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Saviour of the Soul 2

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 2.56/5

vos avis

8 critiques: 3.06/5



Junta 3.5 Toujours plus !
François 2.25 Gros délire hélas trop cheap et un brin prétentieux
drélium 3.75 Un truc de fou, avec des bouts de romance.
Alain 0.75
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Toujours plus !

C’est l’histoire d’un film qui en fait toujours plus :
- toujours plus de scènes d’action et de combats câblés vraiment agréables
- toujours plus de blagues nazes (la 1ère demi-heure est incroyable)
- toujours plus de mélo (la dernière demi-heure est un véritable crève-cœur)
- toujours plus d’idée (aussi bien dans la crétinerie que dans les twists)
- toujours plus de cabotinage (Corey YUEN Kwai est impayable à ce jeu là !)

A mes yeux la 1ère heure s’enchaîne toute seule pour laisser place à du mélo extrême sur la fin tout aussi appréciable car composée de chansons aussi agréables que ridicules. De plus le film n’hésite pas à répéter ses meilleures blagues pour les user jusqu’à la corde, que ce soit aussi bien celle de la loupe ou de la double porte.

Une certaine idée du cinéma

Mo Lai To, combats, mélo, scénario sans queue ni tête, SOTS 2 est le digne représentant d’une certaine idée du cinéma HK du début des 90’. Enfin pour finir comme parfois une image vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse apprécier la photo d’Andy LAU Tak-Wah avec son énorme flingue en plastoc qui avec le plus grand sérieux du monde menace de se suicider, si c’est ti pas bô ça :-).



24 janvier 2005
par Junta




Gros délire hélas trop cheap et un brin prétentieux

Avec Savior of the Soul 2, on touche vraiment à la quintessence du cinéma Hk des années 90, avec ses qualités les plus géniales, mais aussi ses défauts les plus pénalisants. La plus grand qualité des films de cette époque reste sans contestation possible leur énergie et inventivité, à même de compenser les manques de moyens. Sauf qu'à vouloir être trop ambitieux et prétentieux, Savior of the Soul 2 finit par marcher sur sa propre cape et se casse la gueule. Dommage.

Cela partait pourtant bien, dans le grand n'importe quoi, bien sûr. On voit les ambitions dès les premières images, le film est tourné en décors extérieurs sur une montagne enneigés, on n'est clairement plus dans les ruelles de Mongkok. S'en suivent des délires câblés un peu cheap mais rafraîchissant, surtout que l'humour évite qu'on prenne tout ça au sérieux. La première demi-heure est à ce titre excellente, le temps file, l'action est omniprésente, les idées aussi, on se croirait dans un manga live. Mais les choses se gâtent au fur et à mesure. Le second tiers est moins entraînant, et le dernier plombe carrément le film. Pourtant il y a toujours des idées démentielles et parfois très bien mise en scène vu les moyens. Le tunnel de toile par exemple est un sacré morceau de bravoure. N'importe qui peut en théorie faire ça dans son salon avec trois draps et une lampe halogène, mais la réalisation est tout de même épatante. Seulement voilà, d'autres passages sont franchement trop cheap, le manque de moyens est difficilement compensé, et surtout le film commence à se prendre au sérieux. On ajoute de la romance bien mielleuse, ça coule partout, ça colle, c'est poisseux. Si le film était resté dans le domaine du "j'ai pas de budget, mais délirons dans tous les sens", le message serait passé. Hélas ce n'est pas le cas, on ne croit pas une seconde à cette romance entre Andy Lau et Rosamund Kwan. A vouloir trop en faire, le film se tire donc une balle dans le pied. Il aurait fallu un autre budget, un autre scénario pour réussir un tel mélange des genres. Savior of the Soul 2 reste donc un ratage sympathique, rempli d'autant de défauts que de qualités. On aurait seulement préféré que l'ordre du film soit inversé et qu'on débute par la romance bien lourde pour finir sur les délires.



26 octobre 2004
par François




Un truc de fou, avec des bouts de romance.

Vu que François et Junta ont tout dit, parlons des clowns !! Ne serait-ce qu'admirer Richard Ng vaguement androgyne balancer des clowns ou aspirer des bunny girls de ses manches, grimaçant méchamment du haut de son costume rouge luminescent de 5 mètres de haut, le rire déployé à plein et les yeux exorbités, commander son armée (8 gars en gros) dans un enchevêtrement de plans rotatifs et de bricolage démentiels, constituent déjà un diamant de tout premier ordre qui s'apprécie d'autant plus dans la version dite extended, alors que la HK-cut de 20 minutes plus courte ne fait pas de mal aux scènes de romance à rallonge. La partie de billard commence bien mais la loupe agrandisseuse aka the super magnifier n'en finit plus de revenir et s'incruste dès lors jusqu'à la fin. Le passage dans la montagne reste totalement inutile à part pour tester la réactivité de sa télécommande mais l'action, dans la pure lignée de Robert Tai et de Tony Liu, totalement barrée, virevoltante et créative, avec des moyens drastiquement limités, brille par Richard 100% slapstick et ses clowns ricaneurs, la véritable attraction du show, face aux multi-kicks et au multi-sabre d'Andy Lau nappés d'un Corey Yuen en papy déchaîné. Reste que même si le milieu et l'avant final sont durs à avaler sans l'envie de cliquer plus loin, le rythme inventif des 40 premières minutes tient bon le mo lei tau d'action à son sommet, totalement surréaliste et débile..

02 juin 2010
par drélium


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