que ça, elles apportent leurs lots de cascades, beaux mouvements et sensations fortes. Et puis il y a ce final de folie où tout le mobilier se fait détruire, et les cascadeurs aussi au passage. Si vous avez raté une cascade impressionnante, ne vous inquiétez pas elles vous sont repassées au ralenti pour bien vous montrer l’ampleur des dégâts !
Yes Madam est un bon cocktail action/humour, on pourrait lui reprocher d’être un peu avare niveau bastonnade cependant il se rattrape et je me répète en nous offrant un final de feu.
Un bon polar agrémenté de kung-fu, à moins que ce ne soit un bon film de combats agrémenté d’une petite intrigue policière :-)
Mettons nous d’accord tout de suite : ce film ne vaut pas le détour pour son scénario. Celui-ci apparaît réellement bien léger. Non pas qu’il ne soit pas relativement construit et intéressant, mais il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil de HK et le tout pourrait se réduire à une peau de chagrins de quelques lignes si l’on supprimait les scènes d’action (c'est malgré tout le scénario le plus "complexe" de la série In the line of Duty...). Il est claire que l’histoire n’est qu’un prétexte à une débauche de combats et de gags, mais après tout on est pas venu là pour philosopher, non ? Seul point très intéressant du scénario : la chute. Vraiment imprévisible, une fin comme on en verra jamais à Hollywood…
Puisque l’intérêt vient surtout des scènes d’action, parlons en. Deux superwoman, Cynthia Rothrock dans un rôle de flic brutale et sans pitié (qu’elle joue au demeurant assez bien) et la jolie (mais dangereuse) Michelle Yeoh pour un de ses premiers rôles. Il ne reste plus qu’à trouver des méchants qui savent se battre (Dick Wei et un gars à l’allure grandiose superbement maquillé avec ses grosses fausses moustaches et sa veste de l’armée US). Bref, ça cartonne ! C’est bien simple, dans un dernier combat magnifique, tous les objets en verre à porté raisonnable des combattants vont y passer. Très impressionnant. On peut juste regretter que, contrairement à Royal Warriors, l’action ne soit pas mieux répartie dans tout le film.
Ajoutons à cela les comiques de service, avec en premier plan Tsui Hark et John Sham qui décidément forment un duo d’enfer. On les retrouvera d’ailleurs associés quelques années plus tard dans Roboforce. Tsui est vraiment grandiose en clown de service, il a vraiment du jeu, et il n’y a pas de doute possible, il est doué pour faire le pitre (John Sham aussi d’ailleurs…).
De l’action, des bouffons, une petite enquête policière pas déplaisante, Yes madam !, premier opus de la série In the line of duty, est à découvrir, surtout pour la fin qui propose un combat épique et une conclusion pour le moins étonnante (et les pitreries de Tsui Hark, inénarrables…).
A voir pour la scène finale !!!
Ce film est un peu à part dans la série car il contient un grand nombre de scènes comiques contrairement aux nombreuses suites qu'il a engendré où c'est plutot l'action qui prime. L'action est donc releguée au second plan mais le film n'est pas mauvais pour autant car les scènes de comédie sont plutot réussies (mention speciale à Tsui Hark qui est assez surprenant dans ce film). L'action est plutot concentrée vers la fin et le film se termine avec une scène de combat tout simplement incroyable où les 2 actrices sont époustouflantes. On retrouve quelques têtes connues dans les scènes comiques (Sammo Hung, Richard Ng, ....) ce qui rend ce film assez sympathique à regarder.
divertissement à 100 à l'heure
je comprends pas comment on peut s'ennuyer devant un tel film: il n'y a pas une seconde de répis, pas une pause pas un temps mort. par contre il ne faut pas chercher 50 combats dans le film, c'est plutôt un mélange d'action, kung fu, et beaucoup de comédie police/truands. les gags ne sont pas fins, mais ceux qui aiment l'humour cantonnais apprécieront, même si certains sont vraiment lourds, ça a le mérite d'être interprété de manière très convaincante (Tsui HARK en tête). bref ça déménage sec, on a l'impression que le film a été accéléré dans sa globalité, un peu trop rapide même, mais franchement si l'histoire n'est pas passionnante, le reste divertit son homme (et sa femme pour la parité, car les on a deux femmes flics qui bastonnent bien).
excellente bouffonerie d'action.
