Combats prodigieux, humour dans un scénario assez intéressant, un must
Voici un excellent film de kung-fu, à la fois bien réalisé, au scénario plus intéressant que la majorité des films d'arts martiaux, et superbement chorégraphié et interprété pour ses combats.
Il faut dire qu'il y a du beau monde : Samo Hung et Lam Ching-Ying, les deux compères, sont à la fois devant et derrière la caméra. Samo réalise de fort belle manière le film, sans trop d'effets de style. Mais il souligne parfaitement la qualité des chorégraphies grâce à des plans assez longs. Comme dans la majorité de ses films, c'est également lui qui chorégraphie les combats. Enfin, il interprète le frère (martial) de Lam Ching Ying, et nous livre une scène hallucinante de calligraphie. C'est pour ça qu'on aime les films d'arts martiaux, pas seulement pour des combats à la Vandamme où ça se démonte la tête pendant cinq minutes. Cette scène est une véritable démonstration martiale mais sans aucun coup, sans même un adversaire. Samo est absolument terrifiant dans cette scène et montre que sa corpulence n'était pas un frein à de formidables prouesses. Il apporte une touche comique au film, qui se plaît à mélanger les genres.
Lam Ching-Ying interprète quant à lui un chanteur d'opéra maître en Wing Chun. Sa performance est elle aussi fantastique, et il étincelle dans plusieurs scènes de combat terrifiantes. Son rôle est beaucoup plus sérieux et grave que celui de son frère (il faut dire que pour faire rigoler Ching Ying, il faut sûrement être patient et talentueux). Il a également officié comme chorégraphe des combats. On comprend aisément que Bruce Lee se soit attaché leurs services pour chorégraphier les combats de Opération Dragon et Le Jeu de la Mort. On peut considérer les combats de ce film comme une des références ultimes en matières de Wing Chun. La rapidité des chorégraphies (évidemment exagérée en accélérant les images), associée à une variété bienvenue dans un film aussi réaliste, n'a été égalée que très rarement depuis.
On trouve enfin Yuen Biao en tête d'affiche, lui aussi magnifique dans le rôle du fils prodigue qui veut absolument devenir un maître. Les relations maître-élève sont le centre du film et rompent avec les histoires classiques. Le scénario ne manque pas d'humour mais sait aussi rester sérieux et même parfois un peu cruel envers ses personnages. Samo Hung n'est pas Jackie Chan, et il a souvent tourné en dérision ou malmené les thèmes classiques. C'est à nouveau le cas ici, avec un scénario beaucoup plus intéressant que les classiques histoires de vengeance. Au niveau du ton, on passe du coq à l'âne avec une facilité assez déconcertante, parfois même un peu trop pour certains. Il est difficile de classer le film dans les comédies ou les films plus sérieux, puisqu'il oscille entre les deux en permanence (voir les 3 derniers plans...).
Au final, on ne peut que conseiller le film. Toutes les scènes martiales (combats, entraînements, calligraphie) sont fantastiques, le rythme est très soutenu et l'histoire intéressante, et enfin le trio Lam-Hung-Biao est au mieux de sa forme. Un des meilleurs films de kung-fu jamais tournés, tout simplement.
Samo et Biao au sommet de leur énergie
Le parcours initiatique drôle, surprenant et animé d’un Yuen Biao irrésistible (comme d'hab) en fils à papa courageux, honnête et droit qui décide de suivre un chanteur d’opéra (l'hypnotique Lam Ching-Ying, respect au grand sifu), découvrant que celui-ci est un artiste martial bien supérieur à ses propres capacités jusque là largement surestimées.
La trame est tout de même classique mais ne s’appuie pas, pour une fois, sur une histoire exclusive de vengeance mais plus sur le chemin de la connaissance martiale lui-même, en l'occurence le wing chun, ce qui est à la fois intéressant, plaisant et reposant.
