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Raging Fire

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.67/5

vos avis

2 critiques: 3.88/5



Astec 2.5 J'ai trouvé ça long, c'est dire...
Arno Ching-wan 3.5 Benny's Last Video
Ordell Robbie 2 Action efficace, incohérences scénaristiques, nihilisme de pacotille.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


J'ai trouvé ça long, c'est dire...

Malheureusement médiocre au niveau scénario et chiche en action. J'ai pris plus de plaisir avec Sakra qui au moins envoie niveau chorégraphies (surtout pendant la première moitié). La formule (du HK actioner), comme les stars martiales, vieillit et si on n'y met pas au moins de l'extra (gros rythme, plein de cascades comme avec City of Shadow) ça se sent. Le problème du cinéma d'arts martiaux, de la relève à une industrie HK qui ne peut plus exister comme avant (plus la même situation historique, c'est comme ça point), se manifeste dans l'absence de relève : "on" (les vieux fans HK) en est réduit à sur-hyper un honnête acteur martial DTV (je ne vais pas name drop "à l'aveugle"... huhuh) en essayant de conjurer un passé de plus en plus lointain... La difficulté n'est pas que dans l'ingestion de l'industrie HK par l'industrie chinoise (la dilution des compétences avant concentrées dans une ville), mais également le paradigme culturel différent : le héros individuel n'a pas la cote et Wu Jing ne disait pas autrement en témoignant devant une des commissions culturelles du dernier congrès du parti.

Mais ça va revenir. C'est la Chine. C'est le kungfu.



24 septembre 2024
par Astec




Benny's Last Video

Rayon blockbo' pétaradant, Raging Fire déboite bien sur plusieurs scènes, donc ce contrat-ci est largement rempli. Globalement la trame tient, ça passe. On reprend quelques éléments du Hit Team de Lam (les bandits sont d'anciens flics), de Heat tout court aussi, évidemment, sans oublier les polars de Kirk Wong façon OCTB. Plusieurs plans du ciel sont bienvenus, la mise en scène est efficace... alors quoi, on fait la fine bouche ? Un peu, oui. Le scénario est bas du front. On s'en fout ? Pas quand on perçoit une ambition là-dessus, qu'un vilain repart tranquilou du commissariat juste après avoir avoué ses crimes par exemple. Incarné par Nicholas Tse qui en fait des caisses - c'est pas le Francis Ng de Full Alert, quoi - et semble se venger de son rôle dans Time & Tide. Son flingue penché n'est pas en plastoc, il sait se battre et donne même des coups de massue à la fin. Grosse erreur tout de même que d'entamer son affrontement final avec Donnie en mode couteau vs matraque, ça renvoie cash à SPL. La redite est impossible, la maestria d'alors inatteignable, malgré la belle exécution. Le gros gunfight urbain qui précède vaut tout de même franchement le coup, et celle du milieu avec la moto n'est pas en reste - coucou Gemini Man. C'est globalement mieux shooté que les derniers Dante Lam - mais peut-être moins que le jouissif Kung Fu Killer de Teddy Chen, à voir. C'est aussi un poil trop long tout ça, on a deux-trois scènes en trop (la bombe et la marmaille, au secours). Mais l'envie me prend d'être extrêment indulgent avec ce dernier film du regretté Benny Chan, dans lequel des acteurs que j'ai parfois suivis défilent, tous vieillissants. Personne n'assume, hein, rayon coupe de cheveux ça rappelle parfois White Storm. Content de revoir Ray Lui en tout cas. Et Patrick Tam, la petite frappe de Beast Cops. Quant à Donnie, il reste égal à lui-même - respect - et surprend avec quelques nuances bienvenus dans son jeu (la scène du tribunal : impecc').

Beast Cops que j'ai revu il y a peu. Le pied intégral. Toujours sur le fil, mélange de tranche de vie et de polar qui passe comme une lettre à la poste. Je voulais zieuter le 1er 1/4 d'heure, tout y est passé. Il a un côté Godard qu'on peut aussi rapprocher du ciné de Pierre Salvadori sur des passages marrants et pleins de candeur. Ca reste très frais - et ça cause cantonais. Un de mes chouchoux, y'a pas à dire. A un moment du film, nos trois flics donnent chacun face caméra leur version du métier de flic. Anthony Wong est le ripoux cool, Sam Lee un fonctionnaire léger, Michael Wong le flic intègre. Lui dit que dans la vie tout est blanc ou noir et que la fameuse zone grise se résumé à une ligne. Dans Raging Fire, Donnie nous gratifie aussi d'une (longue) leçon de vie et dit que tout n'est pas blanc ou noir. Il conçoit cette fameuse zone grise afin de se défendre devant un cadre - joué par un Simon Yam de passage - qui va devoir trancher parce que notre héros a tout de même tiré sur un flic. Et de lui pardonner parce que c'est Donnie. Le flic lambda aurait déjà sauté, a minima, voire aurait été exécuté.

05 juin 2022
par Arno Ching-wan


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