GRANDIOSE
Michelle Yeoh et Cynthia Rohtrock sont tout simplement époustouflantes
comedie(avec un tsui hark etonnant) et baston a volonté
voila donc le menu de ce film qui doit etre "in the line of dity 1 ou2 " michelle yeoh et cynthia rohtrock en super forme et le toujours excellent dick wei en bad guy, +une pleiade d'acteurs dans des petits roles. pour le scenario on c'est pas cassé trop la tete ,"les mechants" sont a la recherche d'un micro film qui par hasard tomde entre les mains d'une bande de petits voleurs de quartiers .et la tsui hark entre en action il nous fait passer un bon moment le maitre de hk ,il prend des claques et on le jette en l'air de tout les cotés et lui il continue a nous faire marrer. ce film de corey yuen est un cocktail explossif d'humour et de violence(deja la scene d'ouverture on se la repasse 5 fois)avec des combats ultras spectaculaires et ou le vitrier du quartier ou on a tourné le film a fait l'affaire de sa vie!!! ce film est maintenant disponible chez hk legends(qualité assurée)
Action !
Du pure cinéma conceptuel, avec comme ingrédients, de l'action, des bastons, un peu d'humour et une pléthore de second rôles parmi lesquels, Tsui Hark, Samo Hung, John Sham, Richard Ng et quelques autres encore.
Le cinéma d'action labellisé HK dans toute sa splendeur.
L'Emergence de deux figures féminines du kung-fu
Sorti un an avant Royal Warriors (cf article précédent) Yes, Madam! Est un film dans la pure lignée des action B movie sortis à l'époque du studio D&B, et accessoirement le premier film de la longue saga « In the Line of Duty ». Il n'est donc bien sûr pas anormal d'y retrouver les éléments principaux qui ont caractérisés les différents longs-métrages, à savoir : Du kung-fu, de l'action, des grands méchants, Au moins une héroïne féminine, ainsi qu'un ou plusieurs faires valoirs à connotation humoristique.
Nous retrouverons ainsi pour cet essai de « girls with guns » depuis maintes fois répétés deux jeunes actrices que le film révèla, une asiatique qui n'avait alors qu'une carrière naissante, et une américaine qui signait là son tout premier rôle : il s'agit bien sûr de Michelle Yeoh et Cynthia Rothrock, qui scellera dans ce premier film le début d'une longue carrière faite principalement de rôles de flics étrangère aux compétences martiales indéniables. Deux femmes fatales pour foutre une raclée aux méchants, il fallait bien au moins ça pour assurer le spectacle!
Enfin, ça, c'est pour la partie action, puisque côté humour ce sera une toute autre paire de manches : trois larrons aussi désopilants que déjantés : D'abord Meng Hoï, ami de Corey Yuen Kwai, qui réalise ici le film. Ils s'occuperont à eux deux également de chorégraphier les combats. Ensuite vient une des « lucky stars », une troupe à l'origine de plusieurs comedies saupoudrées de kung fu composée entre autres de Sammo Hung et Jackie Chan, ainsi que de celui qui nous interesse aujourd'hui : John Sham. Le dernier sera un certain Tsui Hark. Si les deux premiers (Meng Hoi et John Sham) forment un duo dynamique et efficace, la palme de la folie reviendra au dernier, Hark étant dans ce film totalement hors de contrôle, une véritable bombe à retardement hurlant, sautant partout et surexcité surpassant le stade du simple cabotinage. Ses scenes, plus rares que celles mettant en scene ses deux compères seront nettement plus marquantes! Notons tout de même que des trois, c'est John Sham qui sera ici le plus mis en avant.
Le film tentera donc tant bien que mal de trouver un équilibre entre action et comique, ce qu'il ne réussira pas, les scenes comiques étant nettement favorisées par rapport aux scenes d'action, plus rares...Mais pas moins bonnes. Effrenées et puissantes, elle seront déjà dans ce film remarquable, menées de mains de maîtresses par le duo féminin qui se partage l'affiche. Impossible, enfin, de ne pas évoquer le combat final, long et simplement magnifique, de Cynthia et Michelle contre les sbires du big boss du film, ici James Tien, combat qui entrainera par ailleurs la destruction partielle, dans les grandes largeurs, d'une villa. Un rythme donc pas toujours garanti, les scenes d'actions ayant du mal à s'enchaîner efficacement, au profit des scenes légères et/ou comiques. Véritable petit prototype pré Royal Warriors, celui-ci gommant un an plus tard ces lacunes de cadences dans la narration.
Imparfait, mais néanmoins toujours très bon, c'est le bilan que l'on peut faire de Yes, Madam! Un film qui eût le mérite de mettre en avant deux grandes stars en devenir des arts martiaux, et qui, quoiqu'on en dise, reste un spectacle d'excellente facture pour quiconcque aime les girls with guns et les pitreries outrancières de Tsui Hark. Pour ma part, la réponse est claire : le film fut une franche réussite.
