A l'abordage!
Pour fêter dignement ses vingt ans, la Toei a décidé de nous embarquer dans une aventure mémorable. Et les raisons sont purement subjectives. Car en comparaison avec ce qu’on produisait de l’autre côté de l’atlantique, dans une époque à peu près similaire, Les Joyeux pirates de l’île aux trésors fait un peu pitié sur à peu près tous les domaines. C'est-à-dire un long métrage avec un graphisme désuet, une narration joyeusement foutraque et une flopée de personnages issus de tous les horizons. Remarque, les premiers animés de la Toei étaient de ce calibre. Ou comment parler le langage de Disney à la mode nippone : contourner la référence, s’en servir et la dépiauter pour un résultat perché. Même vingt ans plus tard, on retrouve ces petites aberrances d’image et de ton (excès de violence, destructions, coups de flingues) proprement impensables chez Disney ; on rappellera d’ailleurs que les premiers films de Yabushita Taiji avaient ce petite quelque chose, purement graphique, de frappant, d’effrayant.
C’est d’ailleurs fascinant de voir à quel point l’impact de l’image peut être totalement désamorcé lorsqu’on la manipule. Ainsi, lorsqu’un énorme navire bombarde le petit bateau-tonneau de notre jeune aventurier Jim, la scène est très forte, ou semble l’être, mais son pouvoir agressif est annihilé par la musique joyeuse qui accompagne la séquence. Et le moment suivant, notre héro se fera fouetter par un renard, avant qu’un nourrisson ne vienne interrompre les débats pour rendre la scène kawaï. Là aussi on désamorce, et c’est bien légitime quand le film se veut être à la fois très drôle et tendre.
Miyazaki n’est pas non plus très loin il faut dire. Bien présent sur le projet du côté de l’animation, du scénario et des dialogues, sa patte se ressent dès le générique du film anticipant celui de Mon voisin Totoro. Autre petite attention Miyazakienne, il y a toujours un méchant dans le lot qui ne l’est pas vraiment, celui-là même qui adoptera le plus petit de l’aventure le temps de quelques scènes adorables, typiques du plus grand conteur du cinéma d’animation. Et pour clôturer le tout, l’aventure est menée de main de maître par de jeunes bambins qui annoncent déjà les grandes œuvres de Miyazaki. Inutile de préciser donc la « parenté » avec les films du studio Ghibli, c'est-à-dire cette volonté d’enfants ou d’adolescents de se surpasser à travers une grande aventure qui les mènera à un but particulier, dans d’autres cas, à la maturité.
Contre vents et (se) marrer
SPECIALE DEDICACE 10 ANS DU SITE CIENMASIE
Comment seulement rester objectif après avoir découvert ce petit bijou d'animation dans le cadre si particulier de la nuit organisée à l'occasion des 10 ans du site "cinemasie" ?!!
IM-PO-SSIBLE !
Le film était, du coup, introduit dans une ambiance de folie par un Astec non pas moins déchaîné, qui était doublement à la fête en raison de la célébration du site, mais également de sa propre petite personne, entrant dans sa trente et (quinte de toux incontrôlée)…ième année. C'est ainsi, qu'il introduisait sans trapèze, ni filet, ni prompteur n'affichant aucune parole d'aucune sorte, d'une voix parfaitement contrôlée, la pupille vive, sourire charmeur dévastateur au coin cette copie française UNIQUE au monde dégottée par Aurélien. Car OUI, il s'agissait de la copie d'un ancien collecteur projeté jadis à sa sortie française, parfaitement préservée et doublée et remerciant au passage l'attaché de presse (faudrait continuer à faire ça pour repérer plus rapidement le nom du coupable vendant "Shaolin Basket" comme la suite "officielle" de "Shaolin Soccer" et autres âneries du genre) et (dixit) "le magazine Pif Gadget et les glaces Gervais pour la présentation du film". Enorme.
