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Snake of June

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.38/5

vos avis

20 critiques: 3.54/5



El Topo 3.25 Inégal et parfois brouillon mais néanmoins très beau et fascinant...
Elise 4 Déroutant
Junta 3.75 Intriguant, troublant, déroutant, fascinant, dérangeant,...
Marc G. 4 Noir désirs
Ordell Robbie 2.25 Quelques rares séquences réussies au milieu d'un ensemble clippesque
Xavier Chanoine 3 Sous les flashs de l'obsession.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Déroutant

Assez bizarre ; j'ai du mal à en dégager une idée directrice, entre la fille qui n'ose pas assouvir ses fantasme et l'homme qui assouvit les siens ; le récit est troublant, parfois un peu difficile à comprendre, dans des scènes qu'on a du mal à insérer dans le contexte. Cependant le film a sur la longueur un déroulement plutôt compréhensible même si c'est relativement inégal. La mise en scène est assez réfléchie ; assez lente lors des scènes disons "tranquilles", avec des plans rapprochés, et des scènes très déroutante où le réalisateur fait monter une tension entre l'interlocuteur mystérieux et la fille en quelque sorte prise en "otage". A coté de ça, l'actrice est excellente, supportant le film de bout en bout, dans un rôle vraiment pas facile, tant est qu'elle soit un tantinet pudique. Un film assez intéressant dans la mise en scène en somme, mais avec des passages à vide assez dérangeant.



28 janvier 2005
par Elise




Sous les flashs de l'obsession.

Dans son traitement parfois grotesque et avide de toute qualité artistique, Snake of June pourrait se résumer à un métrage clipesque exposant la dernière trouvaille scénaristique malsaine de Tsukamoto. Il est loin le Tsukamoto de Hiruko (peut être son film le plus accessible), il est proche le Tsukamoto de Tetsuo (le moins accessible, tout ça...) et hélas beaucoup trop proche même. Une nouvelle fois on retrouve ce penchant pour le montage au rabais, charcuté et étroit (parfois dix plans en dix secondes) souvent fatiguant mais proposant cette fois-ci une esthétique étrange, comme si la pellicule datait des années 40 (surexposition, image tremblotante, grain prononcé). Une mise en scène donc inquiétante, à l'image de ces personnages qui hantent les lieux. Une jeune femme standardiste harcelée par un maniaque pervers, et le mari de cette même dame, sorte de riche fonctionnaire grassouillet pas tout jeune. Ils forment cette sorte de ménage à trois psychédélique sans issue où chacun y va de son chantage foireux, la demoiselle étant obligée de reproduire ses plaisirs solitaires pendant que son voyeur bien caché la prend en photo, le mari est obligé de se soumettre aux violences de ce même voyeur et tout le tralala malsain.

On compare Eyes wide Shut à Snake of June, ou vis versa, je ne tenterai pas de rentrer dans ce domaine, fut-il une injure à Tsukamoto de comparer son oeuvre au plus grand nanar de Kubrick. Bien que guère exempt de défaut, Snake of June propose des séquences à la beauté toute relative, passant du brouillon de Tetsuo à un épatant panel onirique, comme cette scène où la jeune femme se déshabille sous une pluie battante, totalement enivrée par les flashs aveuglants d'un appareil photo. Snake of June propose aussi un contenu diabolique qui rend le personnage du voyeur (joué il me semble par Tsukamoto) pathétique, l'on en ressentirait presque de la pitié pour un tel être dérangé. Ceci dit, difficile de plaire quand on est Tsukamoto tant ses créations dépassent l'entendement pur et simple et en même temps les barrières posées par le cinéma.

Esthétique : 3/5 - Très hermétique tout en étant original. Bobine ciné rappelant le cinéma des années 40. Musique : 3/5 - Thèmes à la mode de jadis. Je salue le style, pas leur musicalité. Interprétation : 3.5/5 : Asuka Kurosawa est formidable. Scénario : 2.5/5 - Complexe mais maladroit, certaines scènes valent le détour



02 octobre 2006
par Xavier Chanoine


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