Life is in the air
Trois ans, que l'on était resté sans nouvelles du talentueux premier réalisateur du quatrième volet de la série des "Whispering Corridors" (dont le second n'était autre que…"Memento Mori"), "Voice"…et pour cause: il était ocupé à la finalisation de son nouveau long, "Life is cool". Une belle chronique de trois trentenaires en quête de la femme de leur vie, qui ne se démarquerait pas particulièrement des dizaines de produits (auteurisants) semblables dans l'actuel paysage cinématographique coréen, si ce n'était que…le film n'avait fait l'objet de reotuches rotoscopiques en post-production. Un procédé déjà éprouvé sur deux films de l'américian Richard Linklater, "Waking Life" et "Scanner Darkly"; soit une histoire tournée noramlement, dont décors, objets et personnages serotn ensuite re-dessinés. Logistiquement, cela permet un tournage rapide et approximatif; dans les bonus contenus sur l'édition coréenne, on voit donc clairement techniciens et autres matériaux cinématographiques nécessaires à la réalsiation du film, qui ont par la suite dégommés dans la version animée; artistiquement, cela ouvre quantité de nouvelels perspectives: décors et personnages sont malléables à souhait et l'animation permettrait l'intégration de n'importe quel délire à l'image…Un procédé, qui prenait ainsi tout sens dans (le pourtant moyen) "Scanner Darkly", où l'état de paranoïa aigu et défonce constante des protagonistes donnait lieu à quelqeus délires cocasses…
Un procédé beaucoup moins approfondi ici; outre quelqeus rares incursions dans un imaginaire débridé (telle la démosntration totalement ratée des dernies modèles de machines à laver Samsung), jamais le réalsiateur Equan Choe ne fait d'autre usage de l'animation, que de peinturluper décors et personnages. L'histoire est totu à fait quelconque, un joli portrait de quelqeus trentenaires coréens actuels, mais sans le talent sensible d'un Yi Yoon-ki ("My dear ennemy")…Sans parler du fait, que l'animation crée justement une distanciation avec les personnages, qui fait que l'on rate pas mal de leurs expressions faciales et que l'on se sente beaucoup moins impliqué émotionnellement.
Ce qui est bien dommage, car Choe a su s'entourer de comédiens de talent, changeant d'ailleurs de registre en s'éloignant de leur habituel répertoire comique, tels que Kim Su-ro ("Vampire Cop Ricky") ou Kang Seong-jin ("Attack the gas station", "Hi Dharma 1").
Un joli petit film, qui souligne une nouvelle fois la démarcation du singulier Equan Choe par rapport à la ribambelle d'autres nouveaux talents dans l'actuel cinéma coréen, mais dont le vrai talent reste encore à confirmer.