Ikari Gendo | 3 | Entre policier et fantastique, les ESPER de Clamp proposent un anime de qualité... |
Tokyo Babylon porte indéniablement la patte Clamp. Dans le rendu visuel tout d'abord, avec des nez aquilins, des visages quelque peu anguleux, quelques personnages plus que baraqués (des épaules plus carrées que ce qu'on peu imaginer ! Mokona Apapa ne doit pas détester les gars bien costaud ;-), mais aussi dans l'ambiance générale qui se dégage du résultat final. On a en effet droit à des pouvoirs magiques (même s'ils apparaissent ici comme moins puissant et déstructures) et un univers sombre et gothique (bien que plus réaliste que dans bon nombre des œuvres du groupe). Le chara-design de certains personnages a beau me choquer quelque peu (visage et taille disproportionnés par rapport à la largeur des épaules pour les armoires à glace…) il est indéniable que le style, graphique comme narratif, a un charme certain et sait imposer un style assez unique.
Une nouvelles rencontre avec des ESPER (ESP pour Extra Sensorial Power), cette fois plutôt sympathiques, pour cette seconde OAV au scénario qui n'est pas sans rappeler celui de Psychometer Eiji. Ces deux produits de la SF de l'archipel proposent en effet le même thème d'auxiliaires de la police ayant le capacité de découvrir des scènes du passé par le contact avec certains objets. Le traitement en est quelque peu différent, avec plus d'humour pour Eiji et l'atmosphère très particulière et les costumes étranges dont Clamp a fait sa marque de fabrique. Sans être réellement original, un peu moins tourné vers la magie et les sciences occultes, ce second opus n'en présente pas moins un scénario bien construit, à défaut d'être véritablement imprévisible (l'épisode de la fin de la mère de Mirei est à ce titre significatif… Qui ne s'est pas douté de la suite ???).
Un scénario solide, bien que prévisible, une touche de fantastique et une atmosphère particulière : tout est là pour faire un bon Shôjo, qui n'échappe là encore pas aux clichés des serments éternels et de la "cavalerie" qui arrive toujours au bon moment. Un résultat intéressant, qui plaira même aux garçons…