Ong Bak 2 ? Nan, plus fort, plus violent, plus bourrin...plus débile, quoi...
Tony Jaa est incontestablement un artiste matial aux capacités impressionantes, il l'avait montré au monde entier avec Ong Bak.
"L'asie nous envoie son nouveau dragon !", rappelez-vous ! Et bien après un second film Tom Yum Goong alias L'Honneur du Dragon, même s'il est un peu tôt pour "faire le bilan", on peut néanmoins se permettre de développer un peu plus.
- Alors Nouveau Bruce Lee ? Non, pas du tout, le charisme inégalable du petit dragon (et son egocentrisme, diraient certains) et la place qu'il a eu dans l'histoire du cinéma empêche toute comparaison.
- Nouveau Jackie Chan ? Dans l'esprit peut-être, encore que cet esprit se raccroche plus à l'époque des 80's et non au Jackie d'aujourd'hui. De même, le comique inné et les choix de carrière du "devenir le dragon" rendent son parcours unique.
- Nouveau Jet Li Lian-Jie ? Peut-être, mais encore faudrait-il que Tony Jaa rencontre des réalisateurs pas forcément plus talentueux (après tout combien de navets nous a fait l'ami Jet...) mais plus soucieux de l'émulation artisanale (et non artistique) plus que de la branchitude du résultat final.
En effet, les scénarii des HK movies à l'ancienne ne brillaient pas vraiment non plus par leur qualité d'écriture, mais je trouve que le côté faussement branché, jouant de cliché en cliché afin de faciliter une exportation un peu trop brutale et soudaine, détruit ce qui reste autour des combats, à savoir ici, pas grand chose...
On troque la tête de Buddha contre une paire d'éléphants, on troque Bangkok contre Sidney, mais le reste est le même, Tony Jaa dans son rôle de paysan justicier naïf et innocent, la "grande ville" est infestée de pourris voulant tous se payer la tête de Tony, enfin, la routine quoi...
Au passage, même s'il est vrai qu'il y a beaucoup d'immigrés de toute l'Asie en Australie, le film montre un Sidney carrément thaïlandisé du gangster, au flic en passant par la journaliste, etc...un peu moyen (comme c'est souvent le cas dans les films HK aussi...tout le monde parle cantonais...).
Les combats et scènes d'action sont par contre très réussis, en particulier les combats opposant le muay thaï (ici, basé sur la technique de l'éléphant) à un autre art martial ou sport de combat (capoeira, wushu, ultimate fighting-like, vietvodao, etc...). A saluer donc les prestations de Nathan "Beast" Jones, Johnny Nguyen et les autres, presque autant que celle de Tony Jaa lui-même.
Les combats sont en tout cas tous plus bourrins les uns que les autres et tout comme devant Ong Bak ou un tournoi d'UFC, il y aura ceux qui, par compassion, laisseront échapper un "Aie !" environ toutes les dix secondes
(en particulier pendant la scène où Tony Jaa s'amuse en executant luxation sur luxation et totalise une bonne quarantaine de bras et de jambes cassés à la fin de la dite scène) et les autres qui ne pourront s'empêcher de tourner cela en dérision et de rire de l'escalade de violence inutile plutôt que de la ressentir par procuration.
Le film plaira en tout cas à Brigitte Bardot (ouh, les trafiquants d'animaux, c'est pas bien !...), aux fans inlassables d'Ong Bak, ainsi qu'aux amateurs de plans séquence (joli plan de 4 minutes façon jeu vidéo Beat'Em All dans un restaurant clandestin).
En Bref, si vous voulez regarder un film entre potes un soir tout en discutant, ne s'interrompant qu'aux moments des combats, alors regardez Tom Yum Goong / L'Honneur du Dragon, l'action et les combats sont au top, pas de souci de ce côté là.
Par contre, pour ceux qui n'apprécient les films d'action ou de combat que dans un contexte un minimum construit, pour ceux qui sont plus généralement allergiques aux films bourrins décérerbrés ou qui tiennent à leurs neurones...passez votre chemin...
La revanche de Babar
On aura beau dire, malgré toute la rage et la violence qui animent son personnage, Tony Jaa a et aura toujours la bouille du brav' ti thaï bien gentil. Et je le suis. Celle-ci est bien exploitée pour que la quête de son ami l’éléphant kidnappé passe comme une lettre à la poste, une approche pourtant peu facile tant ce concept Dysneyien n'a pas sa place dans un film de dérouillage barbare. Pourtant, là l’éléphant c’est son pote et on y croit. « Exploité » est un terme qui s’applique bien à cet artiste fou, un gars que l’on s’arrache sur les plateaux télé pour qu’il y fasse ses pirouettes, comme à la grande époque où JCVD nous pondait son grand écart à la chaîne. Bien qu’il ne soit pas donné à tout le monde de pondre dans cette position. Tony Jaa est une bête de foire qu’on admire autant qu’on s’en moque, baladé de plateau en plateau par Luc besson comme Jet Li l'était de ring en ring par Bob Hoskins dans Danny the Dog. Etrange paradoxe que celui-ci, la poule aux œufs d’or gagnant une fois de plus davantage de respect de la part de ses fans que de celle de ses propres acolytes du show-business. Il s'agit sans doute là de concessions nécessaires à la promotion de l’œuvre mais ce rapprochement instinctif reste étrange parce que vraiment contradictoire. Au fait, ça pond des œufs d’or une poule qui fait le grand écart ? Peut être, à condition toutefois qu’elle évite d’en abuser, la carrière du casse-cou pouvant rapidement pâtir de tels excès, surtout si les scénarios de ses films restent à ce point axés sur la Thaïlande. Qu’ont-ils à part des bouddhas et des éléphants en Thaïlande ? Patientons tranquillement, car comme le dit si bien Gandalf, nous le "saurons" bien assez tôt. En France, si on avait un art martial on pourrait se battre pour une bouteille de Bordeaux, un morceau de la tour Eiffel ou bien encore Miss France. .. C’est de bonne guerre, une guerre plus à vocation touristique et économique que cinéphilique cela dit.
