Du bon boulot, une fois !
Revoici une collaboration entre le surdoué de HK et le spécialiste de la savate fritteuse, cette fois produite par 777, donc par le Jean-Claudounet himself. A priori donc, une bonne raison de se déplacer pour aller le voir (un risque minimum de voir le métrage remonté sauvagement), d'autant plus qu'un Ringo Lam en salles est un événement trop rare pour le laisser filer.
Dès le début, bonne surprise : même si on a déjà pris l'habitude de voir notre gâteau belge préféré dédoublé, le voir cette fois-ci en méchant est assez réjouissant (avant de le voir en travesti dans un prochain Tsui Hark ?). Et quel méchant ! Il castagne tout ce qui bouge : les femmes, les enfants, les vieillards, les handicapés, ... Ce n'est pas trop moral mais c'est fichtrement triquant (!). Ringo ne se renie point, et le moins que l'on puisse dire est que la production a semblé lui avoir laissé carte blanche pour dériver vers ses penchants les plus noirs.
Ce serial-killer n'est donc pas un tendre et met la ville en feu. Ce qui procure à Replicant des effets graphiques très intenses (ah la femme massacrée dans la baignoire !) étonnamment éloignés de la sempiternelle imagerie Fincher-like. Le résultat est vraiment sec et âpre et même les plus blasés seront époustouflés par l'explosion d'un appartement ou les roustes pleines de contact que se prennent les protagonistes.
Si quelques clichés sont tout de même bien présents (le repère du vilain, les gars des services secrets), JCVD et Michael Rooker, nos deux aventuriers en pleine alerte, sont dirigés de manière intelligente et novatrice. Ces deux-là sont des bons, c'est bien connu, mais le sont encore plus sous la main d'un master.
Et ce dernier, tout le monde aura compris qu'il lui faut des projets US de ce genre et surtout pas de M:I-4.
NB : cette critique contient un petit jeu, à vous de trouver lequel et à vous d'y jouer !
12 juillet 2001
par
Chris
Malgré une fin un peu prévisible, un bon polar bien violent par le plus réaliste des réalisateurs expatriés
Vous le croirez ou non, mais Ringo Lam est en train de faire de Jean-Claude Vandamme un acteur. Oui, le Janclod, la frite belge, the Muscles from Brussels. Le gars qui a fait Double Impact. Le gars qui s'est fait ridiculiser par Tsui Hark à deux reprises. Après une première tentative déjà encourageante avec Risque Maximum (que je n'ai pas vu en entier mais sur quelques scènes j'ai vu le Jean-Claude dans le rôle d'un personnage pour la première fois ou presque...), il récidive et sa ténacité paye.
Ici le studio n'a pas eu à passer son coup de ciseaux comme au film précédent, puisque c'est le nouveau studio du Jean-Claude. Le début du film sent bon le Ringo Lam lâché en liberté : violence, immoralité (il faut voir comment Michael Rooker traîne le Jean-Claude comme son chien), ton assez peu humoristique. Bien sûr le scénario n'a rien de nouveau et les conflits moraux des personnages ne sont pas très originaux. Mais cela fonctionne tout de même assez bien.
Surtout que la risée de la profession s'en sort de façon inespérée. Le gars qui n'arrive pas à enchaîner plus de trois mots en français sans parler anglais ou partir dans des délires métaphysiques sans queue ni tête, livre ici sa meilleure interprétation. Sans en faire trop, sans surjouer ni pour le tueur qui s'y prette pourtant pas mal, ni pour le clone très naïf parfait pour faire une interprétation "Forrest Gump du pauvre". Bref, dans ce film, Jean-Claude est un acteur, et même deux fois. Bon, ce n'est pas non plus Tom Hanks ou Robert de Niro, soyons réaliste. Mais cela fait du film un ... film, et non pas un truc avec Vandamme de plus.
Outre cette interprétation surprenante, on soulignera également la toujours très aimable bouille de Michael Rooker, la touche d'humour assez sympathique (avec le clone qui reproduit tout ce qu'il voit, à commencer par des mouvements de gymnastes...) et surtout la réalisation de Ringo Lam. Lorsque le père Ringo décide de livrer un peu d'action et de violence, il sait y faire. En témoigne l'explosion de l'appartement (enfin des débris et pas que de la belle flamme rouge), quelques plans mixés passé-présent et surtout la folle cavalcade de l'ambulance dans le parking. Ou comment filmer à l'opposé de John Woo et de sa grâce, pour un résultat aussi prenant.
