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3.67/5
Tokyo Godfathers
les avis de Cinemasie
7 critiques: 3.68/5
vos avis
35 critiques: 3.82/5
Trois Hommes et un Couffin chez les SDF...
Quelques mots sur Tokyo Godfathers, on y reviendra plus en détails à l’occasion de la sortie prochaine du film en France.
Pour ce troisième long métrage exit les structures narratives en trompe l’œil et la sophistication apparente, exit les réflexions vertigineuses sur la notion de réalité et bonjours la « vraie » vie. Film au sujet social Tokyo Godfathers nous dévoile une nouvelle facette de son réalisateur, un homme préoccupé tout autant par ce qu’il se passe dans la tête (au sens « noble ») que dans la rue. Conscient de la gravité de son histoire Kon décide de la traiter sur le ton de la comédie exaltante « à la Capra » non pas pour mieux faire « passer la pilule », mais plus vraisemblablement pour restituer d’une façon plus fidèle ce qu’on pourrait nommer la « dialectique » du bonheur dans le malheur ; ou comment ne pas se confiner sur un seul plan. Encore une fois le réalisateur aborde là des terres laissés thématiquement en friche par le cinéma d’animation grand public (et qu’il avait déjà abordé, indirectement, dans un de ses mangas en collaboration avec Otomo Katsuhiro : World Apartment Horror) : la misère urbaine et sociale, le chômage et ses conséquences, la place de l’immigration... Sans tomber dans le pamphlet et prenant soins d’offrir un récit aussi amusant et enlevé dans son rythme que sérieux dans son sujet, Satoshi Kon accouche de son film le plus léger jusqu’à maintenant mais pas forcément le plus simpliste : les personnages sont profonds, l’arrière plan riche contribue à donner une vision plus subtile des faits (même un tueur philippin engagé par les yakuzas vie une vie...), le sens du rythme –qualité essentielle de la comédie- est maîtrisé jusqu’au climax euphorisant.
Fort d’un budget qui a doublé par rapport à Millennium Actress (voir interview), Tokyo Godfathers présente également une tenue technique en nette progression avec des décors urbains –la ville est ici actrice au même titre que les personnages- saisissant de réalisme mais jamais terre à terre. Comédie oblige le traitement graphique des personnages, s’il reste dans le style du réalisateur, offre un aspect caricatural plus prononcé avec des « gueules » parfaitement hilarantes... Encore une preuve de la virtuosité de l’auteur qui, si elle n’est pas aussi émouvante ou dérangeante que dans ses films précédents, compose quand même avec des parts d’ombre (le passage à tabac dans le parc) et de lumière (le final en apesanteur) tout en remplissant parfaitement son objectif de comédie familiale.
un joli conte de Noel néanmoins un peu décevant en regard des précédents Kon
Le hasard des sorties DVD et des festivals peut parfois influencer défavorablement la perception d'un film. En particulier quand on découvre la meme année Tokyo Godfathers et Millenium Actress de Satoshi Kon. Parce que, oui, Tokyo Godfathers est très supérieur à pas mal de films (merme d'auteur, en particulier ceux de la sélection cannoise cuvée 2003) vus en salles cette année. Sauf que cette supériorité relative ne pèse pas beaucoup au regard de ce qu'on pouvait attendre de Satoshi Kon suite à un Millenium Actress démontrant une maitrise sans faille de l'approche postmoderne et référentielle du cinéma. Et si Kon a abandonné ici la déconstruction narrative qui a fait sa réputation, il ne semble pas avoir abandonné le jeu référentiel: le pitch en forme de Fils du Désert chez les SDF et surtout une grosse influence Capra (la mention d'un John Doe dans les dialogues, le coté conte de Noel et les anges qui ne sont pas sans évoquer la Vie est Belle, une certaine naiveté assumée), Kon partageant avec le cinéaste la capacité à faire des films de "bons sentiments" ne sombrant jamais dans la mièvrerie. L'avantage de cette approche moins déconstruite, c'est de laisser le temps d'apprécier le talent de metteur en scène de Satoshi Kon: usage pertinent des fondus enchainés, de divers types de zooms (très discrets ou plus visibles), sens du cadre soufflant, Kon maitrise parfaitement la grammaire de la bonne mise en scène classique. L'autre