Conte érotique superbement mis en scène et en image, Sex and Zen est un grand classique de la « catégorie 3 » hong-kongaise !
Dès les premières images, il n'y a pas à en douter, on est dans une
production de qualité, même s'il est placardé sur la jaquette que c'est un
film érotique interdit au moins de 16 ou 18 ans (ça dépend des pays). Avec
de gros moyens, Michael Mak a pu soigner sa mise en scène, sa photo et sa
direction d'acteurs. C'est bien simple, on se croirait dans un film historique
de Tsui Hark, genre The Lovers. Sauf que ce sont des amants un peu
particuliers à qui nous avons affaire: le personnage principal est un obsédé,
et va croiser des jeunes femmes dont la pudeur n'est pas la première vertu...
Le film comporte 2 qualités à l'origine de son succès: d'une part les scènes
de sexe jouent sur la suggestion plutôt que sur le grand déballage de chair
fraîche, ce qui a pour conséquence de rendre ces scènes agréables à l'oeil
et assez excitantes; d'autre part, Sex and Zen ne se prend décidément pas
au sérieux: qu'on admire les ébats fougueux du jardinier, capable de « limer
sa femme » pendant 2 heures dans les positions les plus abracadabrantes et
pas forcément les plus confortables, ce qui provoque d'immenses fous rires,
ou bien la scène de la greffe, franchement drôle: coincé dans un tonneau,
notre héros doit d'abord se la faire guillotiner, mais le chirurgien est un
peu spécial, et le chien puis le cheval se révèlent peu coopérants pour cette
délicate opération...
Dès lors que ce jeune homme est correctement membré, il va faire tomber en
pâmoison toutes ces dames en manque de sexe, qui n'hésitent pas à le violer
pour satisfaire leur libido et leur curiosité, avant que cet atout non négligeable
ne se retourne violemment contre lui ! Le retour de bâton, en quelque sorte.
Si Sex an Zen peut être apparenté à un film érotique, il n'en reste
pas moins une véritable comédie et démontre, si besoin en était, que le cinéma
de Hong-Kong est toujours aussi surprenant et original. Personnellement, je
me suis bien marré, alors je ne serai pas étonné que vous en fassiez autant!
Sexe sans gêne
On a là davantage une illustration de type « grosse bite à Dudule » qu'
Histoires d'O mais ça fonctionne pas mal. Ce conte paillard n'est ni dénué de sens (aller, retour, aller, retour, aller...) ni de fond ("ouuuuch !"), qu'il touche et, parfois, qu'il touche aussi, c'est vrai. Mais dans ma mémoire traînent de bien jolies bribes non abattues, d'
Elvis Tsui en rut aux quelques superbes scènes saphiques, en passant (COUIC !) par un zizi coupé, source de rigolade bien grasse. Le dénouement, glauque, reste assez surprenant.
J'attends le Blu-Ray 3D avec impatience pour pouvoir faire des pauses, des ralentis, des accélérations, des allers, des retours, pour, en bout de course, faire gicler le support une fois l’acte terminé et… bon, bref, quelques photos suffisent largement à parler de ce joli z'objet comme dirait l'autre.
A noter :
le retour vaut largement l’aller.
Moraliste et ennuyeux
Pas de grands interêts dans ce film, l'aspect comique est asez peu utilisé sauf dans la scène de la greffe et le reste est très plat, à part peut-être la technique de calligraphie. Si vraiment il fallait trouver un interêt au film, ce seraient les personnages malheureusement secondaires de Kent Cheng et de Elvis Tsui.
19 septembre 2004
par
jeffy
2% érotique et 98% super crétin voir même limite malsain.
La suggestion, je veux bien, mais là, il n'est plus question de suggérer mais de mélanger le crétinisme de la cat III et les femmes nues (et encore, le plus souvent bardées de draps de soie). Au final, il n'y a absolument rien d'érotique. C'est plutôt une accumulation de scènes timbrées voir dégoutantes. Une seule scène est un peu excitante, celle avec les deux lesbiennes qui se fourrent une flûte (mais qu'est-ce que je dis moi !?). Le reste est infâme, baignant dans une imbuvable comédie polissonne à l'humour lourdingue. Un gars qui se fait greffer un sexe de cheval, je me doutais qu'on arriverait à des scènes plus débiles qu'érotiques. Mais c'est bien pire encore que ce que je pouvais imaginer. Il n'y a que ça. Entre la masturbation entre deux tranches de pain, Elvis Tsui qui joue au gros bourrin, les filles qui ne savent pas par où prendre l'engin énorme, emballé dans du tissu qui plus est (interdit de montrer le moindre sexe évidemment). Heureusement d'ailleurs car montrer un sexe de cheval greffé sur un homme, c'est le ponpon pour me filer la gerbe.
Avec les beaux décors et costumes et le nombre de belles asiatiques au m2, c'est vraiment un gâchis monumental. Nul et très chi@!# : une sacrée daube.
