Gros classique loin des sommets mais tout de même plaisant et très solide.
Énorme classique du chambara nippon de plein pied dans la veine des Matatabi No Mono (les histoires de sabreurs invincibles qui se balladent seuls dans la campagne, débarquent de nul part et défendent l'opprimé avec une certaine distance), ce Zatoichi original est intéressant en premier lieu pour la prestation de Katsu Shintaro, incarnation unique et irremplaçable du personnage pour les japonais, qui jouera dans les 25 suites et même dans la série TV de 100 épisodes. Frère de Wakayama Tomisaburo, le sabreur de
Baby Cart, leur ressemblance physique est assez impressionante. On croirait souvent voir Tomisaburo rasé et aveugle. Mais au delà de leur lien de parenté, de leur flegme commun et de leur visage assez similaire, Katsu use de petites expressions faciales bien à lui, d'un humour discret fait de cabotinages qui ne font rire que lui, d'une politesse, d'une humilité, d'un goût pour l'honnêteté, bref d'une profondeur très particulière à ce sabreur mythique.
Zatoichi partage de nombreux points communs avec son prédécesseur Yojimbo, hors mis le handicap du héros. Le contexte est à peu près le même hors mis le sabreur loyal et respecté qui travaille pour le camp adverse et qui est malade, concept que l'on retrouvera dans Baby Cart III.
Cependant Yojimbo est beaucoup plus cadencé, rythmé et humoristique. Zatoichi reste sombre et critique vis à vis de ces guerres de clans sans fondement, malgré l'humour du sabreur tout personnel. L'ensemble est moins porteur et les personnages secondaires sont très loin d'être aussi croustillants mais le plaisir est là et bien là grâce à Shintaro Katsu avant tout. Les points communs entre ces deux films sont tellement nombreux qu'ils donneront même naissance à un crossover nommé Zatoichi meets Yojimbo, mais il faut bien avouer que ce premier Zatoichi n'est pas à la hauteur du chef d'oeuvre de Kurosawa.
Film phare du thème récurrent des guerriers handicapés, ce Zatoichi se suit bien malgré tout pour peu que l'on soit un minimum familiarisé avec l'ambiance et la lenteur des chambaras traditionnels. La mise en scène est assez belle avec de beaux instants fixes (plans rapprochés de Zatoichi à l'écoute...) mais encore trop peu expérimentale. Très peu de plans nourrissent une beauté comme il peu y en avoir dans Le sabre du mal ou même le bien plus vieux Légende du grand Judo.
Passons à la vision du fan d'action et ce qui l'intéresse, les combats. Évidemment, sabreurs japonais obligent, il faut attendre le final pour découvrir le seul un peu plus développé. Il n'y a que 2 combats au total et le premier ne durent que deux secondes le temps de sortir le sabre et de le ranger. Là encore Yojimbo est un étalon parfait pour se donner une idée. Pas de sons de tranchade, le bruit du mouvement est le seul présent, point pas très génant. La chorégraphie est quant à elle plus dur à avaler. Même avec l'indulgence des premières scènes d'action de chambara, il est indéniable que les mouvements des corps dans Yojimbo sont plus naturels et plaisants. Par contre au niveau sabre, Katsu est doué, très rapide, le mouvement est gracieux mais le côté pataud apparaît en force dans la scène finale, les adversaires en premier lieu. Les positions post-frappe ne sont pas impeccables et semblent même parfois maladroites. Katsu améliorera grandement sa technique par la suite.
La bataille finale entre les deux clans de yakusas ennemis est là encore très comparable à Yojimbo mais ce qui était humoristique dans ce dernier devient assez ridicule ici. Les combattants sautillent, se préparent et soudain tapent frénétiquement en criant comme des enfants qui jouent à la guerre... ça ne colle pas avec la noirceur supposée de la scène. Les décors du premier plan (poutre, porte, murs...) qui cachent consciencieusement l'action sont plus génants que graphiques au final.