Le traitement de ce voyage initiatique est donc très pur avec une ambiance champêtre magnifique renforcée par l’immiscion dans la vie de la troupe de théâtre. Une atmosphère pourtant très changeante qui oscille entre le comique, la sérénité totale (l’apprentissage chez maître Sammo, …), une tension extrême (l’attaque des ninjas sous la tente des acteurs, un modèle de tension survenant à l’improviste), et une violence toute "Hungienne" qui n'épargne aucun sexe.
Souvent drôles, les combats, nombreux, trucculents, réalistes, détaillés, de plus en plus violents et surtout très variés (ce qui est plutôt rare) sont tous des morceaux de choix d’une maîtrise extrême. L’apprentissage apporte comme toujours son lot de souffrance et le passage chez maître Samo est excellent à défaut d'être passionnant, et toujours drôle là aussi (Samo hung et son cours de caligraphie, sa fille, assez enveloppée, irrésistible de naïveté et de gentillesse).
Bref une histoire tout de même assez classique mais traitée de manière originale et approfondie avec des acteurs au top de leur énergie et des combats magnifiques. Un film que l'on oublie pas.
Quant à dire si c'est le top de Samo Hung, je ne saurais le dire, vu qu'à chaque film de Samo, je découvre une perle !
Un vrai classique
Comme je suis de moins en moins kung-fu, je me suis fait longtemps tirer l'oreille pour avant de voir Prodigal Son. Eh bien si vous êtes comme moi, un conseil, il faut le voir. Tout simplement parce que l'action est limpide, le film sait ménager de bons changements de rythme entre comédie et tragique sans jamais être trop caricatural. Et les acteurs sont excellents Lam Ching Ying en tête, suivi de près par Yuen Biao et Samo un peu plus loin. Seule réserve mais c'est une question de goût personnel, je n'ai pas trop aimé le style des combats sans que celà remette en cause la qualité martial des acteurs. Mais même pour ceux qui ne sont pas fans, n'hésitez pas à voir le film, ça vaut le coup.
Du tres grand Samo.
En effet, les acteurs sont en très très grande forme.
Comme signale, le scenario est plus interessant qu'a l'accoutumee, les acteurs, que ce soit sur le plan physique ou celui du jeu sont très bons (Lam et Biao sont magnifiques d'un point de vue dramatique).
Le film mélange habilement les genres et est très rythmé, on ne s'ennuie vraiment pas et on rit beaucoup.
Les combats sont de très hauts niveaux, les plans très longs et bien cadrés permettent de les apprécier à leur juste valeur... mais... d'un côte... ils viennent nous rendre nostalgique de cette epoque... bouhouhou... pourquoi on fait plus ça de nos jours...
La musique est sympathique et colle bien à l'action, la réalisation de Samo est efficace.
Sa vision des thèmes classiques est vraiment rude, et on voit que la rupture avec son maître l'a profondément marqué.
Ce qui est interessant c'est que le maître se fait remettre à sa place par celui qui deviendra son disciple dans une magnifique preuve de volonté et de respect (sensationnel Yuen Biao une fois de plus)
Samo en retravaillant les anciens themes et a l'aide d'un scenario digne de ce nom et d'acteurs charismatiques et talentueux rend ses lettres de noblesse au film d'arts martiaux traditionnels.
De plus ce film m'a permis de vraiment decouvrir le talent du genial Lam Ching-ying que j'avais vu uniquement dans des seconds roles jusque là au cote de samo et qui demontre qu'il est vraiment quelqu'un.
Une excellente drama-kung fu comedy que tout fan de cine HK se doit de voir (pardon pour le retard je suis impardonnable..)
Un grand film dans tous les sens du terme...
ah oui j'oubliais, mention special aussi pour le superbe combat chante entre biao et Lam, c'est grandiose et terriblement inventif.
No Code
Samo Hung, cela est connu, a fréquenté l'Opéra de Pékin.. Ecôle d'une rigueur absolue, où brimades et autres sadismes des maîtres sont légion (une parfaite maîtrise d'un art-martial en découlant).. Incontestablement, il semble être revenu amer de cette période.