Le début du film est tout mignon, tout va bien entre le héros encore enfant, sa famille et ses éléphants. L’ambiance est paisible, à l’image de ce gamin faisant une petite sieste le long des défenses de son ami gigantesque, une belle et simple icône justifiant à elle seule la boucherie déterminée et vengeresse du paysan en colère à qui on aura détruit cette image. Ca change un peu de la princesse habituelle qu'on enlève. La bête crie moins mais barrit plus, hein Lyndon ! Certains auraient brûlé un mouton devant le City Hall en signe de contestation, Tony préfère taper dans le tas via un crescendo classique qui va néanmoins être ventilé par une surenchère aussi bénéfique qu’elle lui sera néfaste. Très rapidement, le film, qui n’en est plus vraiment un, s’oriente vers une démonstration bourrine et jouissive en cassant la narration avec des excès funs, décalés et complètement bisseux, soient les caractéristiques parfaites du film à voir uniquement entre potes. Sur ce point c’est un festival : poursuite en éléphant qui explose des cabines téléphoniques, affrontement contre des yamakazis locaux sur un chouette plan séquence, un autre de dingue dans un escalier géant en colimaçon, une série hallucinante de cassages de bras évoquant le massacre des « Crazy 88 » de Kill Bill et moult autres combats magistraux, que ce soit contre un capoeriste fascinant ou des gros mutants de plus de deux mètres de haut, plus impressionnants encore que les célèbres molosses aperçus chez Jacky Chan dans Contre Attaque et autre Niki Larson. On peut d’ailleurs éprouver un petit faible pour une scène courte mais folle, celle où un des ces malabar balance un jeune éléphant dans le décor comme un lanceur le ferait d’un marteau aux JO. Pas ceux de Turin hein, ils ont déjà essayé mais à chaque fois ils paumaient le marteau dans la neige.
Le film redevient joliment scénarisé à la toute fin du film, l’éléphant s’y imposant comme un symbole à la fois martial et culturel, mis en valeur par cette ultime technique de combat issue de vieilles légendes thaïlandaises. Notons d'ailleurs au passage l'incrustation d'une excellente petite scène d'animation 3D servant à illustrer la légende en question. Les éléphants sont moins risibles depuis qu’ils ont senti venir le tsunami de fin 2004, un évènement apportant une petite touche moins niaise qu’il n’y parait comme valeur ajoutée à un sacré bon film de castagne, en espérant sincèrement que le côté thaïlandais affirmé de l’œuvre ne soit pas condamné à être décliné jusqu’à écœurement dans de prochains longs métrages.
Beuuuuaaaaaarrrrrrhhhhh !! Le retour
Tom Yum Goon, c'est Ong Bak 2 sans aucun doute, un film de bourrin par excellence. Remplacez la tête de bouddha par un éléphant et son fils et c'est marre. Les pachydermes sont au moins des êtres vivants magnifiques qui permettent quelques jolis plans et quelques premiers moments écologistes simplets mais honnêtes. On ne parlera pas plus du scénario qui s'enfonce méthodiquement dans le néant et fait même plus crétin encore que le premier opus de Tony Jaa "made for international" en ajoutant quelques passages foncièrement bis assez marrants et d'autres se voulant comiques, pas du tout drôles, appuyés par des rôles accessoires à souhait comme la potiche et le side kick de rigueur, Wongkamlao Petchtai. On reste une nouvelle fois assez éloigné du martial made in HK avec Tony Jaa et son équipe, loin surtout du kung fu opéra ou surréaliste ou d'un entraînement méthodique, beaucoup plus près thématiquement d'un
Blood Sport contemporain en fait, d'une pure démonstration physique, d'un show de "tronches men" patibulaires et d'un pitch rachitique qui met la rage au monsieur, comme une dose de dopant qui fait effet un peu plus à chaque fois que l'on touche à son éléphant. On est encore loin aussi du quotient bis cultissime de l'unique et mirifique
Born To Fight qui aura lui du mal à trouver un concurrent dans son approche de foumoilà indétrônable. Tom Yum Goong aborde le martial comme Ong Bak, un villageois élevé au muai thai va devoir user de ses talents de combattant mais aussi de gymnaste dans une ville dangereuse, cette fois-ci Sydney, pour retrouver ses éléphants kidnappés. Une nouvelle idée menue qui met en valeur très simplement la tradition thaï et ses voies spirituelles. Pas question de se prendre d'avantage la tête avec l'histoire.