Mais finalement, toutes ces approximations n'entament pas réellement l'ambiance et le plaisir de cette histoire classique mais attachante et de ce personnage mythique merveilleusement interprété par l'immense Shintaro Katsu qui transcende de magnifique manière le handicap du héros, et où l'on retrouve déjà un peu du style de Kenji Misumi, futur réalisateur de Baby Cart.
NB : Le dvd wild side propose un mini-sujet de 12 minutes sur le thème des guerriers handicapés plutôt intéressant puisqu'on y retrouve pas moins d'une vingtaine de films nippons et de la vague Hong Kongaise qui découlera de Zatoichi qui vont des sabreur manchot, boxeur manchot aux nullissimes crippled master et Master of the flying guillotine en passant par l'alter ego féminin nippon de Zatoichi et d'autres références japonaises comme le précurseur entre tous, le manchot et borgne Tange Sazen. Un bon petit moment qui prouve une nouvelle fois le savoir-faire de Wild Side.
Signé Misumi
Ce premier volet de la saga Zatoichi vaut d'abord par un scénario posant brillamment le personnage de Zatoichi ainsi que de nombreux éléments appelés à devenir des passages obligés de la série. On se retrouve ainsi avec des scènes de paris, du combat de nuit où l'obscurité devient un atout pour Zatoichi et meme un passage où c'est la ruse et non une arme qui permet à Zatoichi de contrer son adversaire. Les combats chaotiques ou à un contre plusieurs sont présents et il y a fort à parier que tout un pan du cinéma de Hong Kong existe grace à la saga. Quelques grands thèmes de la série commençent également à pointer le bout de leur nez. On voit ainsi déjà la fascination que peut exerçer Zatoichi sur les femmes. Mais aussi ce que les femmes éveillent en lui comme désir de se ranger et sa conscience qu'il n'a pas d'avenir avec elles. Avec ce risque de la mièvrerie que Misumi n'évitera pas toujours dans ses réalisations pour la saga d'ailleurs...
S'y esquisse également un Zatoichi figure errante et solitaire capable de démasquer chez ceux qu'il rencontre l'absence de principes moraux. Ou meme capable de commenter la destinée d'un adversaire avec une distance cruelle comme sur la fin du film: la face noire du héros semble aussi déjà en place. Ce premier volet fait donc figure de laboratoire pour les directions explorées par Misumi plus tard dans la saga. Formellement, le film porte la marque unique du réalisateur de Tuer. On y retrouve ainsi son sens du cadre et sa maitrise classique. Mais égalements des coups de zooms jamais brouillons, du plan rapproché soulignant les capacités sensorielles de Zatoichi, des moments où la caméra quadrille l'espace à brio dans les combats comme hors de ces derniers.
Bien sûr, on est loin de la grace d'un Tuer réalisé la meme année comme des meilleurs Zatoichi signés Misumi. Mais les qualités mentionnées plus haut associées au charisme naissant de Katsu Shintaro en font un des épisodes de la saga à voir en priorité.
S'il ne fallait en voir qu'un...
Certes il ne s'agit pas du meilleur de la série (notemment car Misumi se perfectionnera par la suite) mais celui présente deux grandes différences avec tous les autres.
La première, très formelle, ne peut que sauter aux yeux : le film est en noir et blanc. Et, même si la piètre qualité du grain ne rend pas toujours hommage au travail de lumière, ce support se porte merveilleusement à ce personnage aveugle qui évolue sans cesse entre ombre et lumière.