élément agréable, c'est le score de Suzuki Keichi bien plus inspiré que celui de Zatoichi: un score bien intégré au récit malgré un usage cliché des accordéons. Rayon scénario, il y a cet art "abracadabrantesque" des "hasard et coincidences" à faire palir de jalousie un Almodovar (plus les rebondissements et les rencontres fortuites faisant progresser le récit sont "gros" plus ça passe), quelques gags très droles, un usage intéréssant mais sporadique de haikus pour commenter l'action et le portrait en creux d'un Japon en récession et dans le doute vu au travers du regard des SDF. Par contre, la représentation de homosexuels dans le film est loin d'etre convaincante: prendre un personnage de travesti digne de la Cage aux Folles, meme si l'effet comique est efficace, cela pourrait passer dans un univers déréalisé mais dans une oeuvre qui entretient un minimum de rapport avec le réel non. Mais vu que le personnage est fortement humanisé par le récit, bref pas réduit à cette caricature, cela finit par balayer les réticences initiales. Pour le reste, c'est bien fait, mignon, touchant, drole. Et si ce joli conte de Noel n'est pas indigne de la filmographie de Satoshi Kon reste qu'on espère le voir revenir à des projets plus ambitieux.
Une petite merveille de Noël
Conte de Noël « à l’américaine », Tokyo Godfathers réunit 3 personnages que la condition sociale (des clodos) et la personnalité (travelo excentrique, vieux bougre qui a lâché femme et enfant, jeune fille traumatisée par son père) rendent attachants et touchants de bout en bout. Plongé dans un Tokyo enneigé et nocturne s’apprêtant à célébrer les fêtes de fin d’année, il parvient à entraîner le spectateur dans une aventure aux rebondissements et à l’humour – parfois noir - savamment dosés : la scène où le vieux barbu ferme les yeux de son copain qui vient de mourir est par exemple une excellente trouvaille. Comme dans un film de Capra, l’amour de son prochain imprègne l’histoire, le sentiment que chaque vie est précieuse et que l’on doit tous vivre ensemble malgré tout (le barbu exprime son soulagement lorsqu’il apprend que son ennemi juré s’est remis d’une fusillade à bout portant), et surtout que le courage, l’abnégation et l’espoir peuvent sortir de situations bien mal barrées. Tokyo Godfathers n’est sans doute pas le film de l’année, mais pour tout ça, qu’est-ce que ça fait du bien de le visionner !
Tokyo by night
Au croisement de
3 hommes et un couffin et
Maman j’ai raté l’avion n°32, voici
Tokyo Godfathers de Satoshi Kon !!
Sévère entrée en matière pour aborder une œuvre du maître, l’homme derrière les diamants bruts Perfect Blue et Millennium Actress. Reste qu’en effet et bien que l’on passe un agréable moment devant ce divertissement de qualité, il est difficile de s’intéresser véritablement à l’histoire, un conte moderne pour enfant à la trame plus que classique. Rien ne sert d’être alarmiste pour autant, la série qui a suivi est une véritable merveille, simplement ici tout sent le préfabriqué, la formule hollywoodienne appliquée. On trouve ensemble un clochard, un travesti et une femme, tous un peu paumés, qui vont chacun se retrouver en essayant de sauver une gamine le soir de Noël. Au-delà de la critique facile d'un genre qui n’a rien de honteux en soi, reconnaissons qu’il y a quelques baisses de régime dans une histoire qui se devrait d’être pour le moins haletante. Ajoutons à cela des poncifs lourds sur chaque personnage, en particulier la vie de l’homosexuel de service, personnage trop décalé et à la présence peu justifiée dans un film pour enfants. Maintenant et sachant que le milieu général de la critique n’est pas réputé pour sa glorieuse hétérosexualité, on peut aisément s’attendre à ce que la remarque précédente fasse jazzer. Et comme quand le jazz est là, très souvent la java s’en va, dès lors un débat là-dessus semble relativement incongru. La grue étant elle-même un animal protégé, hors de question ici et par respect pour le site de se mettre à mal avec la SPA (Socrate, Platon, Aristote) et Green Peace (Alias « Green Tea 2 » en Chine. Pareil mais ils boivent le thé attachés à un rail de TGV). Le poisson étant vraisemblablement noyé maintenant, revenons à notre cher Kon.