Ne soyons donc pas trop radical avec le vide scénaristique, le non charisme de Tony, les quelques grosses focales illisibles, la convenance générale, les défaillances de mise en scène ou les mauvais acteurs qui tentent deplus de parler anglais, ce qu'il y a de bien finalement avec TomYum Goong, c'est que chaque fan de bourrinage intensif y prendra ce qu'il veut et qu'il a de fortes chances d'y trouver quelques scènes qu'il lui feront aimer le film. C'est sans problème mon cas même si ce n'est pas vraiment le plan séquence trop crispé (mais le réal l'ose, et ça c'est bien), ni l'attaque de riders sans "plus produit" comparé à Ong Bak, ni la poursuite en bateaux mal montée, ni le combat contre le bras droit sans originalité qui m'ont au final fait aimé TYG. Non, jusqu'à ce combat qui termine le fameux plan séquence, il n'y avait rien dans TYG qui ne passait au delà des éccueils de Ong Bak, des combats expéditifs et violents mais filmés sans saveur qui se répétaient et se stéréotypaient à vitesse grand V alors même que ce n'était que le début de la vague Tony Jaa. Même si l'action fait toujours plaisir et que l'idée des replay est ici mise au placard avec raison, la première grosse partie de TYG reste décevante, notamment par l'impression persistante de "déjà vu dans Ong Bak", couplée aux prouesses physiques moindres de Tony le gymnaste et au rythme assez mal géré de l'ensemble. Mais sa suite, la dernière demi heure en fait, typiquement Art of Fighting, à partir du capoeiriste, m'a bien remise d'applomb, jusqu'à cautionner au final le film dans toute sa profonde débilité et le placer même plus haut que Ong Bak en capital sympathie. Car ce très bon combat annonce un enchaînement de fights qui offrent de véritables échanges de coups, un vrai relief chorégraphique et finalement une véritable ampleur bis et bestiale qui scelle un crescendo constant au film.
Finalement, les actioners Thaïs sont un peu le retour des film 100% action des 80's, des B movies qui ne valaient que pour elle, l'action. Et Tony Jaa est aussi un mélange de tous ses héros à la fois, l'écolo à la Seagal, l'acrobate à la Jackie, le destructeur à la Schwarzy, le technicien à la Jet Li, et surtout le héros à la JCVD, le parfait JCVD des débuts avec ses films cultes mal vieillis et son charisme de moule. Le même mutisme, les mêmes émotions les plus basiques sur son visage, les mêmes tournois vidéoludiques, le même harcellement ennemi, la même frime primaire, le même néant scénaristique, et les fameux deux coups de prédilection : JCVD avait (à son niveau) son retourné et son grand écart, Tony à son coup de genou aérien et son coup de coude sur le haut du crâne. En bref, c'est primaire mais qu'est-ce que ça bourrine, c'est affolant. En prime, la puissance et la technicité des coups font finalement honneur à ce jeu vidéo par excellence, ou chaque boss nous réserve sa surprise et son point faible. Les fights toujours aussi réalistes et sans artifice, avec de vrais coups portés, sont très nombreux et la variété sort gagnante ce qui est un point important et assez agréable comparé à Ong Bak, malgré là encore une redondance abusive des mêmes coups de genous, coups de coudes et autres clefs de bras. Le petit caméo piteux d'un faux Jackie Chan qui faisait mouche dans le potage finit même par faire mouche tout court, car il faut bien l'admettre, niveau spectacle, Tony et ses cascadeurs en offrent à haute dose. Tom Yum Goong est aussi plus comique que Ong Bak, non pas grâce à son comique volontaire mais dans l'abhérance de certaines situations, son envie naturelle d'en mettre plus.
Problème majeur, la démo Jaa, ça passe une fois ou deux, mais les coups de coudes et coups de genoux à répétition, la réutilisation des mêmes frappes bourrines et expéditives indéfiniment, des mêmes combines de fight et l'incarnation d'un personnage toujours aussi plat risque de lui faire mal assez vite. Comment expliquer qu'un campagnard timide et paumé en plein Sydney trouve le moyen de frimer en kickant un lampadaire ? Instant bis malgré tout.
Bref, sous ses faux airs de jolie tendresse pachydermique, Tom Yum Goong est à nouveau à réserver au fan de bourrinage, car, tout comme Ong Bak le laissait déjà sentir, TYG est d'avantage un "défonce moi tout le monde à la chaîne" qu'un film martial ou qu'un film tout court. Mais question défonce, le gars Tony en a sous le pied, le capoeiriste (Lateef Crowder) et le sabreur (Jon Foo, wushuiste anglais de son état) nous font de la démo de premier ordre avec de beaux faciès engagés et une mise en scène franchement efficace et plutôt réussie qui met bien en valeur les capacités énormes de Tony, et Nathan Jones le colossal molosse final a vraiment une trogne terrible et je suis assez curieux de le retrouver dans le prochain Jet Li ma foi.
Video d'entraînement aux clés de bras
Comment ne pas ressortir impressionné de la salle après avoir vu ce film. Avouons, certes, que le scénario manque furieusement d'originalité. Tout débute dans un village, où Tony Jaa est un habitant qui pratique un art traditionnel : le Muay Thaï. Une tête de bouddha est dérobée et Tony Jaa doit partir en ville pour la récupérer, mais tombe sur une grosse bande organisée de trafficants et se fait aider par un comique et une prostituée. Et pif ! Paf ! Boom ! Pardon ? Non je ne parle pas de Ong Bak... Ha désolé, remplacez « tête de bouddha » par « éléphant », et on y est.