Cette rancoeur est présente dans "Prodigal Son" (ainsi que dans nombre de ses films, de ses kung-fu comedy), se voulant comme le moteur même de l'oeuvre.
En effet, ici, les fabuleux codes martiaux, l'esprit de ces arts, chers à certains réalisateurs tels que Liu Chia-Liang, s'avèrent bafoués, relégués au simple rang d'artefacts. Ils ne font définitivement plus loi. Samo n'hésite d'ailleurs aucunement à @!#$ dessus (cf. la scène scato, où il apprend au jeune homme un ersatz d'enchainement), à les pulvériser à grands coups de bouffonneries verbales et gestuelles ingénieuses et non dénuées de sens.
Ainsi, le Kung-Fu n'apparait plus comme un art flamboyant, générateur de héros droit au coeur pur, mais tout simplement comme une arme meurtrière à maîtriser pour rester en vie (seule compte la victoire, et cela quelqu'en soient les moyens, tel le fameux coup de tête enseigné par Wong Wa-Poh au jeune Leung). Dès lors, exit les principes martiaux de tolérance, les termes de générosité (la caligraphie de Liang Yee-Taï exposant ce dernier mot se retrouvera d'ailleurs maculée de sang), la vengeance devient reine. Elle seule peut amener à une maîtrise totale de l'art, à la victoire.
D'un point de vue formel, on ne peut qu'être ébahi devant la beauté graphique de ce "Prodigal Son", à la mise en scène dynamique et parfaite, l'ensemble porté par une interprétation sans faille (magnifique Lam Ching-Ying, drôlissime Samo, impeccables Yuen Biao et Frankie Chan), par des chorégraphies d'une pûreté sans précédent et à mon sens inégalées.
La quintescence d'un genre malheureusement disparu. Un joyau.
un des meilleur film de samo hung (le meilleur?)
prodigal son est tout simplement un film prodigieux .tous les acteurs sont bon avec une mention particuliere pour lam ching ying pour moi dans son meilleur role. et la chorégraphie est grandiose .a voir le plus vite possible, ainsi que warriors 2 . la scene ou samo nous fait une lecon de caligraphie est incroyable. film qui alterne les scenes d'humour, et les scenes ultra violente, du samo hung quoi. un régal.
A voir d'urgence !
Combats fantastiques, acteurs démentiels, l'un des meilleurs films du grand Samo Hung ! (mention spéciale pour l'ahurrissante scène de calligraphie et pour le très violent combat final).
Classique!
Avant de faire ma critique, il serait peut-être bon d'expliquer ma conception du cinéma.
Comme plusieurs j'Ai été en premier lieu un partisant du ciné US. Puis, étudians j'ai eu une période "Auteurs". Seul comptaient Godard, Tarkovsky, Bergman....
Et puis, mon amour du cinéma l'a emporté.
J'aime tout et j'Aime rien. En fait, parfois j'Aime de très mauvais films. Ou j'Aime d,autre pour de mauvaise raison. Parfois j'aime une scène dans un film, parfois seulement le concepte.
Il y a 3 importants points:
- L'aspect ludique. J'ai du plaisir ou non. Mais je suis bien conscient, que ce n,est pas parce que j'Aime, que c'est bon. Souvent, les critiques et surtout les fans, prennent leurs subjectivité pour de l'argumentation. Ils trouvent un film lent, c'est donc un défaut.
- Tout est possible. Je suis contre l'idée qu'il y aune bonne façon et une mauvaise. Un montage doit être comme ça et un plan doit être comme ça. On a le droit d'Experimenter et en fait, on a le droti de faire ce que l'on veut.
- Replacer le film dans un contexte social, national et intentionnel. On ne doit en aucun cas juger un film HK comme un film Occidental. Il faut une grille d'Analyse. Souvent les critiques (et les ciné`philes) se basent sur leurs conception de ce qu'est un bon film et sur leus connaissance pour juger un film. Je me souviens de plusieurs échanges où des gens me disaient que tel film HK était mauvais.
- La musique est mauvaise, le scénario est nul, en fait ce n,est que prétexte pour de la baston.
