Sur la tête décapitée de ma mère
A tous les courageux, qui voudraient se mettre à la production RECENTE de films d'horreur indonésiens, il y a dès le départ des maisons de production à éviter. MAXIMA est l'une d'entre elles. Enchaînant les petites productions fauchées, ils confient malheureusement l'écriture de scénarii et la réalisation à des gens parfaitement incompétents, qui ne savent faire peur, qu'en boostant le son à max au cours des moments censés faire peur.
Sans être le pire film commis, "Swear of Pocong" se place quand même dans le bas du panier de ce qui se fait actuellement dans le monde. Il s'agit en fait d'une énième variation du "Ring" et de "Ju-On" avec une bande de potes, qui devra tout faire pour rapidement élucider la mort d'une mystérieuse jeune fille de leur lycée, qui hante leurs couloirs.
Bref, le lieu principal est donc un bahut, véritable sous-genre au Japon et en Corée et qui semble tout autant avoir la côté en Indonésie en vue des films d'écoles hantées réalisées au cours de ces dernières années. Inutile de préciser, que l'un des gosses de riches a quelque chose à voir dans l'affaire, même si l'on s'en fiche totalement de l'issue de ces gamins, en raison de leur caractère de cochon et flagrant manque d'identification total avec le spectateur.
Le film comporte néanmoins quelques petits effets synaptiques, dont une classe entièrement envahi par des grosses masses de sang et un ou deux rebondissements inattendus…