Donc le point est fait sur l'intrigue. Ensuite, le film prétend aller encore plus loin que Ong Bak, notamment au niveau des combats. Mais comment ? Vous avez vu Ong Bak, c'est quand même hallucinant, toutes ces prouesses physiques mises à l'oeuvre. Et pourtant, ils ont réussi. Pour commencer, le film transpire le gros budget (pour un film thaïlandais) : il n'y a qu'à voir la poursuite en bateau pour se donner une idée de l'argent jeté à l'eau, et de plus le film est tourné en très grande parti à Sydney (il en coûte beaucoup plus cher de tourner en Australie qu'en Thaïlande). Au niveau purement technique, les plans sont moins aléatoires et on sent qu'ils sont plus concentrés et précis quant à leur vision virtuelle du film, sachant précisément ce qu'ils recherchent. On nous évite d'ailleurs les « replay » à profusion de Ong Bak pour nous mettre plutôt des ralentis, moins agaçant et faisant évidemment la promotion des prouesses de Tony Jaa et ses cascadeurs.
Le problème de la surenchère de l'action dans ce film, c'est qu'à certains moments, c'est vraiment trop. On est d'accord qu'une vision dramatique se passe en face des yeux du héros, l'énervant au point de ne plus ralentir ses coups, mais fatalement, au bout de 53 bras cassés, la série en devient ridicule. L'avantage, c'est qu'en regardant la séquence attentivement, on peut apprendre énormément sur les clés de bras. On peut aussi ajouter que l'action ne s'interrompant jamais est assez divertissant, mais certaines scènes, n'étant franchement pas utiles, n'apportent pas grand chose. D'ailleurs en analysant un peu les techniques utilisées dans les combats, on note qu'en général, il n'y a vraiment pas de nouveauté par rapport aux scènes d'actions de Ong Bak ; ici elles sont surtout plus nombreuses et plus longues.
Je dis en général, car on trouve tout de même quelque points à coté desquels on ne peux vraiment pas passer. Et s'il ai une scène à garder, c'est le plan séquence dans l'hôtel, où Tony Jaa monte 4 étages d'une escalier circulaire sans s'arrêter au travers de ses ennemis, la caméra derrière lui, montrant ainsi une sacré prouesse physique que peu auparavant ont dû subir au cinéma.
Finalement, Tom Yum Goong tient ses promesses d'aller plus loin que Ong Bak, grâce à quelques idées vraiment très bien pensées, mais il est dommage que le reste ne se résulte surtout qu'à une surenchère en quantité de combats plutôt qu'en nouvelles chorégraphie.
03 février 2006
par
Elise
La violence, c'est mal...
...mais si tu touches à nos éléphants, fait gaffe à ta gueule. C'est en gros la philosophie de Tom Yum Goong, film très bourrin pas toujours très assumé, toujours aussi généreux dans la débauche d'énergie et maladroit dans son intégration dans un récit. Bien sûr, on ne cherche pas un scénario à oscar dans ce genre de film. Reste quand même le minimum syndical pas vraiment assuré, et d'autant plus absent que le remontage international est fait à la hache.
On passera donc sur les seconds rôles inutiles, sur le scénario qui fait son écolo pour se donner une caution morale (voir
l'interview limite surréaliste de Tony Jaa qui dit ne pas vouloir faire de film violent), sur le filmé très MTV avec ses couleurs retravaillées et ses flous pseudo-artistiques.
Par contre on ne s'ennuie jamais vraiment, les scènes d'action sont plus rapprochées sur la fin mais bien impressionnantes dès le début. La débauche d'énergie est là, ça frappe fort en permanence, ça s'essaye à des choses osées. Le plan séquence de 4 minutes sur quatre étages n'a pas la puissance du reste, mais il fallait quand même oser. Le gunfight de Breaking News ne rivalise pas non plus avec les meilleurs du genre, reste que c'est un énorme travail et un tour de force. Le passage des cassages de bras est un énorme moment de fun, les affrontements sont un minimum variés avec des styles bien différents, et il y a un effort sur la réalisation même si tout n'est pas réussi.
Ce qui empêche Tom Yum Goong de devenir un GRAND film d'arts martiaux n'est finalement pas tant le scénario, mais plutôt la progression et la construction des scènes de combat, tout comme dans Ong Bak. Dès le départ, c'est l'énorme castagne ultra violente, et il manque un gros combat final. Bien sûr, le capoeriste lui donne un peu de fil à retordre, mais le combat se termine un peu vite, et les affrontements avec les molosses, aussi fun soient-ils, ne sont pas intéressants. Impossible de construire quelque chose avec une telle différence de physique, on reste donc sur sa faim pour le final.
Au final, Tom Yum Goong est dans la droite lignée d'Ong Bak, avec plus ou moins les mêmes défauts et les mêmes qualités. On aimerait voir Tony Jaa dans un film plus écrit, plus construit, lui donnant des adversaires de grands talents qui le mettraient plus en valeur que des monstres de 150kg. Un film utilisant sa fougue et sa hargne de meilleure manière qu'une histoire d'éléphant trop maladroite pour toucher. Et aussi un film plus assumé niveau violence, avec quelques punchlines pour éviter de se prendre trop au sérieux.
Où sont mes éléphants, @!#$ !?
