Visuellement, c'est la claque. Un must 
Après
Shaolin Prince qui était déjà de haut niveau, le réalisateur chorégraphe Tang Chia reussit à faire encore mieux avec
Shaolin Intruders. Là il s'est complètement laché.
On retrouve quasiment le même casting que
Shaolin Prince (sans Ti Liung cette fois çi). L'histoire est vraiment prenante, les acteurs fabuleux (avec un Phillip Ko Fei demmentiel) et les chorégraphies somptueuses et inventives (notamment le superbe combat sur la pyramide de bancs).
Un film que j'aurai aimé découvrir en salle.
une réussite du genre!
Ce qui ressort de plus évident sont les incroyables chorégraphies, leur variété, et leur complexité.
Les 2 héros (un genre de duo ressemblant aux mysteres de l'ouest: le comique avec des gadgets, et l'impassible) menent l'enquete dans Shaolin pour retrouver la trace des moines assassins.Ils auront les mains libres pour enqueter s'ils traversent 3 tests.
Les épreuves sont impressionnantes: 5 moines, puis 12, puis l'abbé en chef pour un combat en équilibre.
Le combat final long et violent se distingue des précedents par une rage destructrice.
Le scénario et tout aussi excellent, classique mais plus abouti que la plupart des productions Shaw, avec plusieurs rebondissements pour une fois assez inattendus.
quel dommage....
quel dommage que Tang Chia n'a réalisé que 3 films pour la "SB" , après "Shaolin Prince" voici "Shaolin Intruders" , ce 2eme film réalisé par le grand chorégraphe est du même niveau que shaolin prince..c'est-à- dire génial. Tang Chia peut donner libre cours a sa créativité chorégraphique, le combat sur les bancs entre Chan Shen et Derek Yee est un véritable moment d'anthologie, et le final aussi est incroyable. Sauzer résume très bien le scénario dans sa critique. Vraiment je souhaite que Celestial n'oublie pas "Opium an the kung-fu master" le 3eme et dernier film réalisé par Tang Chia pour les studios de sir Run Run Shaw.
" this is Shaw power" a must see for Shaw fan's
Un SB très moyen sauvé par son final 
Voilà le genre de film assez typique du décalage de la Shaw Brothers au début des années 80, marquant la fin du règne de ce studio.
Shaolin Intruders affiche des décors tout en studio très classique de ce type de réalisation, trop classique en fait, anachronique pour l'époque. Le scénario tente de nous surprendre, en complexifiant vainement cette intrigue de vengeance, on pense évidemment à
Chu Yuan, mais on est très loin de son niveau : il suffit de penser à la façon dont est traitée le seul personnage féminin du film, qui nous rapellera au final les heures les plus machistes de
Chang Cheh! Le tout est saupoudré d'un humour pas franchement drôle, avec la présence du sidekick sois-disant comique mais franchement pénible, qui sans surprise devra y laisser sa peau. Le film ne parvient jamais à trouver le juste équilibre entre comédie et film martial sérieux, comme trop souvent chez ce genre de réalisations tardives de la Shaw. L'intérêt principal réside dans les combats : ils laissent la part belle à des chorégraphies inventives, et souvent l'on se demande comment les héros vont réussir à passer les épreuves imposées par les moines de Shaolin. Hélas, toute tension dans ces combats est désamorcée par la tonalité humouristique du film...à aucun moment l'on ne souffre avec les héros. L'abus de cable est également dommageable.
Derek Yee fait preuve de capacités martiales intéressantes mais il ne dégage à vrai dire quasiment aucun charisme! Il est très loin du niveau de son frère
David Chiang. L'on comprendra pourquoi il optera plutôt pour une carrière de réalisateur par la suite.
Finalement, le film semble réelement commencer que dans son dernier quart d'heure, quand le ton devient beaucoup plus sérieux. Le combat final est une vraie réussite, avec enfin de la tension comme il se doit, et ne se termine pas franchement comme on aurait pu attendre.
Grace à cette fin, et les épreuves contres les moines shaolin, le film vaut le coup d'oeil, mais ne peut pas faire oublier les trop nombreux défauts : humour lourdingue, acteur principal dénué de charisme et second rôles oubliables, scénario qui tente vainement de nous surprendre, décors bien trop quelconque...
The Shaw should have gone on!
J'ai vu ce film doublé en anglais (mon dieu les doubleurs anglais!), recadré en 4/3 et dans une définition très aléatoire, mais peu importe: ce film est un pur moment de jouissance, avec ses combats déments et ses combats déments et ses combats déments! Si j'insiste sur les combats (qui sont vraiment déments!), c'est qu'il n'y a guère que cela dans ce film qui part à cent à l'heure pour ne s'arrêter que nonante minutes plus tard. L'énergie des combats (vraiment déments comme vous l'aurez compris) est phénoménale, les acteurs des artistes martiaux formidables. Evidemment, avec une telle légende de chorégraphe aux commandes, ce film ne pouvait être que cela: s'il avait été autre chose qu'une pure démonstration de kung-fu peut-être eut-il été mauvais.
Aussi hallucinant qu'enthousiasmant!
Tang Chia,oh toi et tes chorégraphies si inventives, pourquoi ne ous êtes vous lachés qu'à trois malheureuses reprises? Pourquoi n'as tu daigné ne nous offrir que 3 films de ta main, pourtant si habile? Pourquoi, quand un Chang Cheh réalise 10 films en un an, et un liu chia liang 10 en 3 ans, n'en as tu réalisé que 3 en une vie?
Toutes ces questions déchirantes,comment ne pas se les poser en voyant ce film? A moins d'être sans coeur bien sûr. Chorégraphe de talent, mais inégal, Tang Chia a montré à plusieurs reprises combien il était un chorégraphe indispensable pour la shaw, même si sa renommée n'égalera jamais celle d'un Liu Chia Liang. Abusant parfois des câbles, moins technique, mais aussi plus créatif que son ancien complice, il trouve ici le parfait compromis entre la folie des combats câblés, etla technique très élaborée. Sa mise en scène et dynamique et souligne parfaitement les scènes d'action. L'histoire avance peu, mais quelle importance quand elle est réduite à une peau de chagrin?
Ce qui pourrait être rédhibitoire dans beaucoup de films ne gâche en rien le plaisir intense que procure ce "shaolin intruders". Rarement l'expression "non stop" aura été aussi vraie qu'ici. Les combats sont nombreux, souvent très longs, mais surtout virtuoses. Aucun affrontement se ressemble, et dans un même combat, les enchaînements, d'un fluidité presque inhumaine, sont extrêmement variés, ne répétant presque jamais les mêmes figures.
Derek Yee est impérial et se montre toutà fait convaincant dans les combats, à tel point qu'on en finit par se demander si c'est vraiment David Chiang qui a eu une formation martiale. Il est bien sûr doublé pour les passages acrobatiques, mais s'investit énormément, et il y a de quoi faire! Jason Pai illumine le récit de sa présence, tant dans les combats qu'en dehors. On a également le plaisir de retrouver ce bon gros Lee Hoi san, et surtout Philip Ko,qui pourve une fois de plus que son talent aura été largement sous employé sur l'ensemble de sa carrière. Précis, brutal et en imposant physiquement, il nous fait vraiment regretter cette époque bénie.
Un très grand divertissement, une démonstration virtuose, un moment épique...... un incontournable!
