Bonne réalisation, de beaux combats.
Tout d'abord, Sword in the Moon n'est pas un Wu Xia ; je ne sais pas d'on vient cette idée de le catégoriser ainsi mais ce n'est pas parce qu'il y a des combats de sabre que c'est un Wu Xia (sinon Versus aussi ca devient un Wu Xia...). Bref c'est avant tout un film d'époque avec beaucoup d'action et un scénario se basant sur la rivalité entre deux amis ayant choisi une voie différente ; l'un a décidé, pour sauver ses hommes, de suivre le roi en détruisant la rébellion générée par l'autre. Le récit, commençant dès le moment où les deux hommes se retrouvent face à face pour la première fois, comporte ainsi de nombreux flash-back qui sont plutôt bien intégrés et ne compliquent pas l'histoire. En outre, la chute du film se révèle plutôt logique et donc ne gâche pas le film.
Coté action, c'est très correct ; les combats sont assez spectaculaire et les interprètes se débrouillent vraiment très bien, au final plutôt convaincants. La où certains le sont moins, c'est dans leur jeu dramatique ; en effet, Jo Jae-Hyeon paraît un peu exagéré dans ses expressions ; alors qu'il devrait avoir une attitude froide d'apparence, il montre trop que son personnage bouillonne ; à coté de ca, Choi Min-Su est particulièrement convaincant mais sa complice n'a malheureusement pas de quoi s'exprimer totalement.
Un autre bon coté de ce film est sa musique, vraiment grandiose même si un peu bourrin sur certains passages. Ca accompagne vraiment très bien les scènes et fait passer beaucoup de l'émotion du film. Donc au final sur un scénario assez prévisible qui le sauve du grotesque, une bonne réalisation et d'assez bons acteur pour faire un bon divertissement, et au passage nous enseigner sur les troubles en Corée pendant l'ère Chosun.
21 décembre 2004
par
Elise
Montagnes russes
Sword in the Moon est un film qu'on aimerait bien aimer, mais qu'on ne peut légitimement pas louer tant ses défauts contrebalancent ses qualités, et à tous les niveaux. Il est en effet difficile de faire ressortir un domaine complètement réussi ou un autre complètement raté. On alterne le bon et le moins bon en permanence, dans tous les domaines. La réalisation se montre soigné, avec quelques très bons moments, mais tentent un peu trop d'effets de style pour les réussir tous. Les combats sont à ce titre plutôt décevants, car peu illisibles, il est vrai peu aidés par une photographie très sombre. Le scénario se montre un minimum ambitieux avec une histoire non linéaire qui permet de donner plus de sens aux personnages, mais d'un autre côté on sent comme un manque pour vraiment s'identifier à l'un ou l'autre des deux personnages principaux. Lesquels jouent plutôt bien, mais dans un registre un peu buté. La musique hésite également entre un classicisme de rigueur et un modernisme un peu trop Zimmerien. Ne parlons pas du générique final, qui arriverait au bon moment s'il n'était pas accompagné de la plus horripilante musique possible dans ces circonstances. Comme le film se base avant tout et surtout sur l'intensité dramatique plus que sur l'action pur, on passe son temps à sentir la mayonnaise prendre pour la voir retomber quelques secondes plus tard le temps d'une petite faute de goût. Bref, la sauce épiquo-dramatique ne prend jamais totalement.
Confiture Coréenne + combats illisibles = pop daube.
Protozoère du film de frères ennemis sabreurs, sorte d'avatar coréen de
Tai Chi Master côté sabre ou d'un
Blood Brothers sans saveur, oula mais attention on est très loin du même niveau, à 10 000 lieux de l'action de Tai Chi Master et encore plus loin du relief de Blood Brothers : scénario consensuel (le mot est faible) et final couru d'avance, héroïsme tartiné à la louche, manichéïsme infernal, dialogues sursurfaits, flash back sans intérêt, combats daubesques en force, focales de taupe, surdécoupage à vomir, ralentis avec flous directionnels pour cacher la misère, héros chevelus transparents prémoulés qui préfèrent faire les gros yeux avec poses Loréal plutôt que de parler et dont l'indécision est la principale caractéristique (le premier met quand même 95min à se décider), méchants tyrans au relief d'un emballage Carambar, bref, pop daube en force. Reste un stricte minimum syndical, un standing blockbuster, de jolis costumes, un contexte historique, une pincée de décapitations spontanées, un combat d'intro légèrement au dessus, deux brefs moments ponctuels, le rêve du héros qui tue son frère ennemi mais ne fait que se tuer lui-même, le bad empereur qui tue un garde sur simple soupçon, et pour finir une réplique au dessus des autres : "tout changement implique un sacrifice". C'est le maximum que j'ai pu trouver.
Brouillon et laid
Un film repéré au festival de Cannes 2004, dixit JP Dionnet. Un film de sabre coréen, empruntant moins aux héros bondissants de Hong kong qu’à la sobriété du chambara japonais. Des combats au sol, l’avenir du Cinéma, dixit TSUI Hark. Mouais, faut voir. Premier doute déjà quand même. Deux acteurs formidables ! . Pourquoi pas. Allez, play. Ok, reconstitution historique sympa, costumes convaincants, tentative de coup d’état, tête coupée. Frottage de mains. Une demi-heure. C’est brouillon, qui fait quoi là-dedans, comprends rien. Coup de barre, je sens que je m’endors. Ok, c’est la semaine, je suis crevé. Finirai ce week-end.