PS : Petite remarque assez marquante, il n'y a pas des kilomètres pour voir en cette histoire un phénoménal complexe d'infériorité chinois tant le film fait constamment le rapprochement direct entre engin énorme = plaisir énorme.
Film culte et unique !
Sex and Zen est un film assez unique puisque il réussit à marier ô combien avec bonheur l'érotisme le plus osé, inventif, sensuel, naïf, décomplexé, à un humour léger très enfantin du meilleur effet.
Cat 3 disposant d'un budget très confortable et plutôt "pro" pour une fois (ça se voit), Sex and Zen est un conte libertin qui mettra la banane (dans tous les sens du terme, eh eh) même aux plus blasés. C'est dit !
Ce film reste définitivement l'une des bonnes surprises du cinéma HK du début des 90's. La VHS de l'époque a fait le tour de tous mes amis avec à chaque fois succès et enthousiasme...
les neiges d'avoriaz ont en pris un coup ....
Une production cat III tres riche formellement (et ceci a tous les points de vue)
Tiré d'une nouvelle erotique chinoise tres celebre,le film nous narre les aventures d'un jeune homme (lawrence ng) doté d'un sexe d'etalon...
Film qui tend souvent vers le granguignolesque ou vers l'erotisme porn soft de qualité..
Un excellent divertissement,qui plus est jamais vulgos !
Ni très sex, ni très zen
Je me suis procuré le coffret HK qui annonçait 2 classiques de l'érotisme...
En fait, c'est surtout la comédie qui domine dans ce premier film de la série. Beaucoup plus de rigolades que ce que j'en attendais. Toute la partie chirurgicale avec Kent CHENG est très drôle, mais les messieurs rient un peu jaune tout de même. Idem pour la nuit de noces au début.
Lors du passages des "langues sur roues", j'ai même eu une pensée pour "The big Lebowski" (son rêve lorsqu'il est drogué).
Avec tout ça, difficile d'être émoustillé sous la ceinture. L'aspect érotique est aussi en deçà de se que j'attendais. Enfin, pour le côté zen, mieux vaut retourner voir
Samsara.
J'étais donc assez à côté de la plaque concernant ce film, mais je ne suis pas déçu de l'avoir vu.
Horse Power
Catégorie 3 jouissant d'un budget très confortable, aux images et décors soignés et à l'histoire déxonnante avec une bonne pincée de philosophie (fin terrible et ô combien moralisatrice).
Quelques scènes très mémorables, aussi bien dans la franche Z-dérie, que dans une mise en scène appliquée, l'ensemble m'a pourtant bien ennuyé. Hommage aux grands classiques ("L'Empire des Sens" est ouvertement citée), ce film est considéré à juste titre comme une réference du catégorie 3. Tout y passe, des scènes de bouffe, aux séances sado-maso, incluant même une scène de zoo-philie (heureusement éclipsée).
Le début se traine pourtant lamentablement en longueur, avant d'arriver à la fameuse scène de la "greffe" du sexe de cheval - elle aussi bien trop étirée en longueur. Le "super-pouvoir" est à mon avis pas assez exploitée, l'intrigue s'éparpillant dans un drame complètement dilué par des scènes bien trop risibles et se prenant presque trop au sérieux pa rapport à ce qui précédait pour arriver à la fin "moralisatrice". Préferez-lui le nanarissime "Eternal Evil of Asia", aux scènes érotiques plus soft, mais au délire ô combien plus efficace !!!
Franchement barbant...
C'est ça la roll royce du categorie 3 ? Un film erotique ennuyeux, parfois amusant, parfois tristounet, souvent soporifique...Moi qui m'attendait à un fantômes chinois coquin et amusant, je me suis retouvé avec un film banane dont l'erotisme ne m'a pas du tout motivé. Faut dire que voir un mec se faire masturber entre deux tranches de pain avant d'en manger une bouchée, ça a plutôt tendance à me degoûter.
Série Z érotico-humoristique pas transcendante
Au centre de cette bouffonnerie nourrie d'humour cantonais crétin, obscène et bas de gamme et de scènes érotiques pas très offensives, il y a un soin raffiné de l'image et des décors qu'il serait malhonnête de nier. Mais la bêtise du scénario, l'inexistence de la narration et la prodigieuse médiocrité des interprètes font vite oublier les relatives qualités esthétiques de
Sex and Zen, nous laissant sur la seule et véritable pensée susceptible d'en découler à sa vision: c'est bien navrant, tout ça. Si encore l'enchaînement de situations libidineuses mêlées à des gags puérils pouvait susciter le rire à la manière d'un
Scary Movie, la pilule passerait sans nul doute. Si encore l'on en avait pour notre argent sur le plan des séquences érotiques, elle passerait également. Or
Sex and Zen n'est même pas drôle et réellement excitant, de surcroît aggravé par un rythme bancal ainsi que des rebondissements et des dialogues souvent sans queue ni tête. Le charme des actrices ne devrait pas laisser insensible, mais il s'agit bien là de l'une des rares qualités du film, tout comme sa réalisation de bonne facture. Pour le reste, rien de palpitant.