La seconde est qu'il s'agit du premier opus et qu'il se serait suffit si rien n'avait suivi. En effet, les autres épisodes se placent au sein d'une série et vont donc se poser sur une base acquise ou, au contraire chercher à casser certaines de ces bases pour asseoir leur histoire et explorer certaines facettes du personnage... du moins les bons épisodes, les mauvais se contentant de vaguement refaire ce qui a déjà été fait. Celui-ci se doit de créer cette base et de suggérer ces nombreuses facettes pour nous faire croire à la complexité et cohérence du personnage. En d'autres termes, tout ce qui fera de Zatoïchi ce qu'il est à l'esprit du spectateur est déjà présent dans ce film mais sans y être longuement développé. Beaucoup de ces éléments passent par la suggestion et le non-dit et la qualité du jeu de Katsu ne fait qu'appuyer cette constatation. Certes, nombreux reprocheront le manque de combats ou l'apparent amateurisme de ceux présents... je répondrai que ce n'est clairement pas là que ce trouve le principal intérêt du film mais plutôt dans l'évidence de la naissance d'un mythe. De plus j'ajouterai que je ne suis pas d'accord sur ce jugement négatif des combats ; il est vrai qu'ils font preuve d'une certaine lourdeur mais cela ne fait qu'ajouter à leur réalisme... et j'ai toujours vu une certaine lourdeur, efficace et non maladroite (un peu à la manière d'un tao de l'homme ivre) dans le style d'Ichi.
Bref, nous sommes bien là en présence d'un film au sens entier du terme et non d'un élément d'un sérial.
Ah ouais, quand même...
Réalisation impeccable, de l'humour, très peu de combats mais un duel final sublime (court, mais sublime), et Shintaro Katsu joue comme un dieu.
Le plus dur? Patienter avant de voir le numéro 2...puis le numéro 3...puis le numéro 4...etc.
Le personnage de Zatoichi est bien plus intéressant dans ce film que dans la version de Kitano, qui, du coup, fait un peu pitié...
Zatôichi ou le grand art de la série "à la nippone".
Série de 25 films tournés entre 1962 et 1977 et complétés par un vingt-sixième et ultime épisode en 1989, avec en vedette l’acteur Shintarô Katsu dans le rôle de Zatôichi (ou Zatô Ichi), le masseur aveugle, mi-rônin mi-yakuza. La popularité du personnage de Zatôichi a conduit les auteurs de la série à le confronter, respectivement dans le vingtième et le vingt-deuxième épisodes de la série, à deux autres figures légendaires du film martial : le rônin Kuwabatake Sanjûrô dit "Yôjimbô" (le "Garde du corps"), héros de deux films d’Akira Kurosawa ("Yôjimbô", 1961 ; "Sanjûrô", 1962), interprété par Toshirô Mifune ; et le "Sabreur manchot", héros chinois inventé par le film "One-Armed Boxer" de Chang Cheh (1967), et repris par son premier interprète, (Jimmy) Wang Yu, dans un film interprété et réalisé par lui-même en 1970, "Chinese Boxer" ("Le Boxeur manchot"). Les aventures de Zatôichi ont également fait l’objet d’une série de téléfilms dans les années 70 au Japon.
La cohérence de la série au cinéma tient en partie au petit nombre de réalisateurs à y avoir participé durant les quelque dix années de son existence (si l’on excepte le dernier opus, plus tardif) : Kenji Misumi (6 épisodes), Kimiyoshi Yasuda (6), Kazuo Mori (3), Tokuzo Tanaka (3), Kasuo Ikehiro (3), Akira Inoue (1), Satsuo Yamamoto (1), Kihachi Okamoto (1). Shintarô Katsu a lui-même réalisé deux épisodes (n° 24 et 26).
La série doit aussi beaucoup à son principal scénariste, l’écrivain et journaliste Kan Shimozawa (Matsutarô Umetani), créateur du personnage de Zatôichi d’abord sous la forme d’un roman, et auteur ou co-auteur de 24 épisodes de la série au cinéma.
Le premier film des aventures de Zatôichi donne d’emblée le ton de la série qui va suivre. La mise en scène, sobre et précise, de Kenji Misumi (qui en réalisera six épisodes entre 1962 et 1970) et surtout l’intelligente composition de Shintarô Katsu dans le rôle-titre caractérisent puissamment le cadre et le style d’un chambara de série pourtant pas comme les autres, mêlant histoire, morale, politique et action avec une grande finesse psychologique et un humour non dépourvu de cynisme.
