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2.91/5
The Big Swindle
les avis de Cinemasie
3 critiques: 2/5
vos avis
12 critiques: 3/5
The big foutage de gueule
Mal filmé, acteurs horripilants - YEOM Jeong-Ah en tête -, scénar tout pourri, twist à balles-deux que tu repères au bout de 10 minutes de film (véridique!), la palme étant décernée haut la main à la BO, sombre machin électropourri répétitif ressemblant aux reprises de "la lettre à Elise" en musique d'attente au téléphone vous voyez. Aspirine obligatoire en fin - voir carrément en milieu - de séance. Pour le DVD, encore un joli coffret avec un truc marron qui sent pas bon dedans...
Voila un film comme je les aime.
The Big Swindle est un film d'un genre très à la mode en ce moment : le braquage intelligent. Pour les amateurs de cinéma américain on peut comparer à deux films récents qui sont Ocean's Eleven, de Steven Soderbergh et Braquage à l'Italienne de Gary Gray. En gros plus question de taper violement dans la caisse et partir en courant ; le but est d'entrer dans la banque, sortir avec l'argent sans que personne ne s'apercoive de rien. Evidemment si c'était si simple il n'y aurait pas de suspense, et là en l'occurence on apprend dès le début du film que le principal protagoniste du vol finit sa poursuite au fond d'un ravin dans une voiture en flamme ; la police remonte donc le fil pour retrouver tous les complices, et surtout, l'argent.
Le film étant basé sur l'enquète et donc la déconstruction des événements, on assiste à de nombreux flash-back où on voit évoluer la préparation au casse et d'un autre côté on voit l'enquète réelle des policiers avec le frère du principal voleur (qui était dans la voiture) et une fille mouillée dans l'affaire. Le scénario est très bien construit et a le mérite de n'être jamais lent ; pas mal de rebondissements bien placés malgré une révélation plutot attendue, mais qui heureusement est moins importante que ce qu'on aurait pu croire. Les dialogues se permettent également de nombreuses touches d'humour, surtout sur le début, et les acteurs sont vraiment bon ; c'est d'ailleurs la première fois que je trouve bonne la prestation de Park Shin-Yang. Yeom Jeong-Ah aussi assure dans le rôle de femme fatale, ce qui lui change de son personnage aux allures psychotiques dans 2 Soeurs et Lee Moon Shik fait toujours aussi bien le guignol.
Donc un bon film, plein de rebondissements, bordé d'humour et très bien interprété.
10 juillet 2004
par
Elise
Académisme Cool
Sans touche asiatique ce The Big Swindle? Probablement. Disons plutot académique. D'une forme d'académisme contemporain, celui d'un certain versant du cinéma de genre: la comédie policière cool. Cool ces speech sur les différences entre les vins ou sur le terme "kafkaien". Cool les penchants cabotins du casting évoquant les travers d'un certain versant ironique/parodique du cinéma de genre des années 90. Cool cette déconstruction narrative et ces rebondissements malins. Cool ce score jazzy décalé. Cool ce classicisme de Soderbergh du pauvre. Cool ces affèteries publicitaires telles que l'usage du split screen ou des superpositions d'images afin de superposer divers niveaux temporels dans le meme plan. Cool cet usage très publicitaire du ralenti lorsque les voyous arrivent en groupe. Mais en meme temps terriblement convenu comme ces caméras à l’épaule en forme de cliché visuel indie quand elles ne sont pas du cliché visuel de cinéma d’action gachant la lisibilité des scènes d’action du film. Ce n’est pas que the Big Swindle soit vraiment détestable. Il se regarde d’un bout à l’autre sans ennui ni enthousiasme comme un pur produit manufacturé.
C'était quoi déjà?
Je me souviens que ce film ne m'a pas plu et l'histoire ne m'a même pas marquée... Très beau coffret en tous cas, très décoratif, dommage que le film lui soit si peu en adéquation. A voir une fois maximum!
Vu par hazard, bonne surprise.
Même si, techniquement, le film n'est pas parfait, voire même peu original, c'est un excellent divertissement. Mais si j'ai été concquis durant le déroulement de l'histoire, ce ne fut pas sans me rapeller l'ambiance
disco de Snatch, d'où, à mon avis, le manque d'originalité. Ceci dit, nous avons affaire à un film coréen, donc à un rythme souvent calmé par la taciturnité (ou plutôt la timidité maladive des coréens en général) du frêre du héro...
A voir, à l'occasion.
Un thriller sans âme...
"The Big Swindle" possédait pourtant un bon casting : PARK Shin-Yang, YEOM Jeong-Ah, BAEK Yun-sik. Seulement lorsqu'un film raconte une histoire d'arnarques, cambriolages et larcins en tout genre, il faut y mettre du style sinon c'est mort. Même avec l'aide de la BO signée HAN Jae-Kwon ("Guns and Talks", "No Blood No Tears", "Silmido", "Arahan"), l'ambiance n'est pas là ; le scénario pourtant intéressant ne tient pas le spectateur accroché à son fauteuil, ça manque de percussion !
Bref, pour moi le film passe à côté de son genre à cause d'une atmosphère générale trop édulcorée et assez fade.
L'histoire comporte néanmoins de nombreux rebondissements qui nous permettent de maintenir le suspens. Au final, un sentiment de "ni chaud ni froid" pour un thriller toutefois agréable.
Sympathique polar ma foi...
Déjà, un début qui augure du meilleur. Une pure course poursuite, accompagné d’un pur générique, sur fond d’une pure musique jazzy. Le reste n’est pas du même niveau, mais reste de haute volée tout de même. On alterne entre enquête et flash-backs sur la préparation du coup. Flash-backs d’ailleurs très bien distillés, avec parfois de pures transitions. Même si le grand coup de théatre du film est prévisible, l’ensemble tient très bien la route. Un polar plutôt léger, sympathique, et finalement a voir !