Martial Chang Cheh
Fin de règne pour Chang Cheh, l'ogre s'enfonce dans sa période shaolin afin de concurrencer son ancien chorégraphe devenu rival, Liu Chia Liang, tout en gardant sa vision radicalement opposée au sifu, la violence héroïque jusqu'à l'excès. Avant de retrouver un ultime souffle bis originale et bien particulier grâce aux
Venoms, Chang Cheh enchaîne les kung fus shaolin sans envergure entamés avec
Heroes Two. Mais là où ce dernier avait encore un certain souffle épique, Shaolin avengers n'en a plus que les minces contours. Seule originalité du scripte, un nombre insensé de flashbacks entrecoupent un combat qui s'allongera jusqu’au final (à ce propos rarement la meute de sbires qui gigotent derrière façon X-Or n'aura été aussi mal dissimulée). Chaque flashback revient sur l’origine de la vengeance des combattants à la manière d'un
Have sword, will travel maladroitement repompé et ce petit effet ne cache pas tout le reste, une histoire ultra classique de vengeance balisée comme jamais, des combats old school très maîtrisés mais à peine trois petites cuillères d’originalité, une pour les filtres rouges maladroits dès qu'il y a un mort, une pour le combat sur pilotis et la dernière pour le point faible de
Fu Sheng…
Bon déjà, Chi Kuan Chun, admirez la bête, pas un seul gramme de gras, muscles saillants à bloc, 1.85m facile, ce gars en impose. Ensuite Fu Sheng, admirez le gringalet, la frime, la légèreté, la rapidité. Et pourtant, c’est Fu Sheng qui, baigné dans une décoction de vin acide et fouetté à blanc, devient expert dans la technique de l’invincibilité. Avec sa peau de nouveau né et sa carrure toute relative, le résultat est assez paradoxal. Bruce Tong pour terminer les good guys, lui aussi musclé à bloc, petit mais costaud comme jamais. Lung Fei et Wong Lung Wei ensuite, admirez les bad guys, méchants, trapus, techniques, hargneux. Choi Wang aussi, grosse masse, bad guy, conservé comme à ses 20 ans, ce gars en impose aussi. Leung Kar Yan, Shan Mao et Jamie Luk pour finir, pas franchement fluides mais balèzes, musclés, taillé dans des armoires normandes, ils en imposent. Bref, la brochette est au top de leur forme physique et les chorégraphies digne du puriste affamé. Pour le reste, combats aux poings à 95%, extrêmement nombreux et répétitifs comme jamais. L’ennui prend place et la quête héroïque de vengeance contre les mandchous et le clan Wu Tang (petite apparition de Pai Mei au passage) n’a plus d'autres atouts à faire valoir, qu’elle soit prise du côté dramatique ou du côté délirant.
***spoiler, le seul du film***
Reste ce final improbable où Pai Mei rentre bien profondément son épée wu tang dans le seul point faible de Fu Sheng...
grandiose.... pour ceux qui aime les films hyper violent de Chang Cheh..
superbe "kung fu pian" de l'ogre de la shaw brothers... pas de fioriture, pas de comedie, ici on pratique le "shaolin invincible body style" pour venir a bout de ces adversaires et ca rigole pas, les tripes , les testicules, on arrache tout. Le scenario est asez simple, les membres du clan Wudang se sont alliés avec "les Qing" (la cour) et massacre les "Han" en organisant des duels a mort, le père de Fang Shiyu (Fu Sheng) est tué en traitre lors d'un affrontement entres les 2 clans, pour Fang Shiyu et sont frere la vengeance se met en place...les chorégraphies sont absolument sensationels les acteurs (il y a qu'a regarder la fiche) sont tous au sommet, Alexandre Fu Sheng en tête..attention au final c'est du jamais vu (je n'en dirais pas plus... mais cela a du faire tres mal...) amateurs des films de Chang Cheh super violent et ultra sanglant ceci est pour vous...amateurs de Nic Tsé et autre Aaron Kwok (entre autre) passé votre chemin ceci ne vous concerne pas...:o) lol
"a must for every Chang Cheh fan"
24 novembre 2004
par
jeff
Dans l'cul!!!
Fu Sheng continue son grand numéro de tete à claque et incarne un Achille chinois. Sauf qu'en Chine, c'est pas le talon le point faible, c'est l'anus!
Alors forcement, le film est minimum un chef d'oeuvre, Fu sheng se bat avec une main pour proteger son cul de l'autre...la classe!
Chang Cheh ne peut s'empecher de sombrer dans un navrant final sodomite...du grand art...merci Cheh!