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Plaisirs Inconnus

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.15/5

vos avis

16 critiques: 3.08/5

visiteurnote
Toxicguineapig 3
Simon VD 2.75
Secret Tears 3
Pikul 3.25
Nicolas D. 5
Manolo 1
Macareux moine de Bretagne 2
lo sam pao 3.25
La girardasse 4
jep 3.75
Illitch Dillinger 3.75
dll_povtyp 1.75
David Federmann 3.75
chronofixer 3.25
Bastian Meiresonne 3
Bama Dillert 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Eblouissant.

Par quelle étrange concours de circonstances est-il advenu que ce fut un chinois, qui plus est dans l'art cinématographique, qui hérita du génie de Ian Curtis et du pouvoir d'évocation de sa Joy Division? A la mort de Curtis, Tony Wilson déclara qu'il était l'équivalent musical de Che Guevara. Dorénavant, je n'en attends pas moins de Jia Zhang-ke, pour le cinéma. Qu'il vive plus longtemps que son frère de sang et frère d'armes, c'est tout. Amor.

25 janvier 2003
par Nicolas D.


"Plaisirs Inconnus" rend compte de l'anxiété et de la fragilité adolescente, tire des frustations de la vie provinciale une incomparable déprime, brosse le symbôle d'une génération entière perdue entre chômage et désillusion.



Saisir le moment

Une nouvelle forme de cinéma en république populaire de Chine et un avenir prometteur (enfin cinémathiquement parlant vu le theme du film...)

14 octobre 2003
par lo sam pao


mouais

après avoir vu Xiao wu, je ne suis pas du tout étonné de m'être ennuyé: toujours dans une veine tranche de vie/documentaire, le tout dans une petite ville industrielle pas folichonne, il ne se passe pas grand chose encore une fois et le discours abordant certains sujets politiques est tres réfreiné (bon ça on peut pas trop lui reprocher le film est chinois). du côté" positif on a des acteurs tres crédibles et naturels, une image moins laide que Xiao wu et aucunes concessions commerciales. en résumé un film pas vraiment intéressant mais pas désagréable non plus

10 mars 2004
par chronofixer


Plaisirs Interdits

On ne saura m'ôter cette désagréable sensation de perpétuelle continuation des "générations", malgré les médisances du réalisateur : son film se tient dans la droite lignée de ce qui a précédé : une approche documentariste, auteurisante et réaliste de l'entourage. Bien évidemment, il va à contre-sens de la superbe plastique des films de ses contemporains, mais - tout comme eux - il prend un malin plaisir de filmer des petits riens et de s'attacher à des purs moments de situation sans grandes importances. Bien trop longs, le film n'aura que la durée d'un court-métrage, si jamais quelqu'un décidait à couper dans les interminables séquences de caméra à l'épaule pour suivre les personnages principaux dans leurs pérégrinations. Voulant coller au plus près de la réalité, les cadrages sont également trop près des personnages pour offrir un échappatoire dans quelque paysage intéressant aux alentours; il faut donc endurer des longues minutes de course à pied ou de ballades à moto. Au-delà, les parts d'improvisations débouchent soit sur un court moment de grâce (le baiser volé dans le bus), soit sur...rien. Un art chez certains, ici c'est avant tout une démarche auteurisante sans grand intérêt. Heureusement, les protagonistes sont sincèrement bons et touchent dans une curieuse histoire d'amour maintes fois racontée dans bon nombre de pays asiatiques. Heureusement, le film se termine par le hold-up le plus foireux de l'Histoire du Cinéma, comme témoigner de la futilité même de la vaine entreprise du film. Effectivement, le film est sujet à de nombreuses interprétations, les jeunes n'ayant - apparemment selon els adultes - plus aucune motivation, plus d'émotions, de véritables morts-vivants. Les "Plaisirs Inconnus" offrent donc autant de moments d'attente, de passivité. Le réalisateur argumente également, que les jeunes ne se rendent plus compte du bonheur matériel qui les entoure; bref le film est fait de pleins de petites réflexions avant tout issues d'un travail de l'improvisation, d'un inconscient qu'il est toujours facile d'interpréter par la suite. Ce genre de film a le don de toucher un certain public, ou bien de le laisser totalement indifférent. Personnellement, je fais plutôt partie de la seconde partie, bien que je suis adepte des films de HHH et de Weerasethakul et que je dois avouer avoir pris un certain plaisir à suivre les pérégrinations de ces jeunes (au contraire du carrément racoleur et snobiste "The World". Un des réalisateurs actuels parmi les plus surestimés, bien qu'infiniment sympathique. La propre évolution de l'auteur sera en tout cas à suivre de très près; il est loin d'avoir fini de mûrir.

13 décembre 2005
par Bastian Meiresonne


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