Après avoir subi une entame scénaristique bien lamentable et bien bâclée mettant en scène des braconniers d’éléphants qui sévissent en toute impunité dans un village thaï, on peut enfin voir Tony JAA débarquer en Australie pour castagner dur, de la castagne de haut niveau, ultra-spectaculaire, violente à souhait, des coups qui font mal et qui provoquent des rires nerveux de douleur, des combats insensés où les acteurs se frappent pour de bon – c’est tout juste s’ils ne vont pas jusqu’à se casser les bras en vrai pour la caméra… Devant ce déferlement de rage et de fureur, on en oublie heureusement le scénario idiot et l’interprétation mono-expressive de Tony pour applaudir ce nouveau petit dragon des années 2000, savant mélange entre le charisme de Bruce Lee, l’agilité de Jackie Chan (qui lui transmet le relais à travers un clin d’œil très drôle) et la brutalité autodidacte d’un Sonny Chiba dans The Streetfighter. Tom Yum Goong, tout comme Ong Bak d’ailleurs, est un film aussi régressif que jouissif, proche du jeu vidéo et des actioners bourrins des années 80, et mine de rien un petit évènement cinématographique : nul doute que ce film deviendra une référence du film d’arts martiaux dans les années et décennies qui viennent.
Qui plus est, Pinkaew tente des choses qui sont loin d’être désagréables : le plan-séquence tout d’abord, avec celui des wagons puis ce très long et magnifique plan dans le restaurant sur plusieurs étages, l’opposition de styles martiaux très différents (capoeira, sabre, body-building), et même une dimension plus politique assez surprenante : les pays riches se sont à ses yeux coupés de la nature, des animaux, et les exploitent sans vergogne au même titre que les pays pauvres et leur population (cf. cette scène symbolique de la réserve du restaurant où des filles asiatiques et des animaux rares attendent d’être passés à la casserole…). Vivement le prochain !
Boum, boum ...et après ??
Pas grand'chose à redire par rapport à l'avis général, simplement une interrogation. Si les scènes de combats justifient amplement de voir le film, et sans même tenir compte du déficit de scénario et de réalisation du film, il laisse la vague impression de déjà-vu. Si l'absence de renouvellement dans la trame narrative (le gentil gars un peu primitif confronté à la "civilisation" avec son apprentissage des règles du milieu) est suffisament navrante pour géner le spectateur, c'est tout de même plus inquiètant en ce qui concerne l'intérêt même du film: son action. Non pas que celle-ci ne soit pas au niveau, peu de personne au monde pourraient en faire autant, mais que ce soit les cascades ou les combats, on ne découvre finalement rien de bien nouveau. Pour un deuxième film, c'est plutôt gênant. Quand sera-t-il au 5ème ou au 10ème dans ces conditions???
Pourtant le scénario même de ce film porte en germe une idée qui pourrait se révéler intéressante: le film historique. Si Tony Jaa pouvaient trouver un scénario qui reprend une des épopées héroiques de la Thaïlande, il feraient vraisemblablement un guerrier idéal. Je me prends à rêver d'un mélange de Bangrajan, de Musa, La princesse du désert et de Seven Swords à la sauce locale. Voilà qui pourrait le tirer du bourbier où il risque de s'enfoncer s'il continue à se limiter à ce qui pourrait vite devenir "son personnage". D'autres comme Jackie Chan ou Samo Hung en ont fait les frais, espèrons pour Tony Jaa qu'on lui offrira se sortir de ce rôle de virtuose sans consistance dramatique.
Foutage de tronche
Tony Jaa est un bon acrobate. Un vrai. Style de combat léger, un vrai poids plume. Il ne pèse hélas pas bien lourd à l'écran, pour ne pas dire rien du tout.
Navrant de A à Z, cette série Z Taï aurait pu démontrer autre chose que cette soupe infâme, indigne du 7ème Art. Aussi mal foutu qu'un Beat'em all clandestin, les situations s'avèrent toutes catastrophiques.
Combats rigolos, parfois même étonnants, mais le reste ne suit tellement pas et parait si peu crédible aux yeux du spectateurs que le grotesque prend littéralement le dessus.
Le film est basé comme un jeu de baston à l'ancienne, avec colosses de plus en plus fort au fur et à mesure que Tony Jaa progresse.
Et bien sûr, à défaut d'autre chose, ne nous attendons pas à un scénario ultra développé, on a vu ce que ça a donné avec Besson pour le premier film de Jaa.
On ressort amer et dégoûté d'avoir assister à un jeu vidéo sur grand écran. Malheureusement les qualités d'un jeu vidéo sont toutes bêtes : On est actif et non passif.
Pour le coup, on a été passif jusqu'au bout, en résulte un ennuie monstre.
A jeter!
Un gros machin mou et informe que deux coups de genoux et un salto tentent de réveiller durant la première heure.
L’ambiance d’éléphant et de gweilo hollywood night font tendre l’ensemble vers le bis mais ne fait en fin de compte que s’approcher d’un fade mainstream mondial typique des direct-to video.
On ne s’apitoiera pas sur l’indigence de l’acteur-endive ‘star’ et de la Zhang Ziyi du pauvre. Reste quelque séquences plus rythmée qui viennent (enfin !) apporter de la castagne. Le fameux plan-séquence est bien trop crispé et mou pour convaincre (fallait surtout pas rater la prise !), le déboitage de membres lassant, le combat capoera aurait presque pu être réussi si seulement le réal n’avait pas oublié d’enlever ses moufles. Un recyclage par le bas de l'exotique formule Ong-Bak qui tombera vite dans l’oubli au contraire du mythique Born to Fight, le seul, l’unique ! Comme disait souvent la mère d’mon pote Luigi : j’vais t’bourrer la gueule à coup de genoux !
