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Le Tombeau des Lucioles

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les avis de Cinemasie

18 critiques: 4.58/5

vos avis

79 critiques: 4.42/5



MetalSeb 5 Un chef d'oeuvre
Tenebres83 5
Gaetan 5 Le film d'animation le plus boulversant de l'histoire
Ikari Gendo 5 Qui peut voir ce film sans pleurer ?
Astec 5 Chef d'oeuvre statistiquement démontré !
Ordell Robbie 5 Chef d'oeuvre poignant
==^..^== 4.75 C'est beau la tristesse
Junta 4.75 Chef d'Oeuvre sur la guerre et ses horreurs, bouleversants.
jeffy 4.75 en plein coeur
MLF 4.5
Arno Ching-wan 4.5 Totoro, au secours ! !
Ghost Dog 4.5 L'émotion à fleur de peau...
François 4.25 Le drame parfaitement rendu et sans cesse renouvelé de la bêtise humaine
Kame 4 Meurtrissures de la guerre
Xavier Chanoine 4 Un classique du coup de gueule.
Alain 3.75
drélium 3.75 réaliste, magnifique mais trop triste voir larmoyant
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Un chef d'oeuvre

Il n'y pas grand chose à dire, ce film est incontournable! Il y a tant d'émotion ... Et puis on s'attache tellement à ces 2 enfants...

22 juillet 2002
par MetalSeb




Le film d'animation le plus boulversant de l'histoire

Que dire de plus que ce que les autres ont dit. Ce film ne se regarde pas, il se vit tristement. Ces deux bambins sont si attachants, ce qui rend leur malheur plus horrible: la perte de leur mère, la lente chute inexorable vers la mort par manque de nourriture et de soins médicaux.

Seul le dessin anime pouvait arriver à ce résultat et quel résultat ! Nous sommes très, mais alors très loin de la galaxie Disney où le monde est merveilleux, au contraire, nous sommes bien sur terre. Ce film nous montre ce qu'il y a de pire chez l'homme : égoïsme, nationalisme et folie meurtrière.

Certaines images sont fortes, poignantes et bouleversantes, qui laisse le spectateur sonné, sans voix.

Je ne dirai rien de plus, il ne vous reste plus qu'à le regarder pour comprendre. Comprendre la bêtise des hommes, l'ignomie de leur situations et surtout de leur lente mais inéluctable déshumanisation.

Je finirai simplement par le mot galvaudé par tant d'utilisations : chef-d'œuvre.



19 décembre 2000
par Gaetan




Qui peut voir ce film sans pleurer ?

Attention : ne pas regarder en cas de dépression passagère ! (je cherche à vous éviter le suicide...)... Mais aussi : attention, chef-d'oeuvre !

Toute plaisanterie mise à part (d'autant plus que ce film ne s'y prête pas vraiment…), Le tombeau des lucioles est réellement l'une des œuvres la plus triste et poignante qu'il m'ait été donné de voir. Vous me direz qu'à cela rien d'étonnant : ce film montre la vie et la guerre, tout simplement ! Je pense que l'on ne peut prendre ce film que comme une gifle si l'on a un minimum de sentiments et de compassion. A l'image d'Il faut sauver le soldat Ryan, quelques conclusions s'imposent : la guerre est une chose ignoble, indescriptible, pleine de souffrances et d'horreurs, et l'homme est capable des pires bassesses... Cet effet est renforcé ici dans la mesure où les personnages principaux sont des enfants. Un film sur l'indifférence, la déshumanisation, l'exclusion... Mais aussi les joies simples, dont on peut priver des enfants pour les besoins de "causes" que certains responsables jugent "grandes" !

Seuls des Japonais pouvaient réaliser un tel film : du début à la fin, une chute, de catastrophes en catastrophes pour déboucher sur la mort... Ajoutons à cela une réalisation impeccable, une utilisation au plus juste de la musique (reprendre les même thèmes pour les scènes tristes que ceux utilisés auparavant dans les moments de bonheur ne manque pas son effet…), pour obtenir plus qu'un film à voir, un classique !







Chef d'oeuvre statistiquement démontré !

Lors d'une projection du film en présence de Takahata, le jeu avec un certain ami avait consisté à esquiver la projo en question - trop dur - pour aller bouffer au resto, revenir avant la fin et s'incruster à la suite de Takahata, se poster dans des fauteuils juste devant le passage menant à la sortie, et regarder les gens qui partaient pendant les questions/réponses avec un public en majorité lambda : pas un visage qui ne soit marqué d'une façon ou d'une autre, femmes, enfants, vieillards, hommes virils ou non... , tous. Un grand moment de rire sadique pour nous et la preuve satistique et scientifique auprès d'un échantillon conséquent de sujets de la chef d'oeuvritude de ce film. Tous, tous marquaient le coup, qui avec des larmes, qui avec des reniflements, qui en tentant de se recomposer une attitude... " Regarde, regarde, regarde lui ! ", " et elle, et elle là ! Elle pleure aussi !", " et l'autre, et l'autre là, regarde ses yeux",  "les pauvres, ils ne savaient pas...".  Une bonne façon de redécouvrir le film.

