Un petit polar bien efficace et sans aucun temps morts, partagé entre enquête policière et déboires sentimentaux entre ces deux flics plongés dans une affaire louche. Le duo Danny/leung fonctionne bien, ils forment un bon buddy à l'écran.
Avec son casting plus qu'honorable ( le duo de flic formé par Danny & Leung, Yuen Wah et Ben Lam en méchants charismatiques, Teresa Mo pour la touche féminine, Shing Fui On dans un petit rôle), ses scènes d'actions sympathiques (dont une descente dans un camp de réfugiés vietnamiens très prenante et bien mise en scène) et ses personnages qui, sans être divinement bien écrits, restent humains ( Danny Lee qui néglige sa femme contre son gré, happé par son travail; et Leung qui voit la sienne le tromper dans son immagination et luttant contre sa paranoïa et son stress), Red Shield est un polar plus qu'appréciable, qui se laisse regarder avec un grand plaisir.
sympa mais pas inoubliable
Le film se perd effectivement dans ses lenteurs et dans ses gunfights mou du genoux ( malgré Stephen Tung Wai ) on pouvait attendre plus de la confrontation de ces 2 acteurs.
Un polar sympathique qui manque parfois de punch
C'est toujours un plaisir de retrouver Danny Lee dans le costume du policier droit mais juste, vous l'associez à un Leung Kar Yan qui n'a pas son pareil pour jouer les buddies, quand en plus vous rajoutez au casting de vraies tronches de durs du cinéma HK comme Ben Lam, Shing Fui On et l'un des tous meilleurs artistes martiaux du monde, Yuen Wah, que vous confiez la réalisation à acteur/réalisateur de bon niveau Parkman Wong, vous obtenez un polar qui normalement doit assurer le minimum syndical.
L'histoire, narre les mésaventures de deux policiers, Danny Lee et Leung Kar Yan, à qui une bande de malfrats bien patibulaires ne cesse de faire des ennuis. Ils iront jusqu'à enlever leur femme respective, ce qui finira de les mettre dans tous une grosse colère.
Malheureusement, on reste sur sa faim, car le metteur en scène oublie l'essentiel, c'est à dire soutenir un certain rythme, et éviter les blablas inutiles et les écarts de conduite dans sa ligne directrice de base.
Au début, c'est marrant de voir Leung Kar Yan courir après sa femme qu'il soupçonne de le tromper, mais quand ça vient entraver la bonne marche d'action du film, ça a tendance à gâcher comme dirait je ne sais plus qui.
Alors, côté gunfight on est pas en reste, on a même droit à quelques bons échanges de flingages dans la plus grande tradition hongkongaise. Bon ce n'est pas non plus du John Woo, mais ça préserve quelques bonnes surprises. Le final relève d'ailleurs le niveau de l'oeuvre.
Hormis la performance toujours aussi classieuse du super-flic Danny Lee, on a doit à un Leung Kar Yan qui a pris quelques kilos et duo de criminels Ben Lam/Yuen Wah qui assume parfaitement sa brutalité, de vrais méchants comme on les aime.
Pas grand chose à dire de plus de ce sympathique petit polar dans la moyenne qui n'a rien de révolutionnaire, mais ce laisse voir sans soucis.
Classique mais bien fichu
Deux flics enquêtent sur un gang de dangereux contrebandiers. Quand ces derniers s'en prennent à leurs compagnes respectives (de vrais chieuses soit dit en passant), nos deux héros outrepassent leurs ordres et vont mener leur petite vendetta en Chine pop'.
Rien de bien original dans ce scénario, vous en conviendrez. D'autant plus que l'un des flics est interprété par ... suspense ... Danny Lee !
Cependant, Red Shield s'avère être un polar plutôt bien fichu qui, s'il ne casse pas la baraque, a le mérite d'offrir ce que l'on est en droit d'attendre de ce genre de films : des méchants très méchants (gomina, Ray-Ban aviateurs, cuir), des héros intrépides qu'il-ne-faut-pas-faire-chier, des scènes soap, de l'action rondement menée, et un zeste d'ultra-violence craspec à base d'outil habituellement utilisé pour couper le bois ...
Evidemment, qui dit polar made in HK dit bons gros gunfights. Red Shield ne déroge pas à la règle. Le film s'ouvre et se clôture par des fusillades plutôt bien chorégraphiées par Stephen Tung, également responsable de celles de ABT. Entre les deux, quelques fusillades plus "légères" interviennent à intervalles réguliers.
A noter également : une arrestation menée par les deux héros dans un camp de boat-people qui dégénère en émeute, scène rondement menée où le réalisateur parvient efficacement à retranscrire la tension qui émane d'une telle situation.