Elephant Man
Pourquoi changer une recette gagnante ?
Le réalisateur PINKAEW et l'acteur/chorégraphe JAA font donc une nouvelle fois équipe pour enchaîner sur leur précédent succès planétaire "Ong Bak".
Et d'asseoir définitivement le statut de combattant du jeune JAA en seul digne successeur des plus grands artistes martiaux de ces dernières décennies.
Avouons, que l'intrigue louche fortement du côté du précédent "Ong Bak" : au lieu de la statuette religieuse, cette fois ce sont deux éléphants destinés au bon roi thaï qui sont enlevés et emmenés jusqu'en Australie. JAA débarque - perdant au passage son côté de jeune naïf de la Provence - et retrouve rapidement la trace des méchants trafiquants pour s'adonner à ce que tout spectateur du présent film est venu quémander : de la baston.
Il n'y a pas à dire, "Tom Yum Goong" dépasse largement les barres déjà hautes de son prédécesseur en enchaînant un nombre incroyable de bagarres toujours plus sophistiquées. Bénéficiant pourtant d'un travail préparatoire moins long que sur le précédent (moins de deux ans contre plus de quatre ans), JAA et son équipe mettent pourtant toute leur expérience acquise entre les deux oeuvres au service pour établir un nouveau mètre étalon en la matière. Allant à l'encontre des câblages numériques actuellement de mise, ainsi que du sur-découpage pour tenter de masquer les carences des interprètes principaux rarement formés aux arts martiaux, JAA et PINKAEW préfèrent - au contraire- de longs et larges plans pour assumer leur maîtrise et le côté sans trucages. Le sommet est atteint avec un plan-séquence hallucinant de fluidité de plus de cinq minutes, gravissant (ou redescendant) plusieurs étages d'un immeuble truffé d'adversaires coriaces. Les combats suivants seront du même acabit, laissant désormais paraître les combats d'"Ong Bak" comme gentiment désuets et enfonçant le médiocre "Born to fight" à mille lieues sous terre. Et à Steven Seagal de montrer comment réellement casser des os au cours d'une autre séquence anthologique de fractures par dizaines.
L'intrigue et les ficelles scénaristiques sont au mieux kitsch à souhait, voire carrément caricaturales. Revoilà des méchants punks, déjà ridicules dans un "Jackie dans le Bronx"; il y a également transposition de nombreux personnages tous droits issus des jeux vidéo de baston des années '80s avec de monstres humains, véritables montagnes de masse musculaire. Peu importe, puisque seuls les combats importent et ils sont riches, nombreux et de toute beauté.
JAA tient ses promesses sous toutes ses formes. Ne s'imposant toujours pas comme LA star du film, on lui accorde davantage de crédit, de dialogues et de temps de présence à l'écran. Il s'en acquitte avec la plus grande bravoure. Ayant pris en muscles et en âge, il a déjà perdu de sa naïveté juvénile précédente et quelques scènes véritablement enragées le font paraître plus menaçant. Bien que peu servi par un personnage sans relief, il rend parfaitement douleur et tristesse et étoffe (un tout petit peu) une gamme de jeu d'acteur encore largement peaufinable.
Au lieu d'une simple resucée, c'est avant tout el travail colossal aux chorégraphies et à l'interprétation de Tony JAA qui remportent la mise. Au contraire de laisser craindre qu'il ne se fasse enfermer dans un certain moule, il réussit à épater par les larges progrès réalisés depuis son premier film.
Et de laisser augurer du meilleur quant à sa future carrière à venir !
un bon nanar bien léché avec des bonnes scènes d'action, des méchants bien typés et un héros gentil qui aime les éléphants.
c'est très con mais niveau bastons/acrobaties le contrat est rempli.
ps: en guest star la danseuse chinoise transexuelle JIN xing, une première je crois.
Le roi de la jungle a encore frappé , ou cassé plutot !
Oubliez les Bruce lee , Jackie Chan , Jet li et autres utilisateurs minables du cable !
Tony Jaa prouve encore apres Ong Bak , qu'un acteur maitre en Arts martiaux n'a point besoin de trucages pour se faire un nom , mais bien avec son seul et unique corps !
"L'HONNEUR DU DRAGON" OU "LE MODE D'EMPLOI DES CLEFS DE BRAS"
Oula, il ne faut vraiment mais alors VRAIMENT ne pas chercher une histoire dans ce film. Cette fois, pas de statuette volée mais un éléphant!...ou plutôt deux!!! Le montage en est honteusement baclé et se laisse aller à une succession sans fin de scènes de baston mais bon, c'est le principal et le seul atout du film :) On ne peut pas rester insensible aux prouesses de Tony JAA qui me fait penser au Jackie CHAN d'antant ( d'ailleurs, il y fait un kaméo bien sympa). Pour le reste, c'est un concentré de baston et de clefs de bras à tout va! (surtout dans les dix dernières minutes) Ma note ne correspond qu'aux acrobaties de Tony JAA et à rien d'autre.
