Y se sont faits eus, hé !!!
AAAARGGGGHHH ! Derrière l'énigmatique "SIX" se cache - ni plus, ni moins - la dernière production de la société "Right Beyond", déjà coupables des pires réalisations des dernières décennies - tous genres confondus ("Diecovery", "Seven Days in Coffin", "Chaos at graveyard")...M'apprendra à acheter aveuglement (voire des films thaïs tout court).
La télécommande prêt à abuser de la touche "accéléré" dans une main, le stylo aiguisé pour coucher les pires insultes à retranscrire dans la future critique ci-présent dans l'autre, je suis prêt à souffrir le martyre...et d'avoir à ravaler mes angoisses. Pas que le film soit réussi - mais juste "mauvais"...rien à voir avec les précédentes "réalisations".
Premier constant : l'acquisition d'une nouvelle caméra DV, des quelques spots et d'un trépied ! L'image numérique paraît à mille lieuses des précédents méfaits, la lumière est potable et il y a même des soupçons d'une mise en scène - donnant quasiment dans la surenchère, grâce à un nouveau programme de montage. Le réalisateur abuse du coup de ralentis, effets distordus et flashs pour dynamiser son rythme et tenter de pallier à son scénario - lui - toujours aussi mauvais. Quoique : la récente production cinématographique thaïe a réussi à faire pire dans son genre...
Les acteurs sont mauvais, mais pas "insupportables" et y a même le bellâtre "Ray MacDonald ("Fun Bar Karaoke") à être venu s'égarer, ainsi que l'acteur trisomique de "Chaos at graveyard", dont on ne se fout plus ouvertement et gratuitement de son handicap, vu qu'il interprète un moine.
Les nombreux décors et quelques accessoires témoignent d'un budget assez conséquent, que l'on devine aisément aussi élevé que toutes les sommes des précédentes réalisations réunies (ce qui ne donne toujours pas grand chose).
Reste le film en lui-même. Après une pénible première demi-heure, le film décolle après un choc frontal entre un corbeau et un van, pour continuer dans une demeure désaffectée à l'horloge explosant sur les coups de minuit, une main monstrueuse se baladant sur la rambarde des escaliers (et qui disparaît aussi mystérieusement de al suite du film) jusque dans une pièce abritant 7 cercueils. S'ensuit un ramassis d'emprunts d'effets de films récents plus ou moins connus, sans queue ni tête, réalisé à l'instar d'une (mauvaise) production de deCouteau, l'ambiguïté sexuelle en moins. Les djeunz' ont très peur, mais tentent le tout pour le tout pour invoquer les forces obscures, qui répondent timidement présents (mais à grands coups de fracas et de cuts) - principalement à cause d'un ultime rebondissement, qui est tellement tiré par les cheveux que cela en devient risible.
Et de se voir réconforté d'une bonne fin bien nulle, comme "Right Beyond" sait si bien les faire. (Tout est dans le titre de cet article). OUF ! Faudra que je pense à faire plus attention lors de mes prochains achats...à moins de continuer à écrire de critiques du genre sur le présent site...
