L'homme qui voulait être surfeur par un Takeshi Kitano toujours aussi silencieux. La musique de Joe Hisaishi suffit à enchanter nos oreilles
Dans son monde de silence, Shigeru se prend de passion pour la mer, un autre monde de silence, et pour ses vagues. Pour l'approcher et la sentir, il rafistole une planche de surf et commence son long apprentissage. Le film est à l'image de ce personnage. Simple et directe, silencieux et langoureux. La musique de Joe Hisaishi est magnifique et sa bonne tenue était primordiale dans un film aussi peu bavard.
Kitano laisse couler les plans comme les vagues, plus longtemps que ne le nécessiterait l'action. Sa caméra continue de filmer après le départ des protagonistes, pour enregistrer encore quelques sons, et peut-être aussi nous laisser voir le décor que les personnages nous avaient caché.
L'interprétation est assez réussi, notamment pour Sigeru, dont la démarche n'a d'égal que l'intériorisation des sentiments. Construire un film sur un personnage muet, très peu démonstratif, quelle leçon tout de même ! En fait, le personnage est très simple, entier, à l'image du film. Les autres personnages sont comme des spectateurs autour de lui, tellement son histoire les interpelle. Tout le film est conçu sur une répétition des mêmes è, d'une scène centrale même, celle du titre. Loin de lasser, cette répétition se nourrit de petits détails nouveaux pour garder l'attention du spectateur. Et Kitano se garde son petit moment de surréalisme pour le fin, ce qui a le don de désorienter le spectateur, mais qui ne déçoit pas spécialement. De plus, libre à chacun de l'interpréter comme il le souhaite.
Un film de surf pas comme les autres...
Dès les premiers plans du film, on reconnait le style propre à Kitano: caméra fixe sur un
personnage -sourd muet- qui regarde fixement, puis sur le personnage, la mer; élément
récurrent à chacun de ses films, elle semble d'ailleurs avoir donner son rythme aux images,
empreintes de lenteur et de la tranquillité des vagues qui s'échouent sur la plage. Et le spectateur
se doit d'entrer en phase avec ce rythme particulier s'il veut profiter pleinement de cette heure 40.
Ca tombe bien que le héros et sa petite amie soient muets: Kitano n'aime pas parler et
déteste être trop expensif, préférant suggérer au spectateur plutôt qu'imposer. Certains pourraient
craindre le pire en imaginant déjà l'ennui profond que leur inspirerait ce film au dépouillement total.
Erreur: on peut prendre en effet beaucoup de plaisir, car la simplicité apparente du scénario, rendu
encore plus léger par les quelques gags le parsemant et par la magnifique musique de Joe Hisaishi,
fait apparaitre des sentiments profonds comme l'amour, l'amitié ou la gloire sous un nouveau jour.
C'est de plus une alternative à la vie vouée au travail de trop de Japonais: la vie vaut-elle mieux
d'être vécue au service d'un patron ou de la société, ou bien n'est-elle pas plus belle quand on en
profite vraiment, quand on fait ce qu'on aime (ici le surf) avec ceux qu'on aime?
Tout n'est pas parfait, il faut bien l'admettre (quelques scènes trop longues ou la fin en
queue de poisson -ah ah ah- même si elle rappelle curieusement celle du Grand Bleu),
mais Kitano affirme son style qui sera si brillant dans ses films suivants.
Regarde la mer
La grande force et la grande faiblesse du cinéma de Kitano, c'est d'etre organisé autour du jeu de Kitano acteur, du fait qu'il est un personnage dont le visage n'exprime rien (ce qui rend ses colères d'autant plus imprévisibles). Et paradoxalement cette quasi-inexpressivité en fait le centre d'attraction d'un groupe composé de seconds couteaux au jeu immobile mais très expressif (le Kitano team habituel). Si ce système crée une tension formidable, il y a risque de se reposer dessus. Dès lors, les films où Kitano ne jouait pas furent d'une grande importance dans la progression artistique de son cinéma. Dans cette situation, Takeshi est obligé de rechercher d'autres moteurs à son cinéma, moteurs qu'il intègrera dans les films où il joue.
