Une paire bien faible
Wong Jing et Stephen Chow associés, on était en droit d'attendre beaucoup mieux. On n'a droit qu'à une platitude monstrueuse avec seulement quelques scènes drôles notamment la parodie de Bruce Lee. La qualité des acteurs n'est pas en cause même si nick Cheung reste un peu limite, mais le scénario est tellement faible qu'il n'y a rien à en tirer. A garder pour ceux qui veulent voir Wong Jing 20 min à l'écran...
Un Wong Jing de très bas niveau, drôle par moments, mais surtout lourd
Wong Jing n'est pas vraiment au summum de sa carrière. Il enchaîne les productions à rythme soutenu, mais la qualité n'est pas la même que les années précédentes. Ce Tricky Master le confirme grandement, avec une originalité proche de 0, et surtout des gags bas de plafond comme jamais.
Le scénario, écrit par Wong Jing bien sûr, surfe sur la vague du gambling sans aucune nouveauté. On y ajoute des gags vraiment lourds à tour de bras, avec bien sûr des plans sur des nibards, utilisation d'excréments, vomis, etc... Autant dire que ça lasse tout de même beaucoup, même si parfois autant de débilité peut faire sourire.
Le casting a bien du mal à rattraper tout ça, surtout que Stephen Chow n'hérite que d'un second rôle peu intéressant. Nick Cheung fait ce qu'il peut dans le rôle principal, mais il lui manque l'étincelle de son illustre prédécesseur. Quant aux rôles féminins, rien de terrible à se mettre sous la dent, sauf visuellement...
La réalisation de Wong Jing est comme d'habitude très moyenne, réutilisant les mêmes recettes tout le long du film. Seule la parodie de Bruce Lee fait véritablement mouche, grâce à un Stephen Chow enfin dans son élément. Mais c'est bien pauvre pour 1h30 de film. Même la parodie de Matrix fait "cheap" avec ses effets visuels très très moyens. Tout le fric avait dû passer dans l'effet du Mahjong.
Bref, toi fan de Stephen Chow, regarde plutôt un vieux film ou cours acheter Shaolin Soccer. Quant aux fans de Wong Jing, au moins vous ne serez pas dépaysés, c'est bien gras comme on aime ou on aime pas.
Le comique illusionniste 
"Tricky Master" consolide la fin de la collaboration entre Wong Jing et Stephen Chow. Suite à l'annonce de ne plus vouloir collaborer avec le "pape du Z du rire" HK, l'influent producteur/réalisateur/acteur oblige Chow d'apparaître une dernière fois dans l'une de ses productions et lui fait même la désobligeance de l'acoquiner avec celui que Jing espère le futur successeur de son ancien poulain, Nick Cheung…sauf que rien que le premier quart d'heure réussit à rendre évident la cruelle vérité: Cheung est loin, mais alors très, très, très loin d'un quelconque talent comique. Il tente bien d'imiter Chow, mais il n'a ni le charisme, ni le timing, ni la capacité d'improvisation du "grand maître" du comique HK.
Il faut également dire, que le pauvre n'est pas bien servi par un scénario très mal inspiré de Jing; en même temps, il n'y a qu'à voir l'extraordinaire talent de Chow, seul capable d'arracher quelques sourires du spectateur torturé devant cette vision du cauchemar au cours de ses (trop peu nombreuses) apparitions.
Sans plus aucun lien avec ses précédents "Tricky Brains" et "Tricky Business", "Tricky Master" ressemble à l'un de ses scénarii tournés à la chaîne par Jing au cours de ces dernières années, sans génie, ni talent, comme la série insipide des "Kung Fu Mahjong".
un film de wong jing de plus
Certaines parodies ( matrix, a man called hero, ring et bruce lee ) sont sympa et peuvent même faire sourire mais le reste c'est du bidon.
C'est la même note que pour les autres films de Stephen Chow: zéro.
