Wong Jing n’a plus de limite...
Ah, ce WONG Jing, rien ne l’arrête, il est prêt à tout pour engranger des $HK, vraiment tout…
Raped By An Angel narre l’histoire d’un avocat violeur (Mark CHENG Ho-Nam) un peu maso qui a une folle envie de se taper Chu Man Man (Jacqueline NG Suet-Man) et sa meilleure amie la petite Yau Yuk-nam (Chingmy YAU Suk Ching), étudiante et starlette d’une publicité. Pour essayer d’arriver à ses fins il mettra en œuvre différents stratagèmes plus ou moins efficaces.
Raped ne contient aucune morale, ça c’est normal me direz vous, c’est un catIII, oui mais là c’est amoral sur un sujet grave : le sida. Donc si ce sujet d’actualité vous touche, vous pouvez passer votre chemin car vous serez écoeuré, et contrairement à d’autres catIII où l’on peut rire de bon cœur, ici c’est quand même difficile.
La réalisation d’Andrew LAU Wai-Keung n’est pas mal, enfin bon, rien de transcendant non plus ; la musique est parfois composée de saxo assez énervant. A noter une chose rare pour une catIII de cette époque : la quasi-inexistence de filtre bleu ou rouge, c’est assez inhabituel pour le signaler. Pour les acteurs ça varie du mauvais au moyen : Simon YAM Tat-Wah que j’apprécie d’habitude est un peu trop cabotin, heureusement on peut apprécier son style vestimentaire toujours aussi… particulier (le modèle d’Aaron KWOK Fu-Sing ?) ! Chingmy est mimi, c’est elle qui tire le mieux son épingle du jeu, et enfin Mark Cheng qui n’a pas le charisme d’un Ben NG Ngai-Cheung ou d’un Anthony WONG Chau-Sang.
Ensuite les scènes de viols/sexes sont assez présentes pour qu’on ne s’ennuie pas, on a droit au petit copain qui s’amuse à jouer au violeur avec sa copine, une petite sodomie à la chantilly, du viol filmé, un petit strip-tease de Chingmy (avec des portes-jarretelles mais aussi une grosse culotte :-/), …
La fameuse scène de tribunal n’est pas spécialement longue, elle est juste à l’image du film c’est à dire manquant légèrement de rythme ; et malheureusement elle n’atteint pas le sommet de connerie de celle de Red to Kill (unique !).
Sur le plan du sida, le début du film commence en douceur, on apprend juste qu’une des amies de Chingmy l’a, puis lorsqu’elle la présente à Chu Man Man qui respire l’intelligence (de toute façon elle y passera) cette dernière ne veut pas s’asseoir à côté d’elle ; puis on a le violeur qui se protège toujours, même si c’est un bâtard, il n’a pas envi d’attraper une MST. Enfin en guise de final, le choc, Wong Jing nous prouve (une fois de plus) qu’il est grand et décadent (en avait-il encore besoin ?) : SPOILER pour se venger du serial violeur, ils feront en sorte qu’il viole celle qui a le sida… no comment.
La catIII nous avez habitué à certains excès mais là ils ont touché un point qui fait mal, car le sida est un problème contemporain toujours pas résolu, et ce premier volet ne contient pas un ton « n’importe quoi » (comme le 4 par exemple). Pour Jing la seule justice c’est la loi du Talion, on se venge d’un enfoiré par une méthode d’enfoiré. Ce Raped est un peu trop 1er degré pour beaucoup de monde, certains auront du mal à l’encaisser, pas moi…
25 février 2003
par
Junta
Postérieur à la crème
Si ce n'est certains thèmes sordides qu'il aborde (les agressions sexuelles, le sida), ce
Raped by an Angel ne figure en aucun cas parmi les gros brûlots de la Category 3 représentés par les
Camp 731,
The Untold Story,
Ebola Syndrome et autre
Red to Kill. On pourrait déjà davantage le rapprocher d'un
Riki-Oh – The Story of Ricky ou d'un
Full Contact, et encore, ces deux derniers ne jouaient pas les radins avec le gore et la violence graphique, contrairement au film du tandem Andrew Lau - Wong Jing qui suggère bien plus qu'il ne montre.