Dans le premier épisode apparaît, tel un homme venu de nulle part, Zatôichi, un masseur aveugle (cette profession était traditionnellement attribuée aux aveugles dans la société japonaise) qui se mêle facilement au monde des yakusa (hommes de main au service de notables) et des joueurs sans être vraiment de leur monde, et qui se révèle être un sabreur maniant sa canne-épée avec une incroyable précision et une effroyable efficacité malgré sa cécité. L’indépendance du personnage s’affirme aussi fortement dès ce premier film (Zatôichi n’hésite pas à refuser l’invitation à dîner d’un notable chez qui il s’est par ailleurs invité pour se reposer !), ainsi que son intérêt passionné pour tout autre sabreur pouvant se mesurer à lui (ici, un jeune rônin tuberculeux et dépressif, auquel Zatôichi manifeste tout de suite compassion et respect, et qu’il tuera en duel à la fin de l’épisode).
En bref, Zatôichi s’impose d’emblée comme un héros profondément moderne malgré le cadre historique de l’action, sans concession aucune ni au conservatisme souvent lié au genre du "film de sabre" ni au nihilisme des versions plus récentes apparues à partir des années 60 dans le cinéma japonais. C’est probablement grâce à ce subtil équilibre que Zatôichi a pu captiver et captive encore le spectateur tout au long de tant d’épisodes, plus encore que par sa foudroyante habileté d’aveugle au sabre. Fascination pour un personnage pas vraiment sympathique, mais immensément troublant par sa farouche énigme et sa sagesse retorse.
Frères de sang
Premier volet d'une longue série, "Zatoichi" est un film exemplaire du chambara populaire. A travers les premiers pas embryonnaires du masseur aveugle, il n'est pas dur de comprendre pourquoi il atteindra un tel culte : le personnage est merveilleusement introduit par un brillant scénario ouvrant très grand les nombreuses possibilités de sa future exploitation.
Tout y est déjà - ou presque. Guerrier solitaire et mystérieux, il n'hésite pourtant pas à lever le voile sur son douloureux passé, le rendant d'autant plus attachant. Rien que la scène d'ouverture expose brillamment ses principaux caractéristiques : parcourant un pont étroit au-dessus d'un ruisseau à quatre pattes, il met en avant son handicap, mais également sa débrouillardise d'avoir trouvé ce seul moyen de passer l'eau. Forcément démuni, il arrive pourtant à se repérer. Suit la seconde scène du jeu du hasard. Tout au long de la saga, Zatoichi n'hésite pas à s'adonner aux plaisirs du jeu. Aveugle, il arrive pourtant à déjouer ses adversaires les plus retors.
La romance amorcée avec une femme est un pur moment de mélodrame, heureusement pas trop appuyé : ayant grandement conscience de son état, il préféra briser le cœur d'une jeune demoiselle pour son propre bien, plutôt que de s'engager dans une relation qu'il sait impossible. Le troisième épisode reprendra d'ailleurs brillamment cet aspect tragique de sa destinée.
Enfin, sa merveilleuse fréquentation avec l'ennemi est un bel épisode exemplaire de la vie de tous les jours : amis un jour, ennemis demain par la seule bêtise d'une guerre au service d'un assouvissement personnel de pouvoir, leur duel final repose entièrement sur un immense respect et code d'honneur mutuel. Magnifique et émouvant !
Mitsumi donne également le ton de ce qui sera la mise en scène dans les oeuvres à venir : quelques inserts larges pour situer l'environnement, il colle pourtant au plus près de ses personnages, les enfermant symboliquement dans un cadrage étroit ou coupé par des éléments du décor. Chaque rencontre entre Ichi et le garde du corps les enferme par un cadrage coupé juste au-dessus de leur tête. Ils sont prisonniers de leur condition, n'ont pas d'"air" pour se libérer. Lors de l'affrontement sur le pont, le cinéaste filme de loin, mais les coupe une nouvelle fois au ras de leurs têtes, mais en laissant de l'espace sous leurs pieds (pont et cours de rivière / terre). Pas d'issue possible, mais le symbole de leur punition d'être sur terre, voire le signe d'une mort annoncée (la terre = tombe).