Oui il ya le tandem Rothrock/Yeoh, oui il y a cette musique bien connue des amateurs, oui Corey Yuen fait un bon boulot à la réal, oui le trio Shum/Hoi/Hark moi j'ai bien accroché (surtout ce dernier qui cabotine à mort), oui il n'y a pas beaucoup de combats (pourtant il y a pas mal d'action), et enfin OUI le combat final est culte à juste titre.
Mais enfin, quelqu'un peut me dire ou est passée cette foutu scène de combat se situant dans une école de kung fu ou Yeoh et Rothrock se confronte à des élèves et à Hsu Hsia au baton? Je rêve de la voir cette scène. On peut en voir des photos sur la jaquette de la vhs sortie à l'époque en france et Rothrock se souvient bien de l'avoir tourné.
C'est assez récurrent dans le ciné HK de cette époque les scènes (de combat ou autres) filmées et pourtant invisibles aujourd'hui encore dans certains cas. (cf Eastern Condors, le montage de 3h de Miracles, La version très longue de The young master etc...)
On a bien finit par découvrir les combats coupés de heart of dragon ou le fight intégral entre Mark Houghton et Samo Hung dans Skinny tiger and Fatty Dragon, donc je désespère pas, mais quand on connait l'archivage très douteux de l'époque à HK, ça craint quand même.
Bon je m'égare là, Yes Madam est un bon polar, transcendé par son final furieux et le charisme de la belle michelle Yeoh. Personnellement j'adore le tout petit combat de Rothrock contre Eddie maher à l'aéroport, quand j'ai vu ces quelques secondes à l'époque j'ai ouvert grand les yeux et je suis tombé amoureux de ce cinéma à la seconde.
Pour la baston de fin
Yes Madam fut mon 1er film Girls & Guns. Il restera donc un véritable petit coup de coeur. Michelle Yeo à l'époque se faisait appeler
Michelle Khan il me semble.
L'intrigue du film est soporifique et Tsui Hark (véritable excité dans le film) est insupportable. Michelle Yeo et Cynthia Rothrock n'apparaissent que rarement et il faut attendre le combat final pour avoir droit à son pesant de cacahuètes. Rien que pour ce combat final le niveau du film remonte d'un cran.
Au final, une bonne petite production D&B mais vaut le coup uniquement pour son combat final mémorable.
Un girl with guns dans la bonne moyenne de l'époque: énergique et spectaculaire!
Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à un scénario qui révolutionne le cinéma d'action ou à une réalisation originale. Non, c'est du cinéma bien fait, avec sérieux et efficacité, et surtout qui divertit. Et c'est tout ce qu'on demande!
Après une intro gigantesque (et un premier aperçu du look ignoble de Michelle dans ce film), le film s'oriente plus vers la comédie que l'action, mais nous offre tout de même quelques scènes très réussies, comme celle où Tsui Hark s'échappe de son immeuble, où la poursuite dans la rue.
Même sans être remplie d'action, cette partie reste énergique grâce à des scènes courtes et à l'investissement des acteurs. A ce titre, ne vous attendez pas à voir beaucoup Michelle et Cynthia, elles sont juste là pour l'action. Le vrai héros du film, c'est le trio Tsui Hak/Meng Hoi/John Sham. C'est d'ailleurs avec plaisir qu'on les retrouve, et ils se révèlent tout 3 particulièrement charismatiques.
On est également content de voir le temps d'une scène Samo, Richard Ng et David chiang maquillés en vieillard. Au détour d'un couloir on reconnait également COrey Yuen qui fait un salut, ou Chin Kar Lok qui fait un plongeon (en plus de doubler les acteurs.)
Maintenant venons en à ce qui nous intéresse le plus : le final! Et bien il mérite plus qu'amplement le coup d'oeil. L'affrontement de groupe, sans être extraordinnaire est très vif et énergique, et surtout permet aux cascadeurs d'effectuer des chutes plus folles les unes que les autres. Tout le monde s'y met, y compris Meng Hoi sur la fin, qui nous gratifie d'un plongeon et d'une chutes magnifiques. Puis vient le double affrontement Michelle/Chung Fat et Cynthia/Dick Wei.
Ces 4 la sont au mieux de leur forme, le plus surprenant étant Chung Fat. Jamais il n'aura paru aussi bon dans un combat, mêlant coups de pieds et coups de poins à la perfection, vif comme jamais..... Bref, ça part dans tous les sens et on en redemande (qui n'a pas remis ce passage une fois le film terminé?)