Ce n'est donc pas un hasard que A Scene at the Sea ait été tourné juste avant le premier everest kitanien Sonatine (un peu comme plus tard Kids Return avant Hana Bi). Car si Violent Cop et Jugatsu contenaient déjà une certaine dimension poétique et contemplative, c'est ici qu'elle va acquérir pour la première fois sa véritable ampleur, notamment du fait qu'il s'agisse de sa première collaboration avec Hisaishi Joe. Son score est d'une richesse extraordinaire: arpèges doux, gouttes de synthétiseur en suspension, envolées lyriques, cordes classiques. Hisaishi montre ici toute l'étendue de son registre musical et on peut dire que l'effet produit est non négligeable dans la réussite du film. Au niveau montage et mise en scène, Kitano opère rien de moins que la synthèse de tout un pan du cinéma japonais: la capacité à captiver le spectateur à partir d'une situation très simple et travail sonore sur des bruits sourds -vagues, vent- avec une grande minutie (Shindo Kaneto), la distance rendant paradoxalement l'émotion plus forte (Mizoguchi) et enfin les plans construits avec la minutie d'une toile de maitre (Kurosawa).
Dès lors, on tient le film idéal à montrer à quelqu'un qui aimerait en savoir plus sur la spécificité du cinéma japonais. Kitano se place face à la mer, la contemple, laisse ses personnages la contempler et cet apaisement compensera désormais la violence sèche de son cinéma. Sans dialogue -et c'est ce qui rend ce film universel-, il prend le temps de diluer les plans mais sans jamais que cette durée soit pesante. A l'image du ton général d'un film qui nous met en contact avec le non-dit, les acteurs montrent beaucoup de retenue dans leur jeu. Mais outre cela Kitano réussit à faire un commentaire sur le Japon contemporain sans faire dans l'exçès de démonstration: les plans des jeunes qui jouent au football et regardent d'abord avec moquerie le jeune couple, ceux des patrons et des employés incrédules évoquent avec un grand sens de l'économie de moyens l'incapacité de la jeunesse et des salarymen à comprendre que l'on utilise son acharnement au travail pour poursuivre un but non lucratif de dépassement de soi.
A Scene at the Sea tient à trois fois rien. Mais c'est parfois avec trois fois rien et un talent immense que l'on peut faire un très grand film. Des années après, Suwa Nobuhiro saura se souvenir de la belle leçon kitanienne en construisant son M/Other sur des cadrages simples et élaborés à la fois le quotidien ordinaire d'une famille recomposée. Preuve qu'il y aura toujours des cinéastes japonais capables de faire du grand à partir de très peu.
Violent cop pose ses guns et prend la mer
Kitano n'est pas le Tarantino Japonais comme on essaie vulgairement de nous faire croire, ou comme on essaie lâchement de le caractériser sous prétexte que son Violent Cop est ultra violent (voir amoral) et que son Jugatsu reste si provocateur dans sa forme. Non, Kitano c'est un type aux idées claires, sans doute maladroit de par son expérience guère mature dans le domaine du cinéma, comme le prouve cette merveille -non sans défaut- qu'est Scene at the sea.
Encore un film inclassable dans la petite filmo du Maître, (2 yakuza eiga, un mélodrame) prouvant que finalement Kitano sait faire autre chose que de se cantonner dans la peau d'un clown. Cette fois-ci il n'apparaît pas dans son métrage et préfère laisser la place à deux acteurs sourds et muets à l'occasion. A vrai dire cela ne fait pas non plus une grosse différence dans la mesure où ses films ne s'axent pas vraiment sur les discussions (Kitano, quand il ne baise pas, il flingue). C'est pourquoi Scene at the sea paraît si familier dans un aspect purement fondamental, avec une intrigue pratiquement inexistante certes, mais dont un véritable climat recouvre cette oeuvre fragile. Les sourds et muets font leur vie et on ne les emmerdent pas. Point barre. On les suit, mais cet aspect "voyeur" s'arrête là. Même la caméra ne s'approche pas trop près d'eux, sous peine de les brusquer. Les deux "amoureux" côtoient la plage, s'invitent à une bande de surfeurs tendance, puis Shigeru s'en va vers la mer histoire de tâter de sa nouvelle planche de surf, trouvée tristement le long d'un trottoir.