Le rythme lent typique du chambara, quelques maladresses (scénaristiques, de mise en scène, d'esquisses de personnages inabouties) n'enfreignent en rien la réussite exemplaire de ce premier épisode.
On comprend pourquoi le perso est devenu mythique.
La classe du personnage incarné avec force par un Katsu idéal...
Hors de la présentation du personnage, qui joue de sa condition d'aveugle pour se la jouer roublard par moments (tout en gardant un fond noble mais sans pour autant être un héros, tout en nuances), ce premier épisode présente une histoire d'amitié entre deux hommes pleins de valeurs, jetés au milieu des loups et poussés à un destin tragique.
Seul reproche à faire au film, un petit manque d'action, et celle-ci est parfois un peu confuse quand elle intervient.
Cette introduction à la saga du masseur aveugle est un chambara qui, sans atteindre les sommets d'un Rebellion ou d'un 7 samuraï, reste, dans son classicisme, ultra-efficace.
Un avis contraire: un classique du ciné populaire (mais de mauvais sous-titres)
Je vais donné ici un avis contraire. Ce film est l'un des bon Zatoichi.
Ce qui est intéressant avec cette série, c'est qu'elle suit l'évolution du cinéma Japonais. En effet, ici on garde la structure classique du chambara. C,est à dire l'attente insoutenable du duel final. Bien sur les fans de films d'action ou les fans de Lone Wolf vont être déçu. C'est un film d'un autre age. Au risque de vous étonné, je dirais même plus que le film est beaucoup moins lent que d,autre fait à la même époque.
Les chambara traditionel étaient de mise lente mise en place d,une situation. Le héro devant garder son calme jusqu'a la dernière minute.
De plus, ce filn n'est en aucun cas un film de samourai. Mais bien un film de yakuza. Plus particulièrement, il emprunte au Matatabi No Mono. Genre partciulièrement populaire dans les années 20-30. Des mélodrames racontant les aventures de yakuza vaguabon.
Facile de comprendre le succès de Zatoichi, c,est un mixte de plusieus style.
Visiblement, l'intention première n'était pas de faire une longue série (Ichi donnant son sabre à la fin). Et visiblement le budget est très petit.
Contrairement à certains, j'Ai été touché par le personnage de Ichi. D'une façon typiquement asiatique, rien n,est expliqué, c,est par les actions que l'on suit le personnage. Il s'étoffera au fil des épisodes. De plus, Katsu en rejoutera de plus en plus épais, cedant plus d,une fois au cabotinage. Encore là, je peux comprendre qu'un occidental préfère le Katsu cabotin à celui çi. Subtile est le terme pour qualifier son interprétation. Regardez les muscles de visage, les veines de la jugulaire. Il laisse transparaitre une fragilité, une vulnérabilité que bien des héros n'ont pas.
Ne pas s'attendre donc à un film d'action.Mais plutôt à un Matatabi No Mono et un drame campagnard. Ainsi qu'à un film de gangster.
Bien sur il y a un duel final. Mais comme dans les chambara traditionel, seulement à la fin (voir Harakiri, rebellion, Samurai Assassin par exemple). Il faut bien admettre que Katsu n,est pas encore le maitre de rapitidé qu'il sera plus tard. L'art de tuer en déguainant le sabre est un art difficile. Wakayama Tomisaburo, le frère de Katsu est un expert de kendo qui a même inventé son propre style. Il enseignera l'Art du sabre à Katsu. Ici, les combats son filmé comme dans Yojimbo. C'Est à dire sans "cling, tchang, sploutch". Donc, les combats sont plus terne que ce qu'ils seront bientôt.
En effet, si on regarde les Ninkyo, les jidai-geki tourné la même époque, ils partagent tous une structure similaire, des scènes d'actions plus ou moins réalistes.
Avec le temps, les réalisateurs étofferont leurs films de plus en plus de scènes d'actions, de plsu en plus violente. Ce qui paradoxalement menra à la mort du genre. En effet, comment aller plus que Lone Wolf ou Lady Snowblood sans tombé dans l'ultra Gore.