- ben ça alors! 1 - Ils n'ont pas d'argent pour se payer un orchestre symphonique. Est-ce que ça veut dire qu'ils ne doivent pas faire de film? (Aujourd'hui on croit qu'un film doit couter 100 millions et qu'il doit répondre à une norme. un barême.. instigué par les USA en passant). 2 Un film n'est pas obligé d'avoir une histoire
Si un film est prétexte à des baston, pourquoi pas? Je veux dire, qui a dit qu'un film devait avoir un bon sécnario? (Hey les films de Bergman peuvent se resumer en 2 lignes bien souvent).Le cinéma de HK est souvent un ciné de mouvement. La beauté du mouvement.. et il est difficile de filmer le mouvement. PArlez en à Tarantino qui vient de le réaliser sur le tournage de Kill Bill. Pas facile de tourner des arts martiaux.
De plus, le cinéma est un art d'artisant. Qui coute des sous. Je trouve autant obscène de dépenser 100 millions pour tourner une tragédie que de faire une "oeuvre" qui n'interessera personne.
Je regarde donc un film pour ce qu'il est. Et je suis indulgent avec certains. Tsukamoto par exemple qui fait tout, mérite mon indulgence. On a le droit d'Expérimenter et de se tromper. Mais bien sur si ça coute 100 millions, c'est un epu obscene... C'est pourquoi j'aimais l'ancien système où l'On tournait beaucoup. Un réalisateurs tournait 100 films. Parmit sa filmo il y avait des navet, des chef-d'oeuvre et beaucoup de films qui étaient ni l'un, ni l'autres. aujourd'hui, un gars tourne un film en 2 ou 3 ans. Il ne peut pas prendre de chance.
Aujourd,hui tout les films se ressemble.
Donc, en tenant compte de tout ça, je peux dire que Prodigual Son est.. Un excellent film. Une réussiste totale.
1. C'Est un film de kung-fu et le parie était de montrer du vrai Wu Shu. En fait, ce film est comme dirait les anglo "The real thing". Du vrai Wu Shu.
2. La mode était au comédie de kung-fu. C'était donc le but du film. Donc de ce poitn de vue c'est encore une réussite.
Bien sur si on juge ce film selon des critères d'occidentaux où par exemple, en aucun cas on ne mélange les genres, ce film est un navet. En effet, si un cinéastes passe de la comédie aux drames et à la violence, il se fera accuser de "manque de rigueur". JE le sais, on m'a accuser de ça à l'école et je ne compte plus les articles où un critique affirme cela à propos d'un film asiatique (repprocher cela a un film Indien est vraiment idiot... ).
Mais moi, j'aime. Et si on prend la dernière scène, où l'on voit Yuen en blanc, rageur et violent, difficile de croire que le film a déjà été une comédie. C'est typique de Samo.
Passer de la comédie au mélo, du mélo à l'ultra violence.
Prodigal Son est donc selon moi un des meilleurs films d'Arts martiaux de l'époque. Surtout pour les relations MAitres-éleves. Ce mélange d'amour et de haine, de masochiste et de sadisme. Plusieurs films explore cette relation, mais ici on voit bien le paradoxe d'une relation de ce genre.
Ensuite, les scènes d'entrainements, passage obligé depuis Liu Chia Liang. Ici, Samo donne un véritable court. Alors que Samo explique, on peut voir des scènes d'exemple. Comme dans un de ces vidéo-courts genre "Le kung-fu en 36 chambres.. heu en 36 jours"(oui je sais c'est facile mais bon je ne suis qu'un gars après tout).
Et quelqu'un d'Attentifs pourrait s'en servire pour de vrai. Dans un bon films d'arts martiaux, l'enseignement doit se voir dans l'évolution du héro. Ici, tout ce que Samo enseigne à Yuen seront par la suite utilisé dans le duel final.
Il y a un truc que peu d'occidentaux comprennent. La psychologie des personnages, leurs relations entre eux, leurs évolutions passe par l'Action. King Hu y était aller radicalement dans Valient Ones où il ne montrait aucune expositions de charactères, aucune information. Seulement de l'action, actions posé ou subit par les personnages. Et c'est par l'action que l'essence des personnages étaient représenté.