On regrettera tout de même la fin trop classique et trop morale, ainsi que des longueurs de scénario (j'aurais virer la prostituée moi...). Cela empêche Replicant de devenir un sacré petit polar d'action. Il reste tout de même très sympathique à voir, rien que pour son ton, son Jean-Claude métamorphosé et sa réalisation sans concession de Monsieur Ringo Lam. Chapeau quand même, faire un film comme ça aux USA, fallait oser les gars !.
Film d’action musclé peu inventif
Si l’on cherche où se situe l’innovation (et donc l’intérêt) de Replicant, il n’y a pas 36 réponses : le seul élément un tant soit peu original réside dans l’utilisation d’un clone pour la résolution d’une enquête criminelle… Un sujet qui surfe ainsi habilement sur l’actualité du moment (des scientifiques mettent au point des embryons humains dans leurs laboratoires), bien qu’en aucune manière le réalisateur puisse être qualifié de visionnaire : n’est pas Kubrick qui veut ! Ringo Lam se contente seulement d’un postulat de départ futuriste pour nous ressasser la sempiternelle intrigue opposant un flic à un tueur en série, ici traumatisé par la folie meurtrière de sa mère qui avait failli lui coûter la vie étant enfant.
Dans un double premier rôle antagoniste, Jean-Claude Van Damme ne se débrouille pas si mal que cela, mais cela est dû en parti à sa partie dialogue pratiquement réduite à zéro : en clair, s’il la ferme, il est assez crédible, et d’ailleurs beaucoup plus dans le rôle du benêt que dans celui du méchant aux longs cheveux (allez savoir pourquoi). Le film est en fait porté par Michael Rooker qui affiche à l’écran un visage antipathique des plus réjouissants. Derrière la caméra, Lam signe un travail honnête et efficace, s’autorisant même quelques folies qui pourront surprendre les plus gavés en matière de films d’actions, notamment un coup de pied en plein bide dans une infirmière ou une bousculade d’handicapés à la sortie d’un hôpital. Pour le reste, les clichés abondent, la relation original-clone n’est pas vraiment creusée et la fin est tout ce qu’il y a de plus ridicule (« je vois de la pluie dans mes yeux… »).
I love you mom ...
Pour une fois, la présence de Jean Claude Van Dam dans un film n'aura pas provoqué en moi le besoin de rire à gorge déployée et c'est une bien belle surprise. Evidemment, je n'encenserai pas le film pour autant mais il présente suffisamment de qualités pour qu'il mérite d'être vu. Le plus étonnant dans tout ça, c'est que c'est réellement JCD qui porte le film sur son dos avec à ses côtés un Micheal Rooker en flic colérique chargé "d'éduquer" le dit répliquant (JCD donc) pour traquer un tueur d'enfants, lui même interprété par JCD (référence au script original de A Toute Epreuve ?) et ça fonctionne.
Le Scénario est basique, digne d'une banale série b, la mis en scène est elle mitigée (les artifices de montage ne servent décidément à rien ...), la musique est plus qu'approximative, mais malgré ça, le personnage délicieusement schizophrène de JCD fait mouche, comment rester insensible à ce bad guy dont la violence nerveuse (quasi spasmodique) surprend tout au long du film. Personnage à la fois torturé (digne des plus grands films de Ringo Lam), insensible et déterminé dans sa quête sadique (massacrer les mères supposées indignes ...) et qui va jusqu'à tirer à bout portant sur le corps sans vie de sa propre mère. Un geste hautement symbolique qui rappelle le démentiel Waise Lee dans Une Balle dans la Tête qui lui même tirez sauvagement sur les cadavres de ses ennemis.
Pas de doute, c'est le meilleur JCD que j'ai pu voir, pour une fois (et c'est rare) un réalisateur asiatique parvient à diriger son comédien (vous avez bien lu) et c'est pas faute d'avoir essayé, comme quoi avec de la patience et du savoir faire, tout devient possible dans le cinéma … Chapeau bas.
Deux sur trois
Seconde collaboration entre JCVD et Ringo Lam, ce "Replicant" marque une progression ou tout du moins une stagnation positive dans la perf. de l'acteur. Incarnation d'autant plus appréciable, qu'elle est double.
Toute limitée que soient ses capacités d'interprétation, pas franchement aidé de dialogues trop souvent perfectible, on peut bien lui accorder une attitude en retenue salvatrice, quel que soit le personnage incarné.
Salvatrice est l'abandon, au bout d'un moment, de ces affreuses paire de lunettes jaune....
Van Damme/Ringo Lam : Episode II...