Le fil ne change pas de direction, c'est bien un "real" programme que nous concocte Kitano. Presque un docu-fiction où une bande de journaliste filmerait incognito la vie de deux sourds et muets dans la société nippone. On y voit des gens rejetés à vrai dire, Kitano avouant que les handicapés y sont souvent discriminés. Les détracteurs n'hésiteront pas, dans un tout autre cas de figure, à caractériser Scene at the sea d'oeuvre mollassonne, et ils n'auront pas tord. Mais que diantre, on s'en contre fiche! L'essentiel est d'apprécier, de savourer ce pur produit Kitanesque ou Takeshiesque (un brin moins classe) en long et en large. D'apprécier cette bande-son si magique remplaçant les paroles, (Hisaishi étant le meilleur compositeur nippon de sa génération, quoi de plus normal) ou le bruit des vagues. Et puis, c'est toujours l'occasion de faire la rencontre de personnages hallucinants (les deux surfeurs maladroits) ou alors hauts en couleur. Kitano a également la bonne idée de terminer sur une note positive et touchante, tirant les larmes des spectateurs les plus sensibles. Une merveille de sensibilité.
L'écume des jours.
Avec toujours autant d'habileté et de non-chalence poétique, Kitano nous transporte tel le surfeur d'un autre temps, sage et contemplatif, au-dessus des écumes quotidiennes, y préférant la maîtrise libre et fragile au démonstratif asservissant des déferlantes passionnelles.
très beau film, très intense
Un film intimiste et sobre, tragique, mais plus lumineux que certains films de Beat Takeshi. Esthétiquement travaillé et très réussi, "a scene at a sea" est une oeuvre difficile d'accès, comme beaucoup de kitano, en partie à cause d'un rythme excessivement lent.
Pour autant, on ne s'ennuie pas, comme le surfer qui se laisse porter par la vague, on se laisse porter par le métrage.
Un Kitano aussi bancal que magnifique
Troisième film du réalisateur, humoriste, et désormais producteur japonais de génie, ce
A Scene at the Sea se révèle, comme le confirme si bien Léonard Haddad: « (...)une exploration sur la durée des moments de creux et de pause qui illuminent chacun de ses autres films ». Il s'agit de son oeuvre la plus couillue, la plus déroutante, après
Jugatsu, mais le public le plus tenace parviendra sans doute à y discerner l'empreinte d'une profonde humanité, d'une profonde authenticité. Dans
A Scene at the Sea, pas l'ombre d'un rythme, ni même d'une véritable intrigue (cette dernière se résumant à l'itinéraire d'un jeune sourd-muet se découvrant une passion pour le surf); tout se voit réduit à une succession de tableaux animés, souvent marqués par un style ouvertement poétique, sans aucun effet lacrymal gratuit, pourtant. Kitano n'y joue pas, pour l'occasion. Ce seront les deux acteurs principaux, interprétant un jeune couple de sourds-muets, qui nous auront bouleversés, tout comme la splendide musique de Joe Hisaichi, sans doute pour beaucoup dans la réussite du film. Malgré les petits faux-pas d'un réalisateur qui s'expérimente encore,
A Scene at the Sea mérite son statut de perle rare, pétrie de sensibilité et de beauté brute.
un KITANO un cran en dessous
je suis fan de KITANO, c'est le seul film que je n'avais pas encore vu, et malheureusement il fait partie des deux ou trois films un peu léger de KITANO. léger car le scénario est insuffisant, trop minimal, avec un cruel manque d'intensité et de tension par rapport à ces autres films, qui pourtant ont bien souvent un rythme aussi lent.
ici ça passe bien pendant le premier tiers, ensuite je me suis ennuyé: trop linéaire, trop fade, avec des plans qui durent et qui ne sont pas tous indispensables. on aurait aimé une intrigue un peu plus riche. la musique est ici un gros avantage, meme si Joe nous a déjà habitué à mieux.
l'ambiance est agréable, calme et mélancolique par moments, les acteurs s'en sortent pas trop mal, mais cela ne suffit pas à faire un grand film.
il se dégage toujours et encore un coté enfantin, mais ici les blagues ne font pas mouche.