24 avril 2008
par Astec




C'est beau la tristesse

Comment peut-on écrire une histoire aussi triste. C’est terrible. Mais c’est tellement bien fait. Et ce ne sont pas seulement les sentiments qui unissent le frère et la soeur qui sont poignants, mais aussi tout leur environnement qui est incroyablement beau. Mais malheureusement tout est rempli d’une force invisible et froide qui entraîne Satsuki dans sa maladie.

Comme quoi, ce ne sont pas forcément des combats sanglants qu’il faut montrer pour faire comprendre aux gens que la guerre est quelque chose de terrible et de cruel.



09 octobre 2001
par ==^..^==




en plein coeur

c'est comme ca que l'on prend ce film. et il y laisse une trace profonde (une cicatrice?) au point que c'est certainement le film que j'ai le plus de mal a revoir. inoubliable.

23 décembre 2002
par jeffy




Totoro, au secours ! !

Parmi le monceau de films consacrés à la guerre, deux gros sous-genres se dégagent. D’abord les plus nombreux, ceux qui montrent le point de vue des soldats sur le front, et les autres, plus rares, qui traitent des civils et s’attardent sur les dommages collatéraux (1). Dans Le tombeau des lucioles, on prend ces derniers en pleine face.

Le spectateur lambda étant bien souvent davantage titillé par le côté spectaculaire et belliqueux du premier sous-genre abordé ci-dessus, il est plus difficile de lui faire visionner une glauquerie courageuse appuyant là où ça fait bobo. Dans « Le tombeau… », différents atouts sont mis en avant pour attirer et sensibiliser davantage les foules. Les apparats du DA, Ghibli, Myazaki pas loin et une histoire d'enfants, tout est mis en œuvre pour faire pleurer le chaland. Ainsi, à l'identique du français et universel Jeux interdits de René Clément, le pathos s’installe durablement. Les deux mômes jettent sournoisement leurs hameçons vers nos yeux, visent bien les glandes lacrymales et tirent dans la foulée leur fil de pêche pour qu’on chiale tous comme des gonzesses. Ils ne nous laissent aucune porte de sortie, pas même celle d'une télécommande condamnée par la mention « Oeuvre d’utilité publique » à ne pas être utilisée sous peine d'être taxée d'outil révisionniste fasciste.

Le récent Nobody knowsavait pompé le final du DA de TAKAHATA Isaosans bénéficier d’une narration aussi pointue: Spoiler dans les deux cas, une valise sert de cercueil pour faire disparaître une enfant décédée Fin spoiler, mais il avait pour lui de traiter la pauvreté sans avoir la guerre - excuse globale toute trouvée - en toile de fond. L’état de pauvreté n’est pas seulement un manque d’argent, la chute sociale est écœurante et la situation de ces gamins en marge de la société affreusement bien rendue. C'est particulièrement le cas dans une scène où d'autres enfants viennent fouiller le refuge de nos deux victimes. Ils se moquent de leur habitation, de ce qu'ils y mangent. Ces gosses/figurants ne sont pas stéréotypés au point de rendre la chose manichéenne, leur comportement est bêtement compréhensible, salement humain et achève de rendre le tout bouleversant.

Traumatisante, la courte nouvelle de NOSAKA Akiyukil’est un peu moins. Assez crue, sans fioriture et présentant un scénario prêt à l’emploi, elle distille moins d’émotion mais donne les bases à Takahata pour broder son film comme il l'entend, prouvant une nouvelle fois que l'adaptation d’une nouvelle est généralement plus réussie que ne l'est celle d’un pavé de 1000 pages. Le film retranscrit intégralement le livre, y ajoutant intelligemment des éléments narratifs propres au cinéma (gestion du temps, musique…), des décors et tous les détails visuels de l’époque.

