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On the Run

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.55/5

vos avis

28 critiques: 3.78/5



Arno Ching-wan 3.75 Festival de balles dans la tête + excellent Yuen Biao à contre emploi
Elise 3.25 ca reste correct pour un vieux truc tout moche
jeffy 4.25 Fort et émouvant
Ordell Robbie 4 une réussite méconnue du polar hk
Ghost Dog 0.75 C'est raté et ennuyeux
François 4 Un excellent polar glauque, emmené par une magnifique Patricia Ha
Kame 4 Si vous avez la chance de tomber sur ce film, regardez ce bijou noir de détresse
Ryoga 3.5
Alain 3.5
Anel 4
Aurélien 4
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


ca reste correct pour un vieux truc tout moche

Heureusement que je ne suis pas complètement allergique aux vieilles images sans photo et avec des sons tous pourris, sans parler de la musique aux sonorités bien aigües, ce qui n'était pas évident pour ma part après avoir vu Righting Wrongs. Donc à part tous ces défauts qui accusent l'âge (et qui sont tout de même assez désagréables pour un amateur de mets raffinés ^_^), on peut dire que le scénario tient presque la route, même si ça peut paraître bizarre que le CID ne remarque rien de l'attitude des flics de la section homicides. Yuen Biao est très bon et sa compagne est convaincante. Apparemment c'est une histoire vraie mais j'ai quand même la vague impression que c'est légèrement éxagéré ; enfin c'était sympa mais pas vraiment inoubliable.



18 octobre 2004
par Elise




Fort et émouvant

Dès le début les rôles sont clairement distibués et ce qui fait la grandeur du film c'est d'avoir su ménager non pas le suspens, mais l'émotion jusqu'à la fin. On reste accrocher juqu'à la dernière image et il faut reconnaitre que la prestation de Yuen Biao y est pour quelque chose. Un vrai moment de cinéma qui ne s'oublie pas facilement.

08 septembre 2003
par jeffy




une réussite méconnue du polar hk

Si On the Run est une réussite oubliée sans doute parce qu'Alfred Cheung a souffert du syndrome James Foley (appelé aussi syndrome John Mac Naughton, tous ces cinéastes incapables de rééditer leur film/claque), il n'est nullement un accident de parcours. Car Alfred Cheung est aussi l'auteur du scènario de the Story of Woo Viet, à savoir un des meilleurs Ann Hui ainsi que le premier role où Chow Yun Fat montra l'étendue de son talent.

On the Run contient certains thèmes des films que faisaient Ringo Lam et Kirk Wong à la meme époque (la corruption à l'intérieur de la police, la lutte d'un individu isolé contre un système qui veut le broyer) mais il s'offre également le luxe d'anticiper la thématique de Full Alert: flics partagés entre leur profession et leurs problèmes familiaux et de couple, interpénétration progressive de l'intime et du professionnel. La différence avec Full Alertest l'attitude des personnages de Hsiang Ming et Di vis à vis de la rétrocession: chez Lam, la lassitude domine à l'approche de l'échéance tandis qu'ici les personnages sont portés par l'instinct de survie et le désir de fuite. La superbe idée de scénario est de montrer deux personnages qui ont tout pour se détester (un flic, l'assassin de sa femme) portés par les memes motivations, par le désir de quitter un endroit devenu lieu de toutes les corruptions à l'approche de l'échéance. L'équilibre entre les scènes d'action et les moments intimistes est bien tenu: la scène où la fille de sa victime braque Di avec un faux revolver est une belle scène sur l'apprentissage de la violence à ranger aux cotés de la scène du premier meurtre commis par Christopher Walken enfant dans Nos Funérailles, les moments où Di materne cette gamine sont de beaux instants saisis au vol.

Pour ce qui est de l'exécution du film, c'est le sans-faute absolu. La performance de Yuen Biao est magnifique et le voit passer de la rage rentrée à la force mélodramatique, Pat Ha joue avec talent son personnage de tueuse glacée exécutant ses contrats froidement, les autres personnages excellent dans un registre outrancier sans lequel un polar made in Hong Kong ne serait pas un polar made in Hong Kong. La musique de Violet Lam joue un role très important et passe de nappes de synthétiseurs créant une atmosphère pesante à des notes de piano légères dans les moments intimistes. Et aucun effet de mise en scène n'est gratuit: le film comporte beaucoup de plans étirés en durée réhaussés par des cadrages au cordeau, on passe parfois abruptement d'un plan à l'autre, le plan de Miss Pai à travers la vitre de la voiture alors qu'il pleut dehors est très fort émotionnellement, les angoisses des personnages sont rendues à l'aide de caméras s'approchant d'eux lentement et de l'utilisation de la focale et la photographie bleutée caractéristique des années 80 correspond bien à cette longue fuite nocturne.

SPOILER Le film s'achève sur un faux happy end après un face à face final explosif d'intensité mélodramatique. FIN SPOILER On the Run aura donc surpris le spectateur du début à la fin. C'est un film à voir absolument pour l'amateur de pépites oubliées de l'age d'or, pour l'amateur de grands films contruits autour de la rétrocession et enfin pour tous ceux qui aiment les polars d'action qui n'ont pas inventé la poudre mais la font parler mieux que personne.



30 mai 2002
par Ordell Robbie




C'est raté et ennuyeux

Je me suis franchement ennuyé devant On the Run. C'est un film mal filmé, au scénario plus que basique; même l'interprétation est médiocre! Je crois qu'il y a bien mieux à découvrir dans le cinéma Hongkongais que ce petit film d'action insignifiant.

06 mai 2001
par Ghost Dog




Un excellent polar glauque, emmené par une magnifique Patricia Ha

On The Run est un polar assez méconnu. On entend beaucoup parler de John Woo, de Ringo Lam et de Kirk Wong, mais je n'avais jamais eu vent de ce film. Le réalisateur ne vous rappelle probablement rien (à moi non plus d'ailleurs) et mis à part Yuen Biao, le casting doit vous laisser froid. C'est normal, le film est un peu ancien et n'a pas connu de distribution au cinéma ailleurs qu'à HK a priori. C'est pourtant un film incontournable pour les fans de polars noirs et glauques. Le film est plus proche d'un Ringo Lam que d'un John Woo: la façon de filmer est assez dépouillée, le ton froid et dur, l'histoire particulièrement pessimiste et désespérée. Le milieu de la police hong-kongaise est présenté comme un ramassis de pourris, où on n'hésite pas à engager des tueurs à gage pour les éliminer ensuite, tout comme tous les témoins gênants. C'est au milieu d'une histoire de ce type que le pauvre personnage interprété par Yuen Biao est parachuté.

Ming est tout sauf un héros. Il n'agit pas de manière héroïque, il veut simplement découvrir la vérité. Yuen Biao est un interprète correct de ce personnage, cependant un peu trop passif pour être vraiment intéressant. Ce qui fait qu'il se fait voler la vedette par la tueuse, LE personnage du film. Di est un mélange assez étonnant de froideur et de sensibilité, d'efficacité et de nostalgie (voir son look très années 60 et ses envies de belles robes et de bijoux). Un personnage assez étonnant , interprétée par Patricia Ha, une star des années 80, aujourd'hui retirée du cinéma. Un interprétation de haut vol servie par un physique et une expression corporelle ad hoc. En un mot, saisissant. Je regrette que Patricia se soit retirée de la profession... Il restera au moins ce film