Oui mais nooooooonn ! ... Mais quand même.
Jusquauboutiste de l'ignominie d'une pauvre handicapée incapable de clamer qu'elle est constamment agressée par un taré, Red to kill est clairement l'un des plus malsain des films Cat III, l'histoire un sommet transgressif, la première scène nous met tout de suite dedans.
Ben Ng est incroyable en schizophrène violeur et psychopathe, vraiment le summum des acteurs allumés de la catIII avec
Anthony Wong. La dernière scène est d'une violence inouïe, aussi insoutenable que catharsique tout en étant visuellement aboutie, mais quel grand vide autour de cela, le néant.
Tout est bidon et semble totalement gratuit. Billy Tang se prend comme d'habitude très au sérieux alors que la réflexion qu'il semble vouloir développer est constamment d'un ridicule absolu. Franchement, en zappant la première et la dernière scène, il ne reste qu’une mise en scène très molle, des scènes inbuvables à la pelle, de très mauvaises actrices et une histoire très crétine qui pallie son manque de fond affligeant par la mise en valeur inutile de pseudo trisomiques caricaturaux, "oh, regarde la tête qu’il a lui !", supeeer... Tout cela est donc très bancal et comme l'explique très bien Annihilator, d'autant plus malsain.
Oui, le quotient culte de Red to Kill ne cesse de grimper les limites du moralement supportable et Ben Ng transmet comme jamais la rage du psychopathe à l'oeuvre mais le récit mal construit, mal joué, d'une bétise hallucinante laisse surtout l'étiquette d'un très mauvais film, loin derrière Raped by an Angel à mon avis, ne serait-ce qu'au niveau crédibilité, alors qu'il est pourtant tiré d'un fait divers réel.
Baiseeeeeeeeeeeeeeeeerrr !!!
« Les gens les plus dangereux ne sont pas forcément ceux qu’on croit », « il ne faut pas toujours se fier aux apparences »… Tels sont les adages lourdement illustrés dans Red to Kill, petit film de Cat. III avec 3 viols, 2 scènes un peu gores et surtout 2 nanas frontalement à poil dont la jolie Lily Chung. Mais en l’espace d’1h30, ces petites transgressions au goût douteux se retrouvent noyées dans un scénario trop simpliste opposant sans imagination et sans talent une association d’handicapés mentaux à un psychopathe absolu pourtant bien sous tous rapports à première vue. C’est heureusement ce personnage de barjo qui retient l’attention et sauve quelque peu le film, incarné par un Ben Ng des grands jours à l’œil vicelard et aux brusques pulsions meurtrières dues à trauma dans son enfance, et qui réussit à en faire l’un des méchants les plus mémorables du cinéma de HK. Mention spéciale au passage à l’éditeur français du DVD qui a soigné la qualité de l’image et les sous-titres, ce à quoi on n’était pas habitué jusqu’ici en regardant un Cat. III ….
Ah c'est ça Red to Kill!
Bon, clairement faut aimer ce genre de film pour le voir d'un bout à l'autre. L'avantage c'est qu'il n'y a pas à attendre longtemps avant de savoir à quoi on a affaire. Reste la question de l'intérêt de tels films, là je me teste quelques catIII réputés mais faut avouer que ça passe plutôt mal. Dans la construction et la mise en scène, j'avoue préférer Raped by an Angel qui est un brin plus soft et au moins entre les scènes de violence on peut prendre plaisir à voir de vrai acteurs (Simon Yam et Chingmy Yau). Ici, parler d'acteurs en dehors des scènes extrêmes est "délicat". Je dis bien en dehors des scènes extrêmes par ce que dans le vif du sujet si j'ose dire, Ben Ng est hallucinant, on se demande si un type comme ça est vraiment normal d'ailleurs tellement il incarne son personnage. Au bout du compte ça fait un peu léger pour se taper le film complet et finir avec mal à l'aise. Donc verdict : Non. Mais je comprends que cette démesure puisse combler certains.