en fait A SCENE AT THE SEA a un gout d'inachevé, un scénario qui aurait mieux convenu à un moyen métrage. c'est un film de jeunesse mais je préfère son VIOLENT COP, et tous ces films postérieurs. (hormis Getting any)
bon film habilement mis en scène.
ce n'est pas chose facile que de mettre a l'ecran 2 personnages sourds-muets! mais le resultat est plutot concluant. bien entendu qui dit sourds-muets dit très peu de dialogues! tout se joue sur l'image et le jeu des acteurs. cela entraine bien sûre quelques longueurs mas cela n'affecte pas trop le film , je dirai plutot que ca le rend plus touchant, plus profond. j'aime beaucoup l'interprètation de Shigeru. parcontre la fin m'as un peu surpris, voir meme décu. je ne m'attendai pas a une fin comme celle si (je ne dit rien pour ceux qui ne l'ont pas vu), mais le film en lui meme est vraiment agréable et touchant. ;=)
Troisième film de Kitano, et troisième réussite
La première partition de Hisachi pour Kitano, une musique sublime qui, s'ajoutant aux lents plans du réalisateur font de ce film un joli poème, parfois drôle ...parfois émouvant.
sublime
on pourrai presque le comparer au grand bleu pour sa fin inatendu.mais la comparaison s'arrette la. apres avoir vu le film on se met a repenser a ces deux amoureux qui s'aime en silence et qui pourtant vivent comme nous, on les memes reves que nous. Kitano avec son style habituel, et pour une des rares fois sans violence, nous livre un conte magique avec en prime la musique de hisaishi.
Une oeuvre tous simplement magnifique
Tel une peinture...
Et oui, ce film est resplendissant de maitrise, chaque scene est representative du "Kitano style" : ça ne bouge pas beaucoup, ça ne parle pas beaucoup, mais c'est pourtant tres expressif.
Au final, rien n'y fait : ou l'on s'endort, ou on kiffe sa race devant la beauté et la sensibilité de l'oeuvre!
L'ennui
J'ai été très déçu par ce film. Même si l'idée de départ était bonne, c'est l'ennui qui prend le dessus après 40 minutes. Il ne se pass pas grand chose, la musique d'Hisaishi est vraiment nulle, puis Kitano n'apparait pas dans le film... J'attendais mieux.
une vague envie de rever...
Que dire de cet amour muet si poignant et lyrique. Un grand film zen de Kitano dont on attend dolls avec impatience.
le seul film dont il manque une bonne édition dvd.
Pas le Kitano que j'aime
Je n'ai vraiment pas accroché du tout. C'est long, c'est mou et même si les acteurs jouent bien, je pense pour ma part que ça ne suffit pas. Idem pour le côté "beau" du film. Il y a des moments, où on dirait un enchaînement de photographie. Il n'y a que la musique que j'ai réellement apprécié.
Je me suis vraiment ennuyé pendant tout le film.
Qd on promene Shigeru au bord de l'eau
Pour moi (je sais que les avis sont très partagés) ce film est de toute beauté.
Qui mieux que Kitano et Hisaishi, sont capable de nous faire rire, pleurer, réfléchir sur une histoire d'amour déchue de deux jeunes sourds dans un Japon gris et triste??
Quelqu'un a-t-il tenté d'annoncer à ses amis; je vais voir un film japonais en VO racontant une histoire d'amour entre deux sourds??? Essayez, les réactions seront à coup sur assez surprenantes !!
Rien que pour avoir gagner ce pari, ce film est un chef d'œuvre!!
Kitano, nous offre un regard qui certes ne colle pas à son image de "yakusa" mais prouve son génie.
Ce film est pour moi un des plus beaux de Kitano. On sent que l'image est moins maîtrisée que dans ses derniers films, on sent aussi un réalisateur peut-être mal à l'aise face à ses émotions.
Dans une interview, Kitano nous dit qu'il a une peur phobique de la mer ; a scene at the sea est peut être une thérapie?
Un film très intimiste qui divise les plus grands fans de Kitano...n'est pas Oiggab??