C'est la raison de l'echec (une des nombreuses raisons en fait) des films d'arts martiaux US. Aux USA on explique en détails, en longueure. Par exemple, quasi 1 heure 30 de dialogue pour expliquer pourquoi les héros de battent de cette façon dans The Matrix.
De ce point de vue, Prodigal Son est encore une réussite.
Yuen Biao évolue. Et on peut parfaitement le voir dans ses actions et la facon qu'il a de se battre. Le duel final nous montre Yuen essayer les trucs de Samo... et on peut voir qu'en plus d'Avoir bien compris la leçon, il est devenu plus mature.
Prodigal Son est l'une des réussites des films NEw Waves de kung-fu. La beauté des chorégraphie, la psychologies des personnages, tout en fait un des meilleurs films de cettes époques.
On pourra s'étonner que j'y mette un si haute notes. MAis il faut savoir que premièrement je n'Aime pas tellement ce système. Les gens diront "Ah ce film à une note aussi haute que celle de "Mettre-le-titre-d'un-Film-reconnue-comme-un- classique". Mais selon ma vision, un films HK jugé comme étant un film HK, sera aussi bon dans son domaine, qu'un classique l'est dans le siens.
Plusieurs occidentaux trouveron ce film excellent, mais ils le consideront inférieure aux classiques. MAis le but de Prodigal son n'a jamais été de dire les mêmes choses que Citizen Kane ou de N'importe quel films respectés. Pour moi tout cinéma à sa place. Et si ils sont une réussitent dans leurs domaines, donc ils valent autant... Quand je lis "que le cinéma HK n'est pas une référence" Ah la la.... Bien souvent, les films HK ont une technique supérieure aux films Occidentaux. Avec peu de moyens, ils font des choses que bien peu de réalisateurs occidentaux pourraient faire.
Le mouvement est la base du cinéma et le ciné HK est maitre dans la réprésentation du mouvement, de l'action.... Donc on re retrouve aux origines du cine....
Un classique je vous dit
Samo à son apogée.
Tout simplement le meilleur film de Samo Hung et de loin. Grâce à une réalisation super soignée. D'ailleurs Samo semble avoir eu un budget plus confortable pour réaliser ce film et ça se voit. Il suffit de faire attention au travail apporté au son (gros point faible dans le ciné HK) pour s'en rendre compte.
Les combats (nombreux) sont tout simplement halluçinants. Les coups portés font très mal.
YUEN Biao (en pleine forme) tient là un de ses meilleurs rôle. Quant à LAM Ching-Ying il est juste phénoménal.
LA comédie kung-fu ?
Est-il éxagérer de dire qu'il s'agit de la meilleure comédie kung-fu ? Si mon avis peut importer, je suis heureux de le dire. Le mixage comédie/drame avec les scènes d'ultra-violence caractéristiques du style Samo, le mafflu est un grand réalisateur, c'est un fait avéré à la vue de ce film génial.
Sublime
Aussi équilibré que "Warriors Two", ce "Prodigal Son" régale par son histoire, certes, simple et classique mais fort bien "huilée" causant un rythme presque parfait pour qui tolère, à minima, l'humour cantonais typique de l'époque, ici surtout véhiculé par Samo Hung. Ce dernier demeure toutefois très souvent efficace et résiste sans soucis à maint visionnages. Le personnage excellemment interprété par un Yuen Biao déjà fourbu à ce type de rôle, ne dépareille nullement face au reste du casting, Lam Ching-ying en tête (chouchou d'un nombre loin d'être négligeable de spectateurs(trices), je suis prêt à le parier). Le récit progresse intelligemment en caractérisant habilement et avec fluidité tous les protagonistes. Lam Chin-ying ainsi que Samo Hung incarne deux facettes aux tempéraments différents de la figure du maitre, Samo s'octroyant, évidemment, la place du "pitre" néanmoins aussi capable qu'un Chin-ying à la rectitude (quasi) imperturbable de transmettre son savoir. Les chorégraphies sont magnifiques malgré (là je chipote) l'absence d'armes, que du pieds/poings/etc. Les séquences d'entraînement sont à l'avenant. Une grande réussite de la comédie kung fu.