Concernant le film il est visuellement splendide, les images de la ville la nuit sont tout bonnement magnifiques. Quant à la musique elle m’a semblé assez quelconque... Rien à dire sur les dessins et la mise en image de l’ensemble, juste qu’à l’arrivée nous avons un film gentiment anecdotique mais au capital sympathie important. A voir bien sûr, mais à placer (pour l’instant) en bas de liste des œuvres d’un des piliers de l’animation japonaise en activité.
Un bon Kon...
Critique sociale intéressante, soutenue par quelques rayons d'humour. L'oeuvre de Kon est engagée sur pas mal de points. Les problèmes sociaux engendrant une pauvreté et une véritable déchéance, les abandons et vols d'enfant, les querelles de couple, la passion pour l'argent, le suicide, tous sont critiqués par Kon dans cet animé plutôt agréable malgré un visuel très inégal.
Sur une trame basique, où l'on suit 3 clochards (un travlo, un alcoolique et une enfant) dans les rues de Tokyo, Tokyo Godfathers nous prend tous de revèrs en alignant rebondissements sur rebondissements dans une parfaite cohérence. Tous ont des chemins et un passé différents, mais vont se rendre compte à quel point tout les unis. Le travlo est amoureux de l'alcoolique mais ne le dit pas, l'alcoolique ment sur sa séparation avec sa femme, et l'enfant a quitté ses parents suite à une attaque sur son père. Des propos graves, ici alignés et décortiqués avec humour et sincérité.
Plutôt bien réalisé grâce à des teintes sombres très réalistes et à une palette d'effets de lumière parfaitement dans l'esprit de la ville de Tokyo, le film pêche cependant par des visages tordus qui ne me parlent pas et par une gestuelle du travesti plus énervante qu'autre chose. Je préfère la profondeur visuelle d'un Oshi ou d'un Miyazaki dans le genre. La musique n'est pas non plus exceptionnelle, elle semble même anecdotique.
Dans un final hystérique à la 24h chrono, véritable compte-à-rebour du tonerre, Tokyo Godfathers se termine sur un happy-end. On lui reprochera son manque d'émotion et d'identité visuelle. Du même réalisateur, préférez le couillu Perfect Blue.
Les + :
- Scénario sympa et souvent relancé
- Critique sociale louable
- Décors réalistes
Les - :
- Des personnages pas très beaux
- Une musique décevante
- Le manque d'émotions.
Au ciné, c'est un chef d'oeuvre, sur petit écran aussi...
Un ivrogne, un travesti vieilissant et une jeune fugueuse, tous sdf, découvre un bébé abandonné, le soir de noel, en plein Tokyo. Ils le receuillent et décident de retrouver la mère de l'enfant.
Seulement deux projections spéciales en France. Aucune distribution dans les salles. C'est une honte!! C'est inadmissible. Ca aurait été une @!#$, ok, pas de problème mais quand c'est un chef d'oeuvre a ce point, pourquoi?