L'oeuvre cinématographique de Takeshi Kitano est au cinéma mondial, ce que d'autres formes d'art japonais ont apporté au monde de la culture globalisé; ce que le Haiku est à la poésie, ou les estampes de Kokusai sont à la peinture: une sorte de concentré de l'identité culturelle, de la pensée profonde japonaise, qui irriguent l 'inconscient collectif de ce peuple insulaire, qu'elle soit excessivement fantasmée par l'Occident, images d'Epinal ou non. A scene at the sea est à l'image de son réalisateur: économie des mots superflus, beauté contemplative de l'instant, un paysage d'une grâce picturale où se déroulent des scènes d'une banalité quotidienne. Des surfeurs sur une plage. Le mouvement éternel des vagues, et la fraicheur de la brise du vent. Rien de solennel, rien de grave, on assiste à l'éclosion d'une fleur. Mais point de naïveté ici. Le cinéma de Kitano, ne nie pas la dureté et la cruauté du monde, il admire juste ses rares moments suspendus de calme et saisit les instantanés de la beauté de l'éphémère. L'histoire? au sein d'un jeune couple de sourds muets, seuls soutiens l'un pour l'autre, murés dans leur monde du silence, aux perspectives quasi inexistantes au sein d'une société japonaise normative et quelques peu exclus socialement, le garçon va s'initier au surf, ce sport/culture de "lutte" figurée entre la nature et une humanité en proie à ses doutes existentiels, sous le regard de sa tendre moitié. Cette passion pour le surf, où il va se livrer corps et âme, sera une quête d'évasion, d'émancipation, une quête d'absolu. Comme le dit Robert Louis Stevenson, "l'important ce n'est pas la destination, c'est le voyage".
Un essai
Sachez tout d’abord que je suis un grand fan de Kitano ! Mais ce film ne reste pour moi qu’un essai du grand maître (paradoxalement + que son premier film : violent cop). Le problème de ce film est que, fait rarissime chez Kitano, il semble à certains moments que l’on essaie de procurer de l’émotion avec une tendresse préfabriquée… Cela se voit à certain moment avec l’attitude de la fille, ce n’est pas récurrent dans le film mais ça gache tout de même le plaisir … On retrouve cependant le style Kitano (plan sur des personnage fixe et silencieux, son humour bien particulier qui reste cependant moins sadique que dans ses autres films…) et on échappe heureusement à un Happy end bidon à l’américaine. Pour ceux qui ne connaisse Kitano que superficiellement sachez que ce film est dénué de yakuzas et autres flics ! ! ! ça ressemble + à Kikujiro mais………….en moins bien ! ! ! Peut –être que, finalement, Beat Takeshi aurait dut faire une apparition dans ce film (mais pas en yakuzas comme ct prévu au départ of course ! ! !). Pour résumé, c un film plaisant mais pas exceptionnel !
Mélancolique !
D'habitude je n'aime pas trop les fil de Kitano, mais celui-ci m'a particulièrement plu. Peut-être parce que pour une fois il n'y a pas de violence. Le titre représente bien le film, c'est des petites tranche de vie d'un "couple" au bord de mer. Il y a juste la fin que je n'ai pas trop aimé, elle tombe un peu comme un cheveu dans la soupe (et je ne vois pas trop son utilité).
Un Kitano touchant!!!
Ce film m'a vraiment touché. Bien que les protagonistes ne parle pas, chacune des scènes est limpide et cela contribue a les rendrent plus forte encore que si ils parlaient.
Cependant, il est loin d'être le meilleur Kitano (1991)et il peut parfois ce montrer un peu long a cause de l'absence de dialogue.
Cependant, je ne recommande pas ce film à ceux pour qui Kitano rime seulement avec Yakusas et Violence, ils risquent de passer complètement au travers de cette belle histoire sans la compendre donc sans l'apprécier.
Le film le plus profond, le plus pure, le plus poétique jamais réalisé dans ce monde!!!
Franchement je ne me voyais pas écrire des critiques, sans en écrire une pour ce superbe film (l'un des meilleurs du Japon avec "Hana-bi")!
Et pis finalement je ne vais pas le critiquer, je vous laisse juste contempler ce chef-d'oeuvre et j'incite tous le monde à regarder ce film pour que sur cette Terre, l'amour ne soit plus considéré comme un moyen de satisfaire sont appétit sexuel mais bien comme le plus beau sentiment du monde!