Une bouse éléphantesque
Des cascades impressionnantes, certes, mais pour le reste ce film est encore plus creux qu'
Ong Bak : Tony balance en tout trois répliques (par contre il disloque jusqu'à la nausée). Les personnages sont anémiques et la construction rappelle par sa complexité le jeu
Kung fu master...
Tony Jaa le nouveau Jackie Chan
Comme vous vous en doutez vous pouvez directement oubliez l'histoire (qui peut se résumer à "A la recherche de l'élephant perdu") et ouvrir directement bien grand vos yeux, parceque attention ça déménage sévère.
Les scènes d'actions et de combats sont toutes excellentes, et on peut dire que T.J et ses autres compagons sont plutôt doués.
Tony Jaa a vraiment un très bon style aussi bien dans la façon de se déplacer que se battre, les combats innovent un peu par rapport à ong-bak même si j'avoue ne pas être friand des envolés genre je sort de nul part à 10m de haut pour donner des coups.
Toutes les idées ne sont malheureusement pas bonnes, comme les combats à la teken (contre un gars qui fait de la capoera et contre des hulks monstrueux) ou bien la scène de combats contre des riders en tous genres, c'est trop exagéré pour ne pas préter à sourire et c'est plutôt moins bon que le reste. Et puis comment ne pas penser à Kill Bill lors de la scène de cassage d'articulation.
En tous cas niveau accro, Tony assure et la rien à redire, et les amateurs apprécieront : salto, wallflip (celui sur la vitre est mythique, salto avant en reculant..
Je vous ai dit tout à l'heure que le scénario était déplorable (même si j'adore trop l'idée de baser un film sur la recherche d'un éléphant, fallait oser...) et que c'était domage d'avoir du faire autant d'emprunt dans différents films sans innover, mais finalement quand on voit un tel spectacle qui oserait se plaindre.
A quand un film avec une histoire à la hauteur des prouesses de Tony Jaa ?
super nanar explosif
J'ai rarement autant rigole durant un film. On prend des chinois (mafieux de preference), des australiens (corrompus jusqu'a la moelle), des thais bien sur, un transexuel, des elephants, des catcheurs, des roulettes, un peu de sexe, beaucoup de castagnes, tony Jaa et Jackie Chan (oui, oui). On fout tout ca dans un mixer, on remue, on shake, et ca donne Tom Yum Goong...
Au moins, on s'ennuie pas.
Bon, le debut, j'avais eu peur, car le film avait l'air de vouloir se prendre au serieux, mais apres 20 mn de film, c'est bon, on commence a etre rassure.
Le sentiment que me procure ce film, c'est un peu comme regarder quelqu'un jouer une partie de jeux videos, genre "street fighter", avec differents niveaux et plusieurs Boss de fin, sauf que le joueur a eu acces aux sheet code pour etre invincible... Et oui, notre Tony va a 100 a l'heure durant 1h30 de film sans etre jamais fatigue, ni meme essoufle, il est insensible au coups, et surtout aux coups de couteaux, qui paradoxalement lui donne plutot une peche d'enfer.
Et oui, cote combat, on est servis. Magnifique, je dois dire. Des os qui craquent, en veux tu en voila, des saltos, des pirouettes, des ralentis, sans armes, avec armes,... C'est notamment pour l'excellente qualite des combats que je lui donne quand meme une note de 3.
A bon entendeur, salut.
Un fim de série B de plus sans intérêt autre que l'action pour Tony Jaa, mais force est de constater que le plan séquence est véritablement grandiose. Au final on assiste comme d'habitude à une démonstration technique d'une équipe de cascadeurs plutot qu'à un film.
tres violent
Franchement, je suis un peu decu car je m'attendais a de vrais combats de muay thai dans ce film, mais c'est plus de l'aikido et des coups violents sans savoir de quel art martial ils proviennent.
De plus l'accent est surtout mis sur les qualités de gymnastes de tony jaa (scene avec les rolleristes) donc ca se rapproche plus de jackie chan que de combats réalistes, de vrais combats de muay boran.
Quand au scenario, ca ressemble a ong bak, c'est pas tres recherché mais dans ce genre de film c'est pas ce qu'on attend.
Malgré tout la violence des coups et les qualités physiques impressionantes de Jaa font oublier la mediocrité du film.
JET
double dragon
Il faudrait peut etre voir l'honneur du dragon comme la plus cinglante et évidente réponse au "cinéma subtil", cette formule épatante des cahiers pour consacrer un cinéma qui date encore du siècle dernier, et qui ne vit encore qu'en cadavre maintenu artificiellement par une critique hs, en quête d'un peu de chaleur pour passer l'hiver (voir la réponse de burdeau à Séguret -sans commentaires-). Une critique qui cherche encore une grille de lecture à appliquer sur ces passionantes annés 00, qui veut toujours que les images pensent à leur manière, avec subtilité. Chercher la subtilité, l'approche chuchotante -on dit des choses mais jamais trop haut, on fait passer tout en douce-, une autre manière de rester à coté, ne pas prendre le train, laisser filer l'impensé, et ne pas filer soi-même à une vitesse au delà de la vitesse, emporté par l'ivresse des images.
