ma note
-/5
Merci de vous logguer pour voir votre note, l'ajouter ou la modifier!
moyenne
2.00/5
Samurai Commando: Mission 1549
les avis de Cinemasie
2 critiques: 0.88/5
vos avis
8 critiques: 0.94/5
Artillerie (trop) lourde
Bonne nouvelle, ce Samurai Commando version 2005 ne se contente pas d’être un simple remake du GI Samourai de 1979, mais s’en inspire pour inventer une pseudo-suite : une remontée dans le temps a déjà eu lieu quelques temps auparavant, et les militaires des temps modernes se sont alliés depuis 2 ans à un clan de samourais pour prendre le pouvoir sur le Japon du XVIème siècle. Un autre commando des temps modernes, équipé de chars et d’hélicos, est donc dépêché sur place pour sauver ce qui peut l’être encore, à commencer par l’écriture de l’Histoire.
Malheureusement, le réalisateur Tezuka Masaaki, spécialiste des Godzilla et autres Mothra, n’a semble-t-il retenu de l’excellente série B originelle que son délicieux anachronisme, dont il use et abuse en filmant à profusion des samourais armés par exemple de mitraillettes ou de bazookas. Le scénario qui aurait pu être intéressant et approfondi se perd dans une sorte de bouillie sans nom et sans aucun souci de logique ou de crédibilité ; tout est trop industriel, trop formaté, trop mal joué, trop blockbuster pour retenir l’attention. Y a-t-il un seul personnage qui ne soit pas qu’une caricature ? Y a-t-il un seul thème, dont le choix pourtant ne manque pas (destinée, Histoire, conditions de vie, pouvoir, ambition,…), qui ne soit pas noyé sous un déluge d’effets spéciaux horribles et de poncifs éculés ? Car voir pour la 1572ème fois un gars se faire tirer dessus avant de se relever en exhibant le gilet pare-balle qui lui a sauvé la vie, ou encore subir un énième compte-à-rebours digital qui s’arrête quelques secondes avant la fin, cela tire vers le (très) bas n’importe quel film, allant même jusqu’au ridicule lors de la scène finale du garde-à-vous général…
Cette suite/remake était attendue, possédait un gros budget, mais a été mise à tord ente les mains d’un metteur en scène incapable de sortir du carcan qui lui tendait les bras dans ce genre de production, celui du conformisme et du « vite fait mal fait ». Le résultat donne certes envie de remonter dans le temps, mais juste pour s’arrêter dans les années 70/80, période où l’on savait encore faire des séries B efficaces et avec un vrai fond.
comment on peut produire un truc comme ça?
Faire s'affronter des samurais et des soldats de notre époque, l'idée n'est pas nouvelle (sonny chiba l' a déjà fait) mais reste toujours aussi jouissive. Avec un principe de base pareil faut surtout pas se prendre au sérieux, et c'est bien là le principal défaut de ce film, tout est pris au premier degré et on ne se marre pas une seule seconde.
Ce n'est biensur pas le seul défaut, car tout dans ce film est digne d'une sérir B fauchée: réalisation baclée, jeu d'acteur inexistant et scénario sans intéret plombé par une morale démago qui n'a rien à faire dans un film comme ça. Seules les quelques scènes finales de combats et de destructions sont plutôt bien rendues, ce qui n'est pas étonnant au vu du CV du réalisateur qui se limite à quelques épisodes de Godzilla. La seule chose vraiment étonnante dans ce film, c'est l'importance du budget qui est visiblement conséquent (décors, costumes, figurants), c'est véritablement un coup de poker des producteurs de mettre autant de pognons dans un truc pareil!
En fait ce film me fait penser à Azumi 2, une réalisation baclée et un ton totalement premier degré pour un scénario sans intérets.
remake sans âme
Il est vivement recommandé de voir l'originale de 1979 (G.I. Samurai - Time Slip) avec Sonny Chiba tant cette version est indigeste.
De la pure daube!
Par rapport à la version seventies avec Sonny Chiba, ce film est un peu comme la série Robocop par rapport au film de Verhoeven: c'est la même chose, mais en nul, en télé, avec des acteurs mauvais, une réalisation digne d'une fiction de France 2, des effets spéciaux navrants,... bref, un ratage complet, une nazerie informe, ni faite ni à faire, du caca, quoi.