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Raped by Satan

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Bastian Meiresonne 0.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

A poil commercial

Non seulement, Rizal Mantovani est à l'origine du renouveau du cinéma tout court (il était l'un des réalisateurs de "Kuldesak" et des membres du mouvement de l'I-Sinema à avoir sacrément remué la scène cinématographique moribonde de la fin des années 1990s) et du cinéma d'horreur en particulier ("Jelang-kung") en ayant signé quelques-uns des meilleurs succès du renouveau du cinéma indonésien la franchise des "Kuntilanak"), mais il est également coupable d'avoir lancé un nouveau véritable sous-genre, la comédie horrifique coquine avec Air terjun pengantin (Bride Waterfall) en 2009, où des jeunes beautés se trémoussaient langoureusement en maillots de bain…De quoi échauffer les esprits, surtout des censeurs, qui ne doivent plus savoir où donner de la tête avec toute la flopée de sous-produits similaires à envahir le marché et à sérieusement repousser les limites du genre depuis quelques mois.
 
"Raped by Stan" (ou "Saitan", comme marqué sur l'affiche et le générique) est l'un des nombreux avatars, dont le seul intérêt est finalement de montrer la mannequin-devenue-"actrice" pou l'occasion se trémousser en petite tenue longuement devant des miroirs et les caméras pour le seul plaisir (solitaire) du spectateur un brin blasé…car – censure oblige – on ne voit vraiment pas grand-chose et ces scènes sont jetées pêle-mêle au sein (haha) d'un grand vacuum scénaristique…
 
Soit un film, démarrant dans les décors venus d'un autre âge, avec un soi-disant "playboy" au look de merlan frit (Teguh Julianto), qui va être rapidement "puni" pour son rôle en devant revêtir la défroque absolument ridicule d'un démon évanescent, qui – quand il ne louche pas à cause de ses lentilles douloureuses s'évanouit dans un pet de nuage noir pixelisé.
Son personnage est encore plus rapidement évacué que la belle du début de "Psycho" au profit de celui de Cynthiara, qui met moins de trois minutes à se mettre en petite tenue avant de viser l'Oscar de l'effet le plus ridicule en tentant de nous refaire la scène de la possédée violée de "L'Emprise" d'il y a trente ans.
 
Ensuite, on navigue sans cesse entre le scénario soap de Cynthia et ses amours du travail et les viols répétés sans queue (ni tête) avant que le film ne bascule carrément dans de la grosse comédie lourdingue tout en conservant des restes d'accents de véritable mélodrame dans le milieu du travail…
 
Heureusement, les créateurs dynamitent finalement toute once de crédibilité au cours d'une scène d'accouchement d'un nain au visage peinturlupé, censé représenter le "fruit des entrailles" de Rico…Il sera aussi vite évacué de l'intrigue, que de l'image avant un dénouement bâclé, qui dit en gros qu'en respectant sa religion (et portant la croix…euh…un signe religieux) et en restant chaste au lieu de se trémousser à moitié à poil dans des soirées et à la piscine, eh ben ce genre de choses n'arrivera pas. Cynthia semble l'avoir compris, en se rhabillant pour filer le parfait amour avec son patron (!) hyper coincé (la preuve: c'est un indonésien, qui se fait appeler Raymond), tandis que l'ultime plan dévoile la prochaine victime du Saitan…pardon…Satan est une sorte de hippie…Ahhh…La suite, la suite, la suite…à moins que Rico ne soit plus en mesure d'assurer son rôle entre la rétine foulée et sa hanche déboitée…
 
+ 2 sous l'influence d'alcool et / ou de drogues, la télécommande avec "Fast/Forward" à portée de main.


02 novembre 2010
par Bastian Meiresonne


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