C'est pas le meilleur film de Samo.
Désolé mais prodigal son n'est pas la meilleure comédir kung-fu. Les combats sont assez médiocres je trouve, l'humour n'en parlons pas, les seuls point les plus positifs sont pour moi le casting et la violence qui c'est vrai n'est pas très habituelle dans une comédie kung-fu.
Un film hors normes
Une technique cinématographique (scénario, jeu d'acteur, réalisation) parfaitement maitrisée et une approche démystifiante du kung-fu placent ce film au delà des normes du genre.
Dans l'absolu, tout simplement un vrai bon film.
samo hung....
un film vraiment réussi mais qui peut dérouter....
en effet,en occident,il est rare qu'un film passe comme ca,d'une scene a l'autre,dans différents genres cinématographiques:
un coup comédie,un coup action,etc....
on peut trouver ca completement raté,mais ce serait faire selon moi erreur.
on doit essayé de minimiser notre jugement "occidental" qui voudrait qu'un film soit une comedie OU un drame OU un film d'action mais jamais tout en meme temps...
"prodigal son" est loin d'etre un "chef d'oeuvre" dans le sens classique et "occidental" du terme mais est véritablement et indéniablement une réussite cinématographique,qui transcende les genres.
topographie...
Ce qui apparait clairement dans prodigal son, c'est la caractéristique fondamentale du genre, a savoir la maitrise de c'espace par le cadre, qui enregistre les mouvements. Dans prodigal, le champ est large, l'action toujours claire, faisant bien la réussite du film, des objectifs du genre. Car il ne s'agit pas de film, mais d'esthétique, de corps simplement mis en mouvement dans, en rapport avec l'espace (d'ou les liens avec la comédie musicale). Réussite totale dans ce film.
De l'invisibilité du visible.
Avec Prodigal Son, comme souvent chez Samo Hung, il est impossible de regarder le film, impossible de compter sur l'image, impossible de jouer son jeu et d'être inclus dans son jeu en même temps. Les films de Samo Hung jouent toujours sur une "esthétique" du parasite, du décalé, du bancal, du porte-à-faux, c'est-à-dire une des modalités possibles de cette instabilité qui, d'une toute autre façon, fait aussi la grandeur de Hark. Mais il faut bien se comprendre : l'instabilité chez Hung n'est pas une façon de radicaliser, par exemple, un mode de déconstruction du cinéma - ce serait précisément l'approche de Hark. Non : chez Samo Hung, l'instabilité tient de l'accumulation impossible d'une masse d'éléments hétérogènes, incompatibles, esthétiquement problématiques. Et cette problématisation esthétique ne se résout jamais dans le jeu même de l'image. L'image, pour Samo Hung, est le lieu du totalitarisme d'un produit pur - et d'un geste de production qui ne se donne que comme production de produit. Qui instaure donc fallacieusement une coupure entre production et vision. L'éthique esthétique du voir est alors remplacée par une éthique économique de la consommation : il ne s'agit plus que simplement donner à voir, en même temps, ce qui est postulé comme désir et créé par le fait même de cette postulation - la grosse rigolade, les arts martiaux, les effets de manche, les stars. En cela, bien sûr, Prodigal Son est le plus grand film de Samo Hung : c'est celui qui pousse à fond l'instabilité de sa construction et le geste éthique de séparation qui y préside. Mais, précisément pour cela, c'est un chef-d'oeuvre répugnant.
un film avec de bons combats techniques...sans plus
Le manque de moyens est flagrant. Ce film, très violent, comporte des combats techniquement très bien réalisés...cela ne suffit pas pour autant pour faire un excellent film, encore moins un chef-d'oeuvre. Uniquement pour les amateurs de bastons, et de Wing Chun en particulier.