2001, cette fin d'année médiatique (télé + presse) aura eu son bouffon, son imbécile presque heureux de se ridiculiser en public pour le plus grand bonheur d'une foule satisfaite d'avoir trouvé le bouc émissaire idéal. Jean-Claude Van Damme, pour ne pas le nommer, est apparu un peu partout, provoquant systématiquement sarcasmes et fous rires. D'une certaine façon, voilà peut-être le meilleur professionnel qui soit, capable de toujours livrer sans faillir le spectacle attendu, à ses dépends bien sûr. Personne ne peut se targuer d'une plus grande constance en promotion. Le jeu est truqué, il va sans dire, tant on lui tend la perche pour mieux l'enfoncer. Mais l'honnêteté commande de reconnaitre que Van Damme, quoi qu'il arrive, est son pire ennemi. Et comme souvent dans ces cas-là, on a un peu oublié pour quelle raison il venait ainsi se soumettre à l'opprobe populaire. A la fin de chaque émission, au terme d'un quart d'heure de rigolade, on aura entendu le présentateur évoquer vaguemment un quelconque
Replicant, mais c'est la seule information qui aura filtré d'un long cortège d'humiliation (plus ou moins) volontaire. A peine se rappelle-t-on que Van Damme fait encore du cinéma.
Pourtant, Jean-Claude Van Damme fait du cinéma. Un état de fait qui avait peut-être échappé à l'interessé lui-même au cours des dernières (et plus sombres) années de sa carrière. Malgré deux collaborations avec Tsui Hark (Double Team et Piège à Hong-Kong) et une grosse production guerrière (Légionnaire), Van Damme s'essoufflait, brûlait ses dernières réserves, fonçait mollement vers un mur prêt à le concasser. Il défrayait (un peu) la chronique pour ses frasques privées. Il appartenait déjà au passé. Et les quelques cinéphiles à le garder en sympathie, de regretter qu'il ait laissé passer la plus belle chance de sa vie en la personne de Ringo Lam, cinéaste chinois de son état avec qui il avait signé le sympathique mais oubliable
Risque Maximum. Le même réalisateur chinois qui réalise aujourd'hui
Replicant. Pourquoi ces "cinéphiles si éclairés" (diront les éternels sarcastiques) ont ils placé de l'espoir dans l'auteur obscure d'une série B médiocre, incapable de tirer une leçon de ses erreurs en rempilant avec le belge musclé ? Parce que si on avait parlé à Van Damme de Ringo Lam au lieu de lui demander s'il se droguait ou s'il était homosexuel, on aurait eu presqu'immédiatement la réponse : "Putain ! Ringo Lam, c'est le Scorsese Chinois ! C'est un génie !". Voilà ce qu'aurait répondu JCVD. Et le public lui aurait ri au nez parce que tout ce que dit JCVD est ridicule. Pourtant JCVD aurait eu raison.
Replicant n'est pas un chef-d'oeuvre et se place dans le peloton des films corrects de Lam (qui lui appartiennent à 100%, rappelons-le). Pour JCVD, en revanche, c'est l'outil de la consécration personnelle. Il s'est révélé quelque chose à lui-même. Il s'est redécouvert, exactement de la même façon que le clone qui prend du recul sur lui-même (l'original) pour se recréer et se façonner une personnalité propre. La lutte du feu et de l'eau (éléments au coeur de la dichotomie des 2 Van Damme dans le film) est l'expression exacte du parcours du comédien. L'air de rien, avec ses allures d'idiot impulsif, yeux exhorbités et diction précipitée, ce type s'est remis de lui-même sur les rails.
Lam, c'est du brut de décoffrage, du carré, du cinéma bélier. Son style passe forcément par de l'ultra-violence et de la vulgarité. Quoi d'étonnant alors que de retrouver cette déviance dans
Replicant qui s'adonne au premier degré tant dans les meurtres commis par "La Torche" que dans la description du stade infantile du clone.
Les scènes de ce dernier ne sont d'ailleurs jamais ridicules car Lam parvient toujours à injecter cette dureté, cette sécheresse qui nous rappellent brutalement la cruauté de cette situation : le clone vit un parcours initiatique muet, d'écorché vif, constamment brutalisé et humilié, voire dressé comme un chien. Et le voir gagner sa dignité, au-delà du cliché, est aussi un moment intense.
Le clone et l'original auraient pu s'associer dans le crime ? Cette idée est beaucoup plus forte comme possibilité évoquée mais non concrétisée (le film suggère d'ailleurs cette éventualité dans une scène puissante), car on tomberait dans le cas contraire dans de la pure bisserie qui décrédibiliserait le projet. Au contraire,
Replicant préserve jusqu'au bout une certaine rigueure classique toute à son honneur.
