Ordell Robbie | 1.5 | Motardes en vacances |
Ce troisième Sukeban alors? Presque un film d'exploitation de vacances. Mais en même temps entre deux tunnels d'ennui film assez navrant pour mériter le coup d'oeil. La mise en scène? Malgré quelques idées visuelles en forme de Couvent de la bête sacrée light du Suzuki des jours de copie baclée. Plat, plat... Et un usage du gros zoom et de la caméra à l'épaule ne dépassant pas la récitation de cliché visuel d'époque. Ou de "l'audace" ayant mal vieilli avec ces cadrages de près mangaesques. Du charme d'époque? Oui, un peu avec les dégaines cool des nos motardes, Sugimoto Miki et Ike Reiko en tête. Et à part ça? Comme dit plus haut, du script ménageant quelques belles "idées".. Où l'on apprend comment une femme peut se débarrasser de façon musclée de dragueurs pas finauds. Mais aussi comment des petites frappes féminines peuvent voler les hommes en utilisant la soif de sexe de ces derniers. Girl Boss Guerilla, c'est aussi une fille transformant une confession en partie de jambes en l'air ou des hommes trahis par leur soif de sexe. Mais aussi une héroine montrant à un pathétique apprenti Rocky incrédule que les femmes peuvent aussi violer les hommes. Et puis le pote aspirant chanteur minable chantant pitoyablement lors de la mort de son ami. Tout ceci ayant le charme coupable de certaines idées vues du côté des Blaxploitation d'époque. Pas assez pour en faire un must see du n'importe quoi mais bon...