Week-end. Allez, on recommence tout depuis le début, me souviens plus de rien, à part de vagues images embrumées de combats au sabre. Ah oui, et des combats au sol, l’avenir du cinéma, tout çà. Trois quarts d’heure passés. Toujours aussi confus. Des têtes coupées, bien. Mais qui fait quoi dans cette histoire, comprends toujours rien. Y’avait pas 2 mecs censés s’affronter ? C’est pas les 2 gars sous l’eau qui font un concours d’apnée ? Si, sans doute. J’ai faim, vais bouffer un truc à la cuisine. Affalement dans le canapé. Beurk, qu’est-ce que c’est moche cette scène de combat, tout ce que je n’aime pas, montage à cent à l’heure, effets stroboscopiques appréciés des réalisateurs qui veulent camoufler leur incompétence, on voit rien, on comprend toujours rien. Bon, des têtes coupées, sympa çà quand même. Ah enfin, le face-à-face ultime entre les 2 ex-amis. Pas mal. Il reste dix minutes. J’en peux plus. Accéléré. Attends, play, ça fight. Beuaah, toujours aussi moche. Trois flèches dans le bide et toujours debout. Bravo. Et cette musique pompière… Tiens, c’est fini. Ok. François m’avait bien dit que c’était vraiment pas terrible quand il m’avait filé le DVD. Il était poli et en dessous de la réalité. L’avenir du cinéma ? Et puis quoi encore. Allez, retour à l’envoyeur.
Une belle réalisation bien soignée, des acteurs à la hauteur, dans la peau de personnages charismatiques et stylisés.
C'est loin d'être une simple succession de combats, loin de là, même si en fait, l'histoire est assez prévisible.
J'ai par contre, pour ma part, apprécié les combats, faisant peut être plus attention aux personnages qu'à la technique, mais c'est le film qui veut cela, on est pas dans un Van Damme ou un Jackie Chan :) Enfin, en tout cas, je les ai trouvé efficace.
FILM DE SABRE AU DELA DU CORRECT
Sword in the moon m'a laissé une bonne impression. Pour une fois qu'il y aun film coréen qui ne fait ni dans le polar ni dans le mélo, il faut le souligner :) et la facture est plus que correct. Une histoire, certe pas franchement originale mais la mise en scène est soignée et les combats très bien rendus et chorégraphiés. En bref, un film à découvrir et pourquoi pas à avoir dans sa dvdthèque.
bilan mitigé
ce n'est pas du bourrinage à tout va, même si on a droit à quelques têtes tranchées, d'ailleurs les scènes d'action sont un peu décevantes: la réalisation souffre du syndrôme post-Gladiator, c'est à dire des combats peu lisibles (surtout dans l'obscurité), un montage brouillon avec une caméra portée qui a la bougeotte, des chorés mouyennes. les combats sont donc pas très réussis.
la réalisation et la photo globales alternent le classicisme et la modernité, le résultat est meilleur quand ça reste classique (même si il n'y a rien de neuf on a droit à de beaux plans parfois). d'ailleurs le film dans son intégralité hésite entre wu xia traditionnel et grosse prod pas commerciale.
allez pour ne pas être méchant on va dire que c'est le meilleur wu xia coréen (en tous cas que j'ais vu): supérieur à MUSA et the LEGEND OF THE EVIL LAKE.
malgré tout la corée n'est pas la patrie pour ce genre de films, hk s'en sort bien mieux. celui ci n'apporte rien, divertit moyennement (il y a des longueurs) mais reste correct. à conseiller à ceux qui n'on rien à se mettre sous la dent en wu xia.
une belle réalisation avec pas mal de défauts.
ps: pour l'histoire, je n'ai pas saisi les subtilités, à cause des sous titres anglais approximatifs, en gros: deux mecs deviennent amis pour la vie lors de leurs entrée dans une ecole militaire (de gentils). en sortant de leur école, 1 des 2 se voit affecté à la guarde d'un chef du pouvoir. après un coup d'état (des méchants), il est obligé de collaborer et donc se retrouve ennemi de son pote...
bien
vu le vcd chinois sans sta image affreuse.le film n'est pas si mauvais
qu'on le pense.mais il ne vaut pas musa.
30 septembre 2004
par
doma
Blockbuster efficace.
Film plutot bien ficele, a la real efficace, avec de bons acteurs, Le genre de film qu'on a plaisir a voir une fois. Au moins ce blockbuster remplit son contrat: divertir, ce qui est paradoxalement rarement le cas . Bref aucune originalite mais un bon moment qu'on oublie vite.
09 septembre 2007
par
LKF
Quand on ne sait pas faire,on s'abstient....
Wu xia pian pour certain,je ne le rangerais pas dans cette categorie,les chorégraphies sont quasi inexistantes,on est plutôt dans le chambara ou les duels sont brefs (mais ratés)
Ratage donc sauf le scénario qui est intéréssant mais affaibli par une réalisation epileptique, les combats sont filmés dans un flou intégral et quasi sans lumière!!
Deux frères... c'est pas un film avec des ours ça ?
Les effets sont parfois ratés, mais au moins ça tente des choses, tombant malheureusement parfois dans le grandiloquent blockbusterien too much (si je veux). Mais ce qui plombe vraiment le film (qui aurait pu être honnête), c'est sa musique, très grandiose pouêt pouêt et utilisée avec la finesse d'un rhinocéros.
03 octobre 2008
par
Epikt