Inégal, comme la plupart des films à sketchs
"Trilogy of swordsmanship" n'est pas vraiment un indispensable de la collection shaw, mais reste une acquisition sympathique. J'ignore si Chang Cheh a réellement participé aux trois courts (quand on voit comme il pouvait lui arriver de déléguer dans des films où il était crédité comme réalisateur principal, j'ai mes doutes pour les 2 premiers), mais chaque histoire est très différente.
"The iron bow" est loin des amitiés viriles de l'ogre, puisque ce sont les femmes qui y tiennent le beau rôle. Le rythme est frénétique, c'est qui n'est pas très étonnant quand on voit la durée, mais qui permet de divertir parfaitement, sans réellement creuser les enjeux. Bon moment, combats très acceptables, mais rien de vraiment marquant.
Le second récit est certainement le plus marquant, mais aussi le moins chargé en combats, de bonne qualité cependant. Prenant plus de temps pour développer ses personnages, cette histoires remet également en cause nos représentations habituelles pour nous rappeler qu'en cinéma, rien n'est acquis, et qu'il faut se garder des jugements hâtifs. Très bien joué, il s'agit de la aprtie qi aurait mérité une version longue. La fin est aussi belle que tragique, et tout à fait dans le ton.
Chang Cheh conclut cet ensemble par un court qui porte indéniablement sa patte, reprenant une partie des décors de "water margin", et même une des tentatives de sauvetage, qui devient le climax de ce court. Très classique dans son déroulement, ce film s'appuie surtout sur notre connaissance du duo David chiang/Ti Lung, et reste la partie la plus chargée en combats, sympathiques, mais un peu mous. Rien d'exceptionnel, l'ogre se contentant de recycler ce qu'il fait d'habitude en plus court.
Voilà donc un petit film très rythmé, proposant trois visions différentes du wu xia pian, pas vraiment fondamental, mais suffisamment attrayant pour passer une petite soirée. A voir si vous voulez vous faire tout le cataloue shaw avant tout.
Voilà 3 histoires sympathiques, se déroulant dans l'univers classique des films de la Shaw Brothers. J'ai apprécié l'idée d'un film à sketch, permettant de découvrir le film en 3 soirées grâce au DVD et éviter ainsi l'overdose qui pourrait s'installer dans un seul film moyen de la firme. Rien de transcendant ici mais rien de déplaisant pour autant, les inconditionnels de la Shaw Bro seront en terrain connu, les autres peuvent toujours se contenter du meilleur sketch : "The Tigress".
Largement dispensable
Film relativement dispensable à sketches - 3 comme le titre invite à le penser - avec des héros sabreurs.
Le 1er, de Chang Cheh et Cheng Kang, nommé « the iron bow » c’est l’histoire d’un arc en acier, et oui ! Plus précisément, l’arc est laissé par un père de famille défunt à ses mère et fille. Quiconque arrivera à le manier pourra épouser sa famille (très charmante) et pourra tant qu’à faire garder l’arc. Comme c’est un film court, on abrège et très vite, on voit le méchant s’atteler à la tâche, puis le gentil. Je raconte pas la fin…
Assez sympathique, surtout la famille super forte. 2,75/5
Le 2ème , de Chang Cheh et…. Cheng Kang, nommé « the tigress ». Histoire plus difficile à résumer. Des prostituées super belles et super fortes, des amoureux, des vilains et des gouverneurs misogynes. Le meilleur à mon goût, sans être transcendant. Pour une fois Chang Cheh au générique et pourtant plein de femmes dans le film ! et même pas bafouées, pire ! c’est les meilleures et les plus malignes ! Mr Cheng a sûrement dû s’imposer donc. Ces dernières lignes valent pour le précédent court aussi d’ailleurs. 3/5
Le 3ème, de Chang Cheh seul (et ça se sent), nommé « white water strand ». Pas compris grand-chose à l’histoire à part qu’elle est pas vraiment importante, mais dans l’ensemble y a des méchants qui complotent contre des song, et David Chiang et Ti Lung (effacé), song, sont pas contents et tuent des gens (d’où le « ça se sent »). Inintéressant au possible. Si encore les combats étaient pas aussi longs et moches… 1/5
Je crois qu’il y avait un fil conducteur à l’ensemble, du style « vive les héros », mais j’ai pas cherché à analyser j’admet, car blasé et inintéressé. Heureusement que les films sont indépendants, ça autorise à regarder l’ensemble en plusieurs fois.