Une série B de très bonne facture
Jean-Claude Van Damme himself l'a avoué peu avant la sortie du film, Ringo Lam lui a permis avec
Replicant de jouer désormais non seulement dans de meilleures productions mais aussi et surtout de devenir un meilleur comédien. Sa double performance abattue ici confirme les dires de celui qu'on appelle parfois « Muscles from Brussels »: en dehors de ses capacités martiales de base, JCVD parvient pour la première fois à faire preuve de charisme et transmettre certaines émotions, en particulier dans sa composition de clone assez réussie, laquelle éclipse d'ailleurs son autre rôle, une caricature de bad guy sans grande surprise qui, prétextant une enfance traumatisée, assassine les mères de famille qu'il juge indignes. Adjointe aux talents d'acteur innés de Michael Rooker, l'interprétation de notre ami belge est valorisée par les qualités intrinsèques du film. Ce dernier se présente en effet comme un solide thriller dont l'intrigue haletante et la mise en scène pleine de peps retiennent aisément l'intérêt du spectateur venu y chercher un bon produit de série B. Notons qu'il n'y a pas n'importe qui derrière la caméra: Ringo Lam, l'un des cinéastes les plus doués et attrayants de Hong Kong auquel on doit notamment l'admirable
Full Alert, le débridé
Full Contact ou encore
City on Fire qui fut l'objet d'une forte inspiration pour Tarantino et son
Reservoir Dogs. Le réalisateur n'hésite pas à imposer sa (ses) marque(s) de fabrique sur ce métrage hollywoodien, combinant efficacité, rigueur et noirceur avec une extrême pertinence (seuls quelques rares effets clipesques viennent faire un peu d'ombre au tableau). Au bout du compte, cette chasse à l'homme via l'aide d'un « réplicant » génétique (une pointe de SF guère déplaisante à l'origine héritée du mythe
Blade Runner) s'avère suffisamment tendue et bien menée – avec de spectaculaires séquences d'action sur la fin – pour emporter l'adhésion. Quant à JCVD, il démontre enfin qu'il sait jouer la comédie au-delà du fait de simplement maîtriser le karaté. Un très bon divertissement.
finalement c'est un film très correct, ça reste basique mais la réalisation de qualité participe au résultat honnete de l'ensemble. en attendant on est quand même ultra loin des FULL ALERT et CITY ON FIRE.
Gros ennui!
Je viens de me rendre compte avec effarement qu'il s'agit du 17ème film avec vandamme que j'ai vu !!!!!! mais quel est cette espèce de masochisme pervers? ce n'est pas ce film que me rassurera sur mon état psychologique, qui, même si JCVD fait des efforts méritoires d'acting, n'en est pas moins ennuyeux à périr!
UN AUTRE NANAR?
Il faut pas se leurrer, c'est du VanDamme mais pourtant, ce n'est pas un de ses pires! C'est assez bien ficelé au final.
Correct mais sans plus.
Pas mal pour un vandamme...
... mais ça reste très moyen, le film est sans surprise et s'oublie vite.
10 décembre 2001
par
glub
Pour une fois que JCVD ne fait pas du recyclage, son film s'apelle "Replicant"...
En voilà un film qui m'a surpris. Il faut le dire, un Van Damme c'est pas ce qu'il y a de plus fin et de plus inventif au cinema. Le seul vrai spectacle que ce dernier m'ait offert, c'etait "Risque maximum" de Ringo Lam, assez bien foutu pour m'interesser tout le long. Alors moi j'me suis dit : "Ringo Lam est peut etre le realisateur qui pourra faire de Jean Claude Van-Damme quelque chose"... pari tenu, je m'aprette à voir ce film, et là : le choc. Il est trés bon. Certes on a vu mieux, mais purée, c'est un trés trés bon film. Pour la première fois que je vois Jean Claude Van-Damme en "Acteur" !!! Le contraste entre ses deux roles est somptueux, et il excelle dans les deux. Au bout d'un moment du film, j'était vraiment dedans, l'acteur disparaissant au profit du personnage, et ce n'est pas la seule qualité du film.
La mise-en-scène est trés forte et rythmée, sans pour autant mettre 53 scènes d'actions dedans (j'ai d'ailleurs été scotché par la scène dans l'ambulance). Ringo Lam à dejà fait mieux, mais là, ça serait abuser que d'en demander plus. Et quand le scénario arrive à renover un peu le cliché poussiereux de clone (là le clone est un neu-neu, et pas un gars tout fait), moi je dit pour.