Méchant
Avouons-le direct,
Red to Kill est l'un des films les plus malsains et dérangeants jamais tournés. Les bandes d'exploitation à Hong Kong, c'est décidément pas comme celles de chez nous, occidentaux. Alors que nos vieilles séries Z, films de cannibales ou de zombis généralement de nationalité italienne ou quelquefois américaine étaient la plupart du temps bâclés par de minables tâcherons sans la moindre notion cinématographique (on ne parle bien sûr pas de Romero, Fulci ou Deodato, réalisateurs tout à fait compétents, voire brillants à leurs meilleures heures), les p'tits gars de la Perle de l'Orient, eux, savent généralement tenir une caméra. Mieux même: bon nombre d'œuvres étiquetées Cat III en raison de leur complaisance dans le sexe et la violence font preuve d'un intérêt formel évident. C'est le cas de ce
Red to Kill, thriller sulfureux relatant un sinistre fait divers comme quoi une jeune handicapée mentale violée par un psychopathe n'aurait pu fournir de témoignage convaincant afin de mettre son agresseur sous les verrous, occasionnant la libération immédiate de celui-ci. Billy Tang sait y faire pour distiller une ambiance glauque et oppressante, étayée il est vrai par les curieux décors de cet hôpital psychiatrique où se déroule l'essentiel de l'action. Le côté clinquant et somme toute assez soigné de la photo donne une vraie patine à l'ensemble. Mais venons-en au fait: ce film restera avant tout dans la postérité par son caractère choquant. Et il choque non seulement par son degré extrême de sadisme (viols et sévices en tous genres) et la crudité de son érotisme, mais aussi – ironiquement – par sa complaisance et son traitement irrationnel: les acteurs n'ont aucune crédibilité et surjouent affreusement, tout sonne faux dans les situations, les rebondissements, les réactions et sentiments des personnages, on appuie le trait à n'importe quelle occasion et on intensifie chaque effet à grands coups de synthé bontempi (pour mettre le trouillomètre à zéro ou faire verser des larmes, par exemple). L'ensemble en devient profondément grotesque mais jamais drôle pour autant. Ces manies de « mauvais » film d'exploitation renforcent au contraire le malaise éprouvé, un peu à l'instar d'
Ebola Syndrome où le premier degré crasse avec lequel le réalisateur aborde son sujet confère au métrage un aspect franchement sordide. Notons que
Red to Kill ne serait pas forcément à la hauteur de sa renommée sans la composition démentielle de Ben Ng en détraqué sexuel grimaçant et bodybuildé, l'acteur parvenant à susciter l'inquiétude malgré les outrances de son jeu. Comme Anthony Wong dans
The Untold Story et
Ebola Syndrome, quoiqu'en beaucoup plus caricatural, il incarne un portrait de salopard impossible à oublier tant il va jusqu'au bout de son rôle. Œuvre nauséabonde, transgressive et quasi traumatisante,
Red to Kill se doit d'être placé parmi les cadors des productions HK classées Category 3. Le genre de film qui divise, entre ceux qui crient à la série Z abjecte et les autres qui prennent leur pied devant un spectacle aussi singulier et extrême.
red to kill est un film pour les malades (comme moi)
ce film est un superbe cat 3, avec une tres bonne réalisation en plus, et un final dantesque, il y a des scenes gores , mais le film est plutot axé sur les viols. je peux pas m'empecher de montrer ca a mes copains qui commence a se poser certaines questions a mon sujet, en ce qui concerne les sous titres qui sont en anglais bien sur il faut pas etre comme la plupart des cinémasiens PARFAIT en anglais!!!!! francois pour ce film ci tu as raison, pas besoin d'etre un expert en anglais.film a regarder en famille le samedi soir , loll :o)
Oui 5 rien que pour la scène finale mêlant catch, nudité et gore et surtout le "happy end" façon HK qui atteint des sommets.
Film inégal, mais bon dans l'ensemble.
Je ne suis pas un bon critique le mieux est de lire celle contenue dans ce lien : http://www.hkmania.com/Vcd/redtokill.html
A noter aussi que l'excellent site de Zeni (http://zeni.free.fr/) lui attribu la note maximale.