Comble de l'horreur, les Studio Ghibli ont conçu ce Tombeau très peu de temps après la naissance de son frère jumeau, l'ultra positif Mon voisin Totoro. Les héros sont également deux gamins dont la mère est malade, l'enfant la plus jeune a exactement les mêmes mimiques que son binôme sous les bombes et on y parle aussi d'un camphrier géant - même si cela reste à l'état d'anecdote dans le TDL. Dans, Totoro, une grenouille rigolote passe devant une héroïne qui attend le chat bus. Dans Le tombeau (...) c'est un crabe sur une plage qui se promène jusqu'à un cadavre allongé entre deux barques, mouches à l'appui. Dans Totoro, la maman s'en sortira et tout ira bien, le gros nounours veille au grain depuis son arbre. Dans Le tombeau (...), Totoro ne vient jamais, aucun gland magique n'est là pour faire pousser de quoi manger, les gros câlins poilus sont prohibés, les parapluies-feuilles sont tous en rupture de stock et le chat-bus, en grève, est remplacé par un train qui emmène les âmes mortes on ne sait où. Néant, désespoir, nada, queue dalle, la grosse peluche se fait salement désirer.

(1) Pause hors sujette à bonne humeur concernant le film « Dommage Collatéral » avec Arnold Schwarzenneger : « Collatéral peut être, dommage sûrement » critiqua joyeusement le magazine Télécinéobs.



26 août 2005
par Arno Ching-wan




L'émotion à fleur de peau...

L'animation japonaise est la seule au monde véritablement capable de s'adresser aux adultes, ce n'est pas nouveau (comparez Astérix (France), les productions Disney (USA), et Ghost in the Shell (Japon) ...), même si c'est l'enfance qui est ici mise en évidence. Personnellement, j'avoue avoir rarement vu un dessin animé (et même un film) si bouleversant et si marquant.

Le fait est que dans l’œuvre de TAKAHATA Isao, on ne prend jamais le spectateur pour un gosse en lui assénant de jolies chansons et de bons sentiments, mais qu'on le considère comme un adulte responsable de ses choix et de ses idées, et qu'on le pousse à porter un jugement sur les exactions d'autres adultes, qui infligent à des enfants, par définition êtres purs et innocents, peines et tortures diverses. Et ici, les politiciens nippons, bornés et intéressés, sont autant dénoncés que les bombes lancées sans discontinuer sur les villes japonaises par des militaires américains fanatiques et sans scrupules. En cela, le thème évoqué est universel et intemporel.

A moins d'avoir un cœur de pierre, on ne peut résister bien longtemps aux bouilles d'anges de ces 2 gosses, victimes principales de la guerre et de la bêtise des hommes. Il n'est d'ailleurs pas interdit de verser une larme. Il faut voir Seita, du haut de ses dix ans, tenir courageusement le rôle difficile de père et de mère pour sa petite sœur de 5 ans, essayant de la nourrir et de la soigner tant bien que mal. Mais bien sûr, rejetés par la société, leur issue sera fatalement tragique.

Soutenue par une richesse de l'animation sidérante, par des mélodies chargées d'émotion et une poésie raffinée (cf. la symbolique des lucioles), Le tombeau des lucioles est, comme vous l'aurez compris, un dessin animé à ne rater sous aucun prétexte !



23 avril 2008
par Ghost Dog




Le drame parfaitement rendu et sans cesse renouvelé de la bêtise humaine

Inutile de rajouter des paragraphes aux autres critiques. Je tiens simplement à signaler l'utilisation très judicieuse de la musique dans ce film. Comme dans la plupart des excellents drames, l'émotion ne naît pas toujours d'une musique très dramatique et larmoyante, mais au contraire d'une musique calme et joyeuse. On garde donc le même thème tout au long du film, et notamment lors des scènes joyeuses au début. Lorsqu'on le réutilise lors des scènes dramatiques, il souligne un peu plus la rupture que constitue le drame. C'est le cas dans Le Tombeau des Lucioles tout comme dans d'autres films du même genre (Une Balle Dans la Tête entre autres).

C'est un procédé que j'apprécie tout particulièrement car il ne cherche pas à tirer des larmes comme lorsqu'on utilise des violons et de la musique triste. Ici c'est la réalité de la situation et du drame qui va vous frapper, l'immensité de la bêtise du comportement humain. Il n'y a pas vraiment de coupable à désigner en particulier, pas de méchants américans qui bombardent les innocents, pas de méchants japonais cupides. C'est un peu tout ça en même temps sans chercher à exagérer les torts de quelqu'un en particulier. C'est donc beaucoup plus réaliste et traumatisant car on aime bien se trouver un responsable et tout lui mettre sur le dos. Ici ce n'est pas vraiment possible sans prendre une part de cette responsabilité simplement par le fait d'être un homme ou une femme vivant dans le même monde qui a créé le drame de ces deux enfants.