Bon parlons du film en lui même. Ca commence comme un drame. Un enfant est retrouvé abandonné...que faire? on se retrouve face a a un dilemne dramatique...puis premier éclat de rire...générique...et puis pendant 1h30 on a affaire a une grosse comédie. C'est simple, j'ai jamais autant ri au ciné. mais au delà de ce rire permanent, on a affaire ici a un film original, puisque on voit Tokyo comme jamais avant, c'est a dire par ses gens de la rues, ses délaissés. En gros, parceque on va pas y passer par quatre chemins, ce film est a voir ABSOLUMENT!!!!
Satoshi Kon, après les excellents Perfect Blue et Millenium Actress, nous livre encore une perle. Alors un conseil, ruez vous dans les bacs, il est sorti en DVD!!
Quelques extraits :
"-Padre o madre?
-..." (sur le coup c'est pas drôle parceque il faut entendre mais moi je me marre tout seul davant mon ordi lol)
'-il est mort du sida ton mari?
-non, il a glissé sur une savonnette" (pareil là il faut entendre lol)
"Des gros seins???? Cool!!!!"
PS : j'adore le slogan du film : "Meet the ultimate dysfunctional family"
Fable humaniste
Aprés deux merveilles comme PERFECT BLUE et MILLENIUM ACTRESS,on pouvait craindre une certaine baisse de qualité pour Satoshi Kon,mais son troisième film reste dans le haut du panier.
Ce conte de Noel,citant Franck Cappra et John Ford parvient sans problème à se mettre au niveau de ses illustres devancières.
Scénario simple,mais réservant des rebondissements en veux-tu en voilà,et ou la réalité sociale n'est jamais absente(les clochards tabassés par des jeunes en manque de sensation forte,le monde des Love Hotel,la misère présente au Japon...),TOKYO GODFATHERS présente une galerie de personnages particulièrement attachants et chaleureux,avec un humour constant et une richesse des émotions remarquable.L'espressivité des visages est d'ailleurs vraiment soignée,permettant une identification immédiate avec ce trio de rois mages inédit.Et puis ce film est beau,tout simplement,les plans sont souvent à tomber,comme ce train de nuit traversant la métrople,ou la vision de cette neige omniprésente tout au long de l'histoire.
Maîtrise technique rehaussée par une jolie musique signée Keichii Suzuki,fort différente de son score pour ZATOICHI.
Si cette oeuvre n'atteint pas la perfection totale du précédent MILLENIUM ACTRESS,c'est simplement par une moindre ambition de départ et un niveau de lecture plus immédiat,mais en tant que tel,le film a déjà suffisamment de qualités pour être apprécié à sa juste valeur,qui est trés grande.Et il vient s'inscrire dans la filmographie décidemment passionnante d'un créateur surdoué.
La vie est belle
Une nouvelle réussite majustueuse de l'équipe, qui nous aura déjà pondu les sublimes "Perfect Blue" et "Millenium Actress".
Ce film démontre avec maëstria, que les films d'animation en 2D sont loin d'avoir faits leur temps (comme Disney voudrait bien nous le faire croire après les bides successifs de leurs derniers films dits "traditionnels" sans intérêt aucun) et qu'il existe bien d'autres oeuvres d'une rare qualité en-dehors de l'incontournable studio Ghibli.
"Tokyo Godfathers" est le plus joli conte de Noël depuis "La vie est belle" de Franck Capra.
S'intéressant aux travers de notre société actuelle (la difficile condition des SDF), le réalisateur ne tombe pourtant jamais dans le pathos et s'attache avant tout au portrait sensible (et drôle) de ses personnages. Aussi dure que soit leur situation, chaque chose est résolu avec humour et tendresse jusque dans quelques interventions "divines" non pas faciles, mais parfaitement justifiées au sein même du "conte".
Drôle, attendrissant, plein de rebondissements, l'on ne peut de s'empêcher d'assister à ce tourbillon de positivisme et d'émerveillement les yeux grands écarquillés, tel un petit enfant découvrant le monde.