L'honneur du dragon nous embarque comme ca, nulle part et partout à la fois. Cinéma épargné de toute subtilité, mais aussi de toute vulgarité et de toute bétise, car la subtilité, la vulgarité ou la bétise, cela se juge. L'honneur du dragon, c'est comme le jeu vidéo, on ne juge pas, on joue sans s'arrête; 3 plans d'exposition, et puis on cogne, on frappe jusqu'à ce que ca finisse en apothéose. Ce n'est même plus ong bak et sa logique de surlignage désamorcant toute causalité en conceptualisant le mouvement; ici la singularité du mouvement même disparait, et c'est le corps même du personnage qui devient concept et personnage hybride, corps cinématographique et vidéoludique, une figure qui ne choisit plus d'être filmée mais de durer. La caméra, bien des fois ne suit plus, le mouvement n'est plus visualisable mais qu'importe puisque le corps, lui, reste. Et tout le reste, l'histoire, les enjeux, les subtilités et tant de choses qui ont pu faire la grandeur du cinéma n'a plus aucune importance devant le défi que lance le film. L'impensé comme vécu. Tout recommencer. Années 00.
Le scénario tient sur un morceau de p-cul. C'est l'histoire de Kham, un paysan thailandais, qui se fait voler ses éléphants. Il va partir en Australie pour les récupérer (et ça s'appelle l'honneur du dragon... où est le rapport avec les éléphants?) et se bastonner avec plein de types.
meilleur que Ong Bak
Ce film est très loin d'être parfait et mérite pas mal les critiques négatives, néanmoins je le trouve plus réussit que
Ong-Bak. Il s'agit un peu plus d'un film, certe bas de plafond, que d'un spot de 90 minutes vantant les mérites de son acteur principal. Le fait que j'ai vu la version thaï du film y est peut-être pour quelque chose car la version sortie en France semble raccourci d'une bonne vingtaine de minutes. Si on ajoute à cela une VF standard pour les films d'action et la musique rajouté par Europa, j'entrevois déjà le massacre...
Rage of wwf!!!!!
Pourquoi il a été traduit comme ça ce film???? un beat them up sympa. Mais l'époque de la mégadrive ça date. La touche écolo donne un aspect film pour enfant bien venu. Un espèce de mix entre street of rage et dumbo en quelque sorte.
Pour les nostalgique !
Croisement entre un Jakie Chan fin 80 début 90 et d'un bon vieux "Beat Them All".
- Jackie Chan pour les cascades, les prouesses physiques, l'utilisation du décort.
- "Beat Them All" pour la succession des combats, les level avec boss final, les corps des adversaires vaincus que disparaissent comme par enchantement : )
Jouissif !
Une soupe aux crevettes riche en protéines (mais aussi en matières grasses).
Globalement ce guerrier néléfant se situe peut être un poil au dessus de Ong bak. En ce qui concerne le scénar' c'est tout aussi neu-neu, les personnages sont inexistants (il sert à quoi le flic ? et la fille ?...) et les scènes s'enchaînent n'importe comment (ce qui fait, qu'a certains moments, on est à deux doigts de ne rien piger à un scénario pourtant simplissime). Mis à part ça, la photo est souvent dégueu et, quand ça ne bastonne pas (ce qui est plutôt rare, encore heureux !) L'honneur du dragon est d'une nullité affligeante (voire la scène du bain de boue que l'on pourrait, façe à tant de maîtrise cinématographique, renommer Joy à Sydney )...A ce titre la première demi heure, entre les scènes d'exposition réalisées par l'office du tourisme thaï et l'incompréhensible poursuite en bateaux (montée par Leatherface), s'avère plutôt pénible.
Donc L'honneur du dragon est exactement comme Ong bak, c'est à dire un gros Z des familles bénéficiant de scènes de baston jouissivement bourrines et portées par un athlète surhumain et des cascadeurs scuicidaires ?
Wé ! Sauf que sur ce dernier point, Tom yum goong fait plus fort qu'Ong bak...Les combats, contrairement au reste du métrage, font preuve d'une mise en scène un poil léchée (enfin, c'est pas OUATIC ou Fist of legend, mais ça reste correct) comme nous le prouvent les 2 plans séquences (celui dans le hangar -avec les tramways- m'a vraiment impressionné car plus fluide que le second, pourtant pas mal du tout) ou le combat (magnifiquement chorégraphié) contre le capoeiriste. En résumé on dira que les exploits du père Tony sont largement aussi impressionnants que dans Ong bak, à la différence près qu'ici la réalisation suit un minimum. De même les affrontements sont plus fun et variés pour la simple raison que dans Tom yum goong on alterne combat chorégraphié (ce qui manquait à Ong bak...Voire la scène dans du temple) et démasticage en règle (la géniale séquence dite des 100 membres cassés)...De même les adversaires qu'affronte Tony Ja sont plus graphiques (le rasta scarifié, la montagne de muscles etc...) et offrent des techniques plus variées que dans le précédent film de Prachya Pinkaew.
En gros, Tom yum goong c'est 40 pour cent de Z crétin (bien cu-cul la praline par moment) et mal branlé contre 60 pour cent de bastons "over the top" à la fois félines et carrément brutales (et jamais trop répétitives).
faut toucher au éléphants de tony
il y a de trés bonnes cascades et de très bons combats assez violent ( comme en témoigne la scène ou Tony Jaa ce bat contre centaines de gars, ont rarement vu autant de pétage de membres à la suite)
Ong Bak 2
Même realisateur (mauvais...)
Mêmes acteurs
Même histoire (enfin presque...)
Même combats (nombreux, efficaces et bourrins à mort...)