Ma sorcière bien-aimée
Derrière le nom de Naryono Prayitno à al réalisation se cache personne d'autre que Sisworo Gautama Putra, sans aucun doute l'un des réalisateurs les plus prolifiques et généreux de l'abondante période du film d'exploitation indonésien de la fin des années 1970S / années 1980s. Une fois de plus, il reconstitue un duo gagnant avec son actrice fétiche Suzzanna pour signer l'un des meilleurs succès de l'année 1989 avec 352.473 spectateurs pour la seule ville de Jakarta avec "Santet" aka "Witchcraft".
Et de la sorcellerie, il y en aura plein - plus encore que dans les fleurons du genre de la fin des années 1970s / début des années 1980s à envahir les écrans indonésiens et mondiaux suite au succès mondial de "Mystics in Bali" (et "La reine de la magie noire" en ce qui concerne Suzzanna). Ce sera donc un duel de Suzzanna contre le vil Bisman, incarné par l'acteur IGL Jagat Karana au visage particulièrement marqué...et marquant. Le dernier quart d'heure marque ainsi leur violent affrontement avec - au milieu - ce parasite d'Ahmad, un imam au minois d'ange et mœurs tous purs, que je ne mentionne uniquement, parce qu'il jouera un rôle prépondérant dans l'inévitable séquelle, suite au succès.
Une fois n'est pas coutume, le film ratisse très large, en concluant des curieuses séquences comiques et même un très long interlude musical en parie centrale du film pour tenter de séduire les masses et attirer hommes comme femmes au cinéma.