Un film IN-CONTOURNABLE !!!
Miracle sur les rues de Tokyo !
Superbe film d'animation vu au forum des images en pleine période de fêtes. C'est une belle comédie de Noel à la Frank Capra, dont les protagonistes sortes de l'ordinaires puisqu'ils s'agit de trois SDF, un joueur invétéré, une fugueuse, et un travello marginal qui un jour de Noel trouve dans un tas d'ordure, un nouveau né, dès lors, la folie s'empare de ses trois SDF, entre la travello qui ne rêve que d'être mère et que ce miracle qu'elle considère comme un don de Dieu, le joueur qui ne veut s'encombrer d'une nouvelle bouche à nourrir veut le rendre à la police et la jeune fugueuse qui en a royalement cure de tout cela... Premier film réellement comique de Sathoshi Kon, assez loin de son univers underground (Perfect Blue ou Millennium Actress) quoique ses héros sont des SDF et avouons le, cela est assez hors du commun !! Bon il y a certes trop de coïncidences dans ce film mais après tout n'est ce pas le miracle de Noel....
Un superbe animé, original et social, très recommandable.
Très beau dessin animé de Noël
J'ai bien aimé ce dessin animé, les 3 personnages sont bien étudiés et apportent de bonnes choses au film, sans pour autant qu'il y ait un super héros dans le film.
Passage préféré: les retrouvailles avec la mère.
Une réussite
Voila un manga qui sort de l'ordinaire. Pas de super heros, pas de robot, pas d'explosion mais juste 3 SDF dans la neige à la recherche des parents d'un bébé et qui vont se retrouver confronter à leur propre destin. C'est superbe.
Très joli conte pour les petits mais aussi pour les plus grands ! ;)
Très bon japanimé. Très différent du travail de Miyazaki, Kon Satoshi m'a vraiment enchanté avec cet anime.
Il a d'ailleurs remporté le prix du meilleur film asiatique du festival internationnal du film fantastique de Neuchâtel 2004.
miracle sur la 34ème avenue....
C'est un conte, c'est original, c'est émouvant....vraiment un bon anime à ne pas manquer !
Amateurs de sang, combats ou autres envolées, passez votre chemin !
19 octobre 2004
par
a woo
3 clodos et un couffin
Satoshi KON aime le manga réaliste, chez lui pas de délire techno-cyber-punk, ni de mondes fantaisistes et oniriques, et ce nouvel opus ne démord pas à la règle. Nous plongeant dans un Tokyo pas très reluisant, il nous invite à suivre les péripéties de trois marginaux transformés en "rois mages" suite à la découverte d'un bébé abandonné dans le froid d'une nuit de Noël.
Avec un sujet comme ça l'essentiel est de ne pas tomber dans le larmoyant et la mièvrerie, et l'on est rassuré dès la première scène qui montre nos 3 énergumènes (un travesti, un clodo puant et une jeune fille) s'ennuyer sec dans une messe chrétienne juste pour pouvoir manger à l'œil à la fin.
Le film nous plonge dans un Tokyo pas très engageant où l'ambiance de grisaille des journées de décembre est vraiment bien rendue, d'une part par des décors très travaillés et détaillés et d'autre part par la gamme de couleur très terne choisie, donnant à la ville un aspect très pauvre et sale.
Nos héros évoluent donc dans ce monde assez glauque, où la découverte du bébé est le point de départ d'une multitude de rebondissements toujours inattendus et de rencontres jamais insignifiantes, les faisant se replonger douloureusement dans leur passé. Le spectateur découvrant ainsi difficilement mais progressivement leur véritable histoire.
La narration est donc le point fort du film où l'on entrevoit le talent de Satoshi KON à construire des récits complexes et surprenants, emprunts de réflexions sur notre société, qui rendent cette histoire, parfaitement réalisée, très dense et divertissante.