Grâce à l'introduction avisée d'Astec (à quelques mots près), on apprenait ainsi qu'il s'agissait d'un film datant de 1971, qui s'inscrivait en plein dans la volonté affichée de quelques studios d'animation japonais à s'attaquer à un marché international avec des histoires universelles (en l'occurrence la libre adaptation du roman de 1883 de Robert Louis Stevenson, "L'île au trésor") et aux influences multiples (occidental pour l'histoire originale et des personnages animaliers à la "Disney; oriental dans certains décors, comme la scène de la prison, …).
Aux côtés du réalsiateur, on retrouve un jeune Hayao Miyazaki avec lequel il avait déjà bossé sur "Ken, l'enfant-loup" et – surtout – le précédent long d'Isao, "The Flying Phantom Ship". Hayao travaille comme animateur clé et superviseur de l'histoire et dialogues.
L'adaptation de l'histoire originale est bien évidemment très, très libre avec flopée de personnages animaliers (selon un modèle disneyien), sauf Jim et son petit frère et Cathy, la petite-fille du Capitaine Flint (qui lui était un chat, mais passons…).
Première grosse différence notable avec les films disneyiens de la même époque ("Les Aristochats", "Robin des Bois"): la structure narrative est assez hachée, le film tenant davantage de la succession de saynètes comiques illustrées que de al véritable histoire. Il y a bien évidemment un large fil conducteur, mais de manière bien moins fluide que les intrigues imaginées par le père Disney. Le début est ainsi un brin longuette – quoique très réussie – avec la mise en place de l'intrigue et des principaux personnages. Les graphismes, quoique assez rudimentaires rassurent quand même par rapport à ceux de l'introduction, qui sont extrêmement sommaires dans leur exécution. Dès le départ, on se rend compte de l'amour pour le détail comique, dont le bateau de Jim, un simple tonneau en bois, qui avance grâce à un moteur à vapeur invisible et qui regorge de mille et une trappes invisibles, qui fait apparaître – par exemple – un canon pour pouvoir se défendre (sans succès) des bateaux pirates. L'histoire ne lésine d'ailleurs pas sur la violence avec des nombreux coups de feux, combats et tentatives de meurtre des personnages principaux par les pirates, qui pourront effrayer les plus petits; en même temps la violence en soit est suffisamment désamorcée et rendue comique pour ne pas paraître trop cruelle.
Il y a un vrai charme désuet à cette histoire, loin des qualités esthétiques des Disney de l'époque avec des moments de comique involontaires (quelques réactions exagérées des personnages) et une approche parfois candide. Il y a des sérieux moments de rythme, notamment dans toute la première partie, mais totalement oubliées dès que l'on passe à la seconde partie trépidante et sans plus aucun temps mort jusqu'à l'arrivée sur l'île au trésor, véritable moment de légèreté magique.
Un film pour plaire aux petits et grands et tout remerciement soit rendu "au magazine Pif Gadget et aux les glaces Gervais pour la présentation du film".
le délire des moussaillons de l'animation japonaise
Accompagné de mon jeune neveu je regarde un anime d'une trentaine d'année, réalisé par le studio de la Toei avant leur descente dans le tout commerciale ce bien symapthique métrâge mérité bien quelque lignes.
Ci l'on peut être un brun déçu par un départ un brun longuet où l'age du film se fait sentir, par le classissisme du héros et de son copain la souris sorti tout droit des productions Disney. Il faut toutefois s'accrocher et ne pas se laisser demotiver par ces quelques lacunes (laissant egalement de côté une animation au départ pas de plus fouillée). Laissant raisonablement l'histoire démaré, le film se parre d'un casting de personnage conséquent et vite attachant, et lorsque tout le monde est en place les vrai festivité peuvent commencer.
Car le milieu de la piraterie est ici un monde délirant et réjouissant. Ici on aborde les bateau en chanson, on se bat canon et boulet sous le bras et "méchant" et héros prennent rapidement autant d'importance dans notre coeur vite attendri .Notre age mental tout d'un coup rabaisser à l'âge des bacs à sable, l'on ne peut rapidement plsu s'empecher de se tripper sur tout ces gags majoritairement amusant. Oui il faut vouloir replonger dans nos amusement enfantin pour apprécié un tel delire. Une fois acquis cela c'est un plaisir intense que procurera la vision de cette déjanté libre adaptation du roman de Stevanson