Mon avis (quand même) :
Le film est inégal car il y a une longueur se situant entre la prise de contact par l'assistante sociale de sa future protégée Ming Ming et la chorégraphie de cette dernière. On y découvre l'asile, ses occupants, son directeur.
Les acteurs jouent dans l'ensemble assez mal, sauf Ming Ming, le directeur et l'assistante sociale.
Cela ne dure que 15 ou 20 mn.
Pour le reste c'est du tout bon avec en particulier un début qui vous met tout de suite dans le ton du film et un final hallucinant.
Vous aimez la corrida ? "I WILL %§µ£ YOU TO DEATH !!!"
Red to kill narre l' histoire d' un taureau ,qui comme tout bovidé non castré qui se respecte est furieusement excité par la couleur rouge (surtout quand elle est portée par une jeune et jolie fille !)à s' en fourrer des glaçons dans sa salopette-pyjama moulante (?!!!)et qu' il ne sera possible de calmer qu' en l' éborgnant à coup de bouquet de fleurs et en le faisant copuler avec une magnifique scie circulaire (whatda§%£µ ?!!).
En plus d' être l' un des cat 3 les plus célèbres ,Red to kill est surtout une hilarante comédie trash que Stephen Chow n' aurait pas renié à ses débuts :ahhh....il faut voir le sérial killer "graoumpher" de plaisir en s' accrochant frénétiquement à des barreaux (image curieuse...) ou alors un trauma infantile digne de Braindead dans la loufoquerie nonsensique ,et surtout les pensionnaires de l' asile tout droit sortis de Mary à tout prix des frères Farrelly !
Oups, pardon ,mais c' est un film sérieux ? Donc l' acteur principal avec sa carrure de terminator musculeux ,ses grimaces à la Jim Carrey et sa démarche de canard tentait de camper un personnage effrayant ? Le réalisateur tentait donc de nous dresser une critique de l' aliénation urbaine et du laxisme de la justice (voir la tordante scène de tribunal démago au possible) ? Dans ce cas la c'est une véritable catastrophe où il n' y a rien à sauver.
Ah non ,aux dernières nouvelles c' est un cateGORY 3 et donc un divertissement extrème .Soit mais on pourra toujours s' interroger sur cette putasserie ,cette démagogie et ce mercantilisme écoeurant...mais ô combien drôle!
Ce n'est plus un Cat III mais un Cat IV...
Oubliez vraiment tout ce que vous avez vu en matière de Cat III. Billy Tang s'est vénère et a explosé littéralement tous les stops pour nous offrir un déluge d'images toutes plus choquantes les unes que les autres. C'est vraiment le pire (ou le meilleur) du Cat III.
Sous prétexte de dénoncer les débordements dans les internats pour personnes mentalement retardées, Billy va s'en donner à coeur joie et va soigner son travail. C'est très bien filmé et le résultat est très impressionant. On est rapidement mis à rude épreuve et on se demande où le film nous emmène.
Petite séquence émotion de surcroit en milieu de film où Billy va tout faire pour qu'on ait la rage contre le bad guy qui s'en sort plutot bien au tribunal (scène par ailleurs d'une bêtise réjouissante). Et ça marche, même ceux qui trouveront le film débile se sentiront obligés de rester jusqu'a la fin. Vous ne me croyez pas ? Essayez pour voir !
Voilà un cinéma débile, sans concession, qui ne connait pas de règles ni de tabous, qui prétend (comble) plaider une cause (Billy t'es fou ou quoi?), violent où personne ne semble à l'abris du serial violeur... Bref un kif quoi ! Ben quoi, vous en vouliez du Cat III, et bien il fallait vous attendre à de telles dérives.
Notons au passage l'excellente prestation des acteurs principaux qui contribuent à cette folie. Celle qui interprète Ming Ming est parfaite et on regrette qu'elle n'est pas eu d'autres rôles par la suite à la hauteur de son talent.
A déconseiller à tout le monde !