Telle une comédie hongkongaise typique,
Raped by an Angel recèle dans sa première partie de courses-poursuites, bagarres et gags gras, sous une ambiance plutôt légère et euphorique. On se demande même parfois si on ne s'est pas trompé de film, car Jackie Chan ne semble plus très loin. Pourtant, à mi-parcours, l'ensemble se corse: une scène de viol sadique – quoique filmée de manière très soft – suivie d'une enquête policière qui ne prête pas forcément à rire puisque le violeur en question, connaissant grâce à son métier d'avocat les rouages de la loi comme sa poche, parviendra à s'en sortir à l'issue du procès après avoir méticuleusement élaboré un gigantesque subterfuge. La victime demeure traumatisée et notre pervers sexuel en profite pour réitérer son méfait, avant que les choses ne se compliquent. Tout cela inspirera un an plus tard le scénario de
Red to Kill, à la différence que celui-ci se montrera bien plus trash et éprouvant que son aîné. Il apparaît fort évident que
Raped by an Angel ne brille pas par son réalisme lorsqu'il se prend au sérieux, tant le trait est appuyé à tous les niveaux (situations, événements, jeux d'acteurs) et tant sa complaisance ambiante saute aux yeux. Néanmoins, on se délecte. Mark Cheng campe avec excellence son personnage de gros malade invincible et ses mimiques diaboliques lors du procès font réellement sensation. Le reste de la distribution s'avère moins mémorable: dans le rôle d'un petit parrain local au grand cœur, Simon Yam, en l'occurrence peu convaincu et peu convaincant, se contente de cabotiner laborieusement, malgré son hilarant surnom de Frère Tartelette en référence à son péché mignon alimentaire. La mise en scène d'Andrew Lau et de son comparse donne une impression de bâclage et on ne peut pas invoquer l'excuse du film d'exploitation à petit budget puisque dans ce rayon-là, le cinéma HK nous a habitués à une bonne flopée d'œuvre fort bien réalisées en dépit de leur caractère douteux et de la médiocrité dont elles font preuve ailleurs, au niveau du fond, de l'interprétation ou du scénario, par exemple. Cela dit, l'aspect dynamique, prenant et divertissant de
Raped by an Angel n'en faiblit pas pour autant, et si le métrage possède un seul mérite, il s'agit bel et bien de celui de ne jamais ennuyer une seule seconde.
Plus ouvertement fun que malsain et dérangeant (même si tout se combine parfois ensemble)
Raped by an Angel, à défaut d'être un Cat 3 de grande portée, se suit non sans intérêt. Un bon mélange d'humour simplet, de suspense et de violence soft, qui ne manquera toutefois pas d'en scandaliser plus d'un par une issue moralement très douteuse.
Rubber Love
Enorme carton au box-office hongkongais pour ce film vendu comme une "suite officieuse" de "Naked Killer 2", avec lequel il n'entretient qu'un lointain rapport par son casting identique.
Bienvenue dans le monde de la CAT. III, dans lequel il faut laisser loin derrière soi bon goût, toute logique et éthique. Entièrement focalisé sur les méfaits du viol, le postulat est difficile à digérer; mais l'insondable bêtise du scénario fait rapidement sombrer la prémisse dans un affligeant ennui. Car outre le délirant filet d'intrigue et l'incroyable fin (la "punition" du méchant), il n'y a franchement pas grand-chose à se mettre sous la dent. Aucune exubérance, des scènes sans rythme, ni suspense et cul et gore au rabais…Seul l'enfilement des capotes constitue des grands moments de comique.
Et dire qu'il s'agit là de la meilleure entrée de la série…
circulez rien avoir (sauf ceux qui on pas canal + et encore...)
c'est le plus mauvais cat3 que j'ai vu (j'en ai pas vu des masses 7 ou 8 ) et pas de chance , quand une scene devient interresante avec la belle chingmy yau , zut c pas elle, elle a su se défaire du violeur. allez je vais mettre un demi point pour la performance?????????? de mark cheng. maintenant je dois encore voir "body weapon" et la d'apres les critiques c pas fameux. on verras.