01 mars 2001
par François




Meurtrissures de la guerre

Les studios Ghibli nous offrent encore une fois une perle précieuse. Tiré de "Hotaru no hata" de Akiyuki Nosaka ("la tombe aux lucioles", éditions Picquier Poche), ce film est une mise en image de l'histoire de deux laissés pour compte. Le propos, comme dans "Les 3 Adolf" d'Osamu Tezuka, n'est pas tant de juger les agissements de certains pendant la seconde guerre mondiale, mais d'en montrer certaines horreurs.

Et la pire horreur qui puisse exister c'est la déshumanisation. Deux possibilités : ne vivre que dans la haine (Les 3 Adolf), être mis au ban de la société (Le tombeau des lucioles). Seita et Setsuki n'ont pas été mis à l'écart par la faute de quelqu'un en particulier, non. On pourra bien sûr reprocher l'attitude (compréhensible) de la tante. Mais il faut voir que ce qui est représenté est seulement une histoire banale pendant la seconde guerre mondiale au Japon; Banale au sens de la diffusion de ces cas. Il n'en reste pas moins que cette histoire est horrible.

Le pire est de voir les regards que les fantômes de Seita et Satsuki portent sur leurs vies. Des regards vides, sans expressions. Ils n'auraient pas vécus à ce moment là, personne ne s'en serait aperçu. De leur vivant ils étaient déjà des fantômes. Alors comme cette boîte de bonbons, synonyme tour à tour de joie et de mort, leurs vies passent, dans l'indifférence générale.

Je ne redirais rien sur les qualités techniques de cet anime (Benjamin le fait bien), je ne ferais que confirmer ce qui est dit avant. Il faut voir cet anime, et ne pas le regarder comme un dessin animé, regardez-le comme le film d'une vie trop courte.



09 avril 1999
par Kame




Un classique du coup de gueule.

On connaît les réalisateurs japonais, au niveau de l'animation, pour leur humanisme, leur sensibilité à l'écologie et leur grande bataille pour la survie de l'espèce humaine. Le tombeau des lucioles est un triste pied de nez aux organismes de terreur. Se déroulant à la fin de la 2nd guerre mondiale, durant l'opposition USA/Japon, le tombeau des lucioles nous narre l'errance de 2 enfants, séparés de leurs parents à cause de la guerre qui éclate au pays. Les bombes tombent comme à Gravelotte, détruisent tout et créent un effet de terreur permanent sur les différentes régions touchées. Les gens quittent leur logement, laissent tout à portée des brigands, abandonnent leurs biens pour tenter de trouver une lueur d'espoir parmi les cadavres qui jonchent le sol. La terreur est présente, les enfants perdent leur mère. On ne sait pas où est le père, il semblerait qu'il soit sur un bateau pour le soutient de la flotte japonaise. Perdus, orphelins de tout, ils trouvent refuge chez leur tante. Une sorcière oui, toujours à râler et à critiquer les gosses encore sous le choc de la guerre. L'adulte ne comprend pas et préférerait qu'ils bossent histoire d'aider les plus courageux qui défendent le pays. Tu ne veux pas travailler? Et bien tu ne manges pas! C'est comme ça et pas autrement. Ils fuient le logement, errent sur les routes abandonnées. La faim arrive, la maladie commence à ronger la petite soeur affaiblit mais toujours là pour s'amuser. L'air de rien elle nous fend le coeur cette petite. Le grand tentera de ramener à manger, de puiser dans les économies de leur défunte mère, quelques 6000 yens. Puis à sec, volera dans les champs quelques jeunes pousses et tomates afin de nourrir la petite, toujours plus faible de jours en jours, jusqu'à l'issue finale qui était évidente. Elle n'a pas tenu. Véritable critique de la guerre ou alors, simple récit autobiographique, Le tombeau des lucioles est un "non" à la guerre des plus forts. Le film est cru, ne nous épargne pas la vision de cadavres dévorés par les asticots, non, il n'hésite pas. Il n'hésite pas et le fait bien puisque c'est le but. Choquer pour faire comprendre. Choquer n'est pas forcément mal, tout dépend de quelle manière on s'y prend. Takahata est un poète, un artiste, et par le biais d'images d'une poésie rare, démontre les méfaits et la violence de la guerre. Les lucioles sont l'espoir, ou quelconque façon d'oublier la guerre. Une bien jolie image, d'une tendresse quasi absolue, contrastant vivement avec la dureté des propos et le destin finalement déjà tracé des deux orphelins : la guerre les a eu. Les + : - Densité des propos - De bien belles/tristes images - Les deux orphelins, très attachants Les - : - Très difficile mais l'effet est voulu

31 mars 2006
par Xavier Chanoine




réaliste, magnifique mais trop triste voir larmoyant

une histoire ultraréaliste (étonnant pour un ghibli), déchirante, d'une tristesse à mourir. Vraiment trop triste.

par drélium


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