Court mais long...
Une petite performance artisanale en son temps car réalisé "seul tout", un machin pour otak' qui propose néanmoins quelques plans de mouvements de méchas bien dynamiques. La naissance d'un style, un style soporifique fait de spleen ado-cliché autour de "l'incommunicabilité de l'être". La trouvaille de l'utilisation du téléphone apportant un petit coté "hype".
[mode=troll]Au moins c'est court.[/troll]
De l'anime d'autiste
Un seul réalisateur a oeuvré sur cette OAV. Il a effectué un travail de titan et beaucoup de détails révèlent un acharnement minutieux à créer cette petite chose à laquelle j'aimerais beaucoup adhérer. Vraiment. Mais non. SHINKAI Makoto récite ses connaissances de vrai fan de mecha avec, surtout, cette construction globalement similaire à celle de Macross, avec incluse dans le forfait la petite chanson mimi qui accompagne le combat final.
La BO est soûlante avec son piano-berceuse gnangnan qui me brouille l'écoute. Heureusement, des mechas sont là pour venir me réveiller de temps à autre avec leurs missiles partant dans tous les sens, l'espâââce, la joie et la bonne humeur. A part ça, c'est creux, d'une niaiserie consternante, l'émotion n'est pas au rendez-vous mais le format court fait plutôt bien passer la pilule. Qui se transformera en gros pudding gerbos dans le loooooooooong La Tour au-delà des nuages du même auteur.
Hoshi no koe n'est pas un dessin animé comme les autres, techniquement et au niveau des émotions qu'il transmet. En effet le fait que cet anime soit l'œuvre d'une seule personne lui permet de véhiculer entièrement une idée unique. Je pense que c'est le rêve de tout réalisateurs de faire tout de A à Z, pour ainsi contrôler tout le processus de production, et donc obtenir un travail parfaitement calqué sur ses pensées.
Cet anime est donc très proche du spectateur, et mérite clairement d’être vu et revu.