Vraiment je ne vois pas quoi dire contre ce film, somme toute trés honnêtte. Je pense que ceux qu'ils l'ont détésté sont principalement des rancuniers envers Van Damme. Personellement, si Van Damme evolue dans cette voie, il deviendra peut être queqlque chose de bien.
Peu d'action mais une intrigue en avant...
C'est le premier film de Ringo Lam que je visionne. Bien sûr, c'est aussi un film avec Jean-Claude Van Damme. Quelques idées intéressantes, une intrigue mise en avant (en dépit de l'action, par ailleurs bien réalisée)... c'est pas mauvais (réalisation suffisament dynamique et pas superficielle), mais c'est pas vraiment passionnant non plus. L'acteur qui joue le flic, Michael Rooker, à un rôle assez ambigüe : anti-charismatique par excellence (c'est clairement pas le rôle type jeune premier) et aux méthodes qui surpennent, c'est à la fois ce qui risque de vous faire dire "pourquoi je perds mon temps devant ça" ou bien vous accrocher par curiosité et vous apercevoir que son rôle est moins débile qu'il n'y parraît. Alors au final, ce n'est même pas forcément à voir (trop austère, y a quand même mieux, et de plus dans ce genre de film on veux un peu plus d'action) mais ce n'est pas du tout un navet pour autant.
26 janvier 2008
par
Hotsu
quand ringo lam et jc-vd et michael rooker ridiculise les films us de jet li et jackie chan pas de mauvaise foi svp avouez le!!!!!!
replicant enterre sans problemes les navets de jet li et jackie chan (je parle en films us) style "the one" "romeo doit mourir" ou alors jackie chan dans ses oeuvres" shaingai kid" "rush hour1 et 2" il faut l'avouer van damme a fait des navets (et plus qu'un) mais replicant est un tres bon film avec un excellent michael rooker et c'est pas un hasard que les 2 meilleurs van damme sont réalisé par ringo lam. voila jeff le belge
Une très bonne série B.
Un Ringo Lam efficace, sans concessions, avec de très solides scènes d'actions réalistes et filmées sans esbrouffes. Van Damme s'y révèle enfin bon acteur et transmet des émotions à son public. Les effets spéciaux tiennent la route, bref c'est de la série B comme on l'aime. Alors bien sûr, Van Damme n'est pas De Niro, le budget du film n'est pas faramineux, le scénario est correct mais aurait mérité d'être appronfondi, on s'en fout le résultat est correct et mérite qu'on s'y intéresse. Un des meilleurs films avec JCVD.
INCROYABLE!
Ringo Lam a su faire de JCVD un acteur en reprenant les themes phares du belge, mais en y otant le gras (theme du double, de l'identité) pour livrer une pure série B quasi métaphysique... Dommage que le film se dégonfle a la fin ( la faute a qui?)
Celà sent le produit pré-fabriqué...
Véhicule Vandamesque dont le quasi unique objectif est de divertir en offrant à l'acteur une prestation révé. Et Jean Claude est vraiment bon dans le rôle de la larve! En revanche, en psychopathe watchereseque, c'est pas toujours ça. Heureusement, Michael Rooker fait plutôt bien le tampon à ce Double Man Show, et s'annonce comme un Bill Ballantine intéressant..
Plusieurs moments sont parfois jubilatoires , mais le film manque trops de naturel, son second degrès très lourd au niveau des rebondissements et des dialogues, a l'air de sortir d'un ordinateur (les vannes sont identifiables 30 minutes à l'avance), tout comme les scènes d'émotions. Bref c'est un peu trops lisse et préfabriqué, ni nanar ni bonne série B, simplement un petit peu de tout celà à la fois: le genre de films qui ratisse large, pour précher les convaincus et les nouveaux fans qui ont découvert la Vandammania chez Loft Story.
Le nom de Ringo Lam a sans doute aussi permis à quelques cinéphiles de s'intéresser à tout celà (malgré un soporifique "Risque Maximum"). Pourtant il faut bien avouer que la mise en scène est plus que fonctionnelle, efficace à peine ce qu'il faut et surtout sans aucun style... Seul une exellente explosion d'un étage d'immeuble, assez réaliste pour un film de ce genre (avec gravats s'effondrant sur les passants de la rue) fait un peu impression côté action et réal. En fait, Lam ne fait presque rien d'autre ici qu'être au service de sa star, réussissant à mettre en valeur son image singulière et régressive. Mais attention à l'exploitation!
A ce film tiède, on préfèrera largement les deux opus Hark/JCVD