Faux rêve forever.
Hormis un enchaînement sympathique à noter: une puce électronique qui se transforme en ville plongée dans le noir dans le plan suivant, il n'y a pas grand chose d'intéressant à se mettre sous les cornes de Lamu dans ce
Lum the forever. Globalement ça n'est n'est qu'une production anecdotique de plus, du niveau des moins bons épisodes d'une série qui en compte pourtant pas loin de 200, c'est dire le niveau.
La mise en scène est on ne peut plus plan-plan, l'animation moyenne et le chara design peu soigné. Cette histoire à base d'électricité et d'arbre géant type "Totoro's sequoia qu'est là dans mon jardin" ne se met en place qu'une fois la moitié du métrage dépassée, au préalable défile le quotidien de la bande des cops à Lamu, un déballage de pitreries assez consternant au demeurant (même s'ils habitent un peu plus loin...).
Un manque d'imagination flagrant se ressent durant toute la vision de ce film, les touches humoristiques se résumant par des bouches ouvertes et d'autres gimmicks connues mais sans aucun fondement comique réel.
L'ensemble est décousu, la BO relève de la musique d'ascenseur pour un DA finalement un peu d'ascenseur lui aussi. Vous souhaitez aller jusqu'au dernier étage? Appuyez sur le bouton et une furieuse envie de prendre l'escalier vous titillera les guibolles très rapidement. Dans ce cas (et uniquement dans ce cas),
Lum the forever possède de surprenantes vertus, bénéfiques pour les jambes à défaut de l'être pour les yeux.