Ajoutons une conclusion un peu folle, et le spectacle remplit parfaitement son contrat contrairement à dautres films aux ambitions beaucoup plus pompeuses....
Un film où il ne faisait pas bon être cascadeur!
"Yes Madam" est un actioner urbain comme il en pululait dans les années 80. Le scénar est des plus banal (comme le montre la scène finale aussi surprenante que torchée!) mais on s'en fou, car ici ce qui compte c'est l'action et c'est pas Cynthia et Michelle qui diront le contraire. Car les combats n'ont rien de féminins et les femmes tapent aussi fort que les mec et elles encaissent aussi bien (le féminisme made in HK en quelque sorte!).
Le problème majeur de ce film c'est le rythme, car mis à part l'intro et le combat final (survolté, brutal et inventif comme on les aime) les scènes d'actions intermédiaires sont bien maigres et des plus banales (exepté celle dans l'appartement de Tsui Hark où Corey Yuen fait preuve d'une utilisation du décor et d'une maîtrise de l'espace impécable). Ne parlons pas des scènes de comédies tellement pas drôle que je les cherche encore (parceque j'ai lu les autres critiques et il parait qu'il y en a, alors bon!), et un Tsui Hark qui nous montre avec brio qu'il a bien fait de réaliser des films plutôt que jouer dedans. Parcequ'il faut bien l'avouer, Tsui Hark est un acteur pitoyable (d'autant plus que j'ai vu le film en VF et son doublage et quelque chose qu'il faut au moins avoir entendu une fois dans sa vie si l'on veut comprendre ce qu'incompétence veut dire, c'est hilarant en tout cas!) et l'on s'amuse des scènes qui lui sont alouées parcequ'on sait que c'est lui, mais quelqu'un de néophyte trouverait, à mon avis, ces scènes plus énervantes et pathétiques qu'autre chose.
Mais Tsui Hark n'est pas le seul mauvais acteur de ce film, car nos 2 broching embulant (Michelle et Cynthia pour ceux qui suivent pas!) on un jeu d'actrice aussi figé et ridicule que leur fameux broching!
Vous l'aurez donc compris, "Yes madam" n'a qu'un seul atout: ses combats. Mais on lui en demandait pas plus de toute façon.
On pourra aussi s'amuser à reconnaître les influence qu'il a eut sur matrix (Le reflet des lunettes, l'entrée dans le hall de l'hotel ainsi que la disposition de ce hall: place centrale, colonnes sur les côtés et ascenseur au fond). Ma main à couper que les Wachowsky Brothers on vu ce film.
Le meilleur pour la (toute) fin
Les combats sont surtout concentrés sur le premier tiers et le scénario a tendance à "tirer trop vite à la ligne". Cela engendre un rythme assez lymphatique en milieu de métrage que les scènes comiques n'arriveront pas à faire repartir. Essayant de reproduire la formule de "Royal Warriors", cette suite (en ce qui me concerne) devient encore plus déséquilibrée narrativement parlant. Les responsables du scénario délaisse un début de relation qui aurait été certes classique mais potentiellement efficace entre Michelle Yeoh et Cynthia Rothrock pour ce concentrer sur le duo de voleurs incarné par Mang Hoi et John Sham (ici supportable) provoquant le ralentissement évoqué plus haut. Niveau action, deux moments sont à retenir. Le premier : Tsui Hark dans le rôle d'un faussaire tentant d'échapper au criminel interprété par Eddie Maher venu lui rendre une petite visite chez lui. Essentiellement basé sur l'évitement, cette séquence multiplie les échappatoires via des grilles amovibles (en lieu et place des habituels murs séparant cuisine, salle de bain, etc) plus divers autres dispositifs afin d'avoir l'opportunité de se faire la malle à tout moment. Le second est le final montrant Michelle, Cynthia et leurs doublures (ce n'est pas un reproche, vu certaines cascades véritablement dangereuses, on peu difficilement leur reprocher). Corey Yuen (et Mang Hoi) font état de leur talent, offrant des chorégraphies de folie que j'aurais aimé aussi inspirées sur le reste du métrage. L'étoile accompagnant la note est dédiée à ces deux séquences et aux passages musclés du duo féminin trop court mais tout de même fonctionnels.
