Le serpent, qui ne mord même pas de queue 
Il est bon, de temps à autre, de se payer une bonne production thaïe de ces opportunistes de chez "Right Beyond", afin de pouvoir mesurer à nouveau combien le cinéma HORS "Right Beyond" est bon à regarder !
"Right Beyond", une petite boite indépendante thaïe, qui s'évertue depuis des années – et sans doute avec un certain succès pour toujours être présent sur le marché et de pouvoir continuer à produire d'autres films – à sortir des toutes petites productions vidéo totalement fauchées, qui n'ont pour seule qualité que d'avoir des jaquettes trompeuses assez belles et d'inclure des sous-titres ANGLAIS, denrée rare des sorties VCD / DVD thaïes. Pour mémoire, ce sont EUX, qui sont derrière ls navrants navets "Go Fight !", "Seven days in coffin" ou encore le génialissime "Diecovery", qui aura traumatisé d'un rédacteurs cinemasiens.
"The Passion Python" se vante d'être une production 100 % EROTIQUE, là aussi denrée rare dans un cinéma thaï assez prude, où des starlettes vont même jusqu'à refuser d'embrasser chichement leurs partenaires sur la joue sous peine de voir leur "bonne image" voler en éclats. Effectivement, "The passion python" inclut deux-trois scènes beaucoup plus osées que la moyenne, mais où l'on voit absolument RIEN derrières les filtres bleus et légers flous artistiques à la David Hamilton…A un moment, la caméra ose descendre sous la gorge de son actrice principale, juste pour dévoiler un sarang savamment noué autour de sa (pas si) généreuse poitrine, que l'acteur mâle (torse nu, olé) se hâte de palper un tout petit peu pour faire monter l'adrénaline…ou pas.
Le reste n'est que pur ennui au cours d'un scénario vaguement inspiré de la fameuse légende de la "femme serpent", prochainement prévu d'être réadapté par Pen-Ek Ratanaruang et qui avait notamment donné un carton plein avec le médiocre Mae Bia"; même Right Beyond s'était déjà emparé du sujet avec son – est-ce possible ? – "The Poison"…
Ben là, on attend vainement l'attaque du serpent baveux, qui n'aura finalement lieu que dans les dernières trois minutes pour une morsure plus rapide que l'éclair donnant lieu au seul mort de tout le film. Le reste n'est que parlotte sans intérêt et ennui profond…bref, la parfaite production "Right Beyond" par excellence, qui réussirait même presque à réévaluer la médiocrité de talent d'un Poj Arnon (au hasard).