Donc, fans de films de Ninja des années 80, fan de films grotesque (ero Gro), the films psychotronique des années 70, vous risquez d'être déçu. Bien se souvenir que l'on est devant un film de yakuza, mixte de Matatabi et de chambara. le mélange humour et drame chez les petites gens est similaire à ce sens à Tora San, l'autre très longue série du cinéma Japonais (40 films environt, cette série à été ultra populaire jusqu'à la mort de l'acteur principale dans les années 90). En effet, Zatoichi ce n,est pas les drames de samourai, les tragédie de guérrier, mais les aventures tragi comique d'un yakuza aveugle chez le peuple (les yakzua venant de la classe popualire. Étant au début des joueurs, de rejet de la société).
Bien garder cela en tête. Zatoichi est ne plairait peut-être pas aux critiques qui voit (veulent voir) le cinéma typique japonais comme un film d'Ozu. Ni ne plaira aux fans de films d'action, d'horreur, d'arts martiaux qui ont surtout eu accès aux films kitsh et bien Z, aux films des années 70-80 (ce qui bien ne concerne nullement les gens de cinemasie :)).
Mais si on compare aux films qui ont eu (et ont ) du succès aux Japon, on comprend pourquoi le succès de Zatoichi et on comprend que on a enfin un film fait pour et par des Japonais. Une des nombreuses séries mythique des années 60-70 japonaise qui ne se sont jamais rendu ici.
À noter que le DVD récent a de très mauvais sous-titre. Par exemple jamais on ne voit le mot Yakuza, alors que les personnages n'ont que ce mot à la bouche. Pour ce qui est d'information concrète, il vous faudra regardez les autres Zatoichi.
Ce n'est pas Kobayashi.. mais hey, les Serials ont leurs raisons d'etre... et Zatoichi en est un bon example.
PS Oui, les similitudes entre Zato et Yojimbo sont tres grandes. Et dans les 2 films les yakuza sont d'un ridicules desolant. Seul Zatoichi semble vivre le Ninkyodo (chevalerie).
Peu de rythme dans ce premier volet...
Si le déroulement du métrage fait la part belle à l'étude des caractères, réalisée avec un certain brio il est vrai, on reste sur sa faim quant à l'action qui se fait attendre longtemps et est aussi vite partie qu'elle est venue lentement. La belle photo et l'interpretation toute en ironie de Katsu Shitaro font passer un bon moment mais il faut bien dire que ca ne décolle jamais vraiment.
zatoichi,serie mythique
a l'heure ou sort le "zatoichi" de kitano,il est bon de se replonger dans la serie originale.
la serie de films n'a rien d'extraordinaire.
j'ai du en voir 8 ou 9 donc je ne peux pas jugé toute la serie,mais bon....
de ce que j'ai vu,ca reste du bon divertissement.
c'est du bon chambara traditionnel.pas trop lent ni trop sanglant,on passe un agréable moment.
rien de transcendant donc,mais un modele qu'il est bon de voir au moins une fois
Les débuts de Zatoichi...
Comment donc est né Zatoichi ?
Ayant vu le Zatoichi de KITANO Takeshi en premier, j'ai entendu parlé de la vieille série bien après. J'ai ainsi décidé de me procurer les premiers épisodes pour palper l'atmosphère d'origine. Et bien, quelle ambiance ! J'ai été surpris par tant de richesse : personnages, décors, anecdotes...
Bon, je ne le classe pas en tant que chef-d'oeuvre, mais c'était tellement intéressant et curieux de voir comment à vu le jour Zatoichi :)
Le noir et blanc marque un coup de vieux inévitable, mais l'histoire est tellement prennante qu'on en oublie les défauts purement techniques dus à l'époque.
Qui pouvait mieux incarner le rôle de ce célèbre masseur que KATSU Shintaro ? Impossible de trouver mieux je pense, désolé KITANO, quel carisme, quelle présence à l'écran ce Shintaro !