A sacrément vieilli
Le problème de ce film, c'est que c'est un film d'action bouquet final : en gros il ne se passe rien pendant 1h20 avant le chaos final. Certes ce final est burné et réputé parmis les actionners HK, mais il est malheuresement difficile de supporter le reste avec une intrigue qui s'égare à mort basée sur de l'humour cantonais de bas étage (les non-initiés se feront @!#$ sévère, les autres sont courageux). Michelle Yeoh et Cynthia Rorthrock ne sont là que pour les quelques scènes d'actions (oui il y en a deux petites mais néanmoins sympathiques à base de kicks durant le milieu du film, la scène d'introduction étant assez mal réalisée : on voit que c'est le tout début des polars urbains).
En résumé, j'avoue avoir du mal à comprendre l'enthousiasme pour ce film que je ne peux m'empêcher de trouver surestimé, surtout si on compare à sa suite Royal Warriors un an plus tard qui elle est beaucoup plus réussie ne serait-ce que sur le plan de la réalisation.
Beaucoup moins puissant que le 1er volet, plus léger et avec plus de comédie ( merci sammo, john sham et compagnie), il se laisse suivre sans déplaisir, notamment grâce à une scène d'ouverture où Michelle se la joue Inspecteur Harry au féminin ! Son "buddy "avec Cynthia Rothrock aurait pu être mieux exploité, mais le final où elles se castagnent côte à côte est très bon!
Bon gros casting aussi, coup de coeur pour l'excellent Mars.
Sympa mais inégal
La scène d'action finale où Cynthia et Michelle tapent sur tout ce qui bouge est fabuleuse, mais avant d'en arriver là, il faut se coltiner une heure de scènes qui se veulent drôles mais s'avèrent insupportables !
A voir donc uniquement pour la baston finale colossale !
Un film culte pas pour la bonne raison
Grand classique du ciné d’action HK, Yes madam est culte non pas pour sa qualité mais pour ce qu’il représente : le lancement du girl with guns. Sorti de ça le film contient des scènes d’actions sympas (le gunfight de départ) mais le rythme est un peu trop défaillant et il y a trop de comédie. En revanche la séquence finale est bel et bien un morceau de bravoure apocalyptique !
Un film sympa à voir pour ce final de fou.
Elles boivent pas, elles fument pas, elles causent pas, mais... elles tapent !
Si ce
Yes Madam ! peut s'interpréter comme un manifeste du polar d'action/urbain à la honkongaise et même du Girls with Guns – genre et sous-genre qui tous deux donneront lieu à des bijoux tels que
Royal Warriors,
In the Line of Duty 4,
Devil Hunters,
Tiger Cage 2 ou encore
Fatal Termination –, on émettra plus de doutes quant à sa valeur intrinsèque. En effet, passé une introduction spectaculaire avec quelques gunfights bien sentis et un beau tonneau, le film s'enlise très vite dans un humour Made in Canton singulièrement niais et casse-pieds, où Tsui Hark himself s'en donne à cœur joie dans son rôle de geek pour le moins fougueux. Petit problème: le bougre s'avère nettement plus à l'aise derrière que devant la caméra. En résulte une interprétation aussi pénible et importune que les gags mêmes du produit, lesquels ruinent une bonne partie de l'intrigue et se retrouvent à peine contrebalancés par des scènes de castagne nerveuses à défaut d'être vraiment crédibles (on se croirait quelquefois devant une vieille VHS d'aérobic). Le tandem Michelle Yeoh - Cynthia Rothrock affiche une pêche communicative et nous gratifie des meilleures séquences du film en distribuant force bourre-pifs qui tiennent davantage de la gym acrobatique que de la baston en soi mais ont le mérite d'arborer un dynamisme peu commun, en particulier lors du grand combat final où l'on administre des beignes, saute en l'air et brise des vitres à qui mieux mieux. Sur le plan esthétique et scénaristique,
Yes Madam ! ne tranche pas autrement avec ses suites, sinon que son script et sa mise en scènes font preuve d'une certaine volonté de dépasser le stade du minimum syndical – ce à quoi les prochaines moutures ne se risqueront guère, misant à 100% sur les émotions fortes – en développant une vague histoire de magouille et d'espionnage à coup de microfilm compromettant et en proposant un montage très « découpé » qui apporte à l'ensemble quelque frénésie supplémentaire. Mais la dimension clownesque assez ratée du film, probablement due à un Sammo Hung qui aurait mieux fait d'en rester à ses « ghost kung fu comedy » où il excellait, éclipse ces louables tentatives et tombe comme un cheveu sur la soupe entre deux scènes d'action qui se veulent dramatiques (l'intro, la mort inattendue d'un des protagonistes, le coup de théâtre ultime). Au bout du compte, une franche déception, néanmoins annonciatrice de beaux lendemains dans le genre. À voir pour son intérêt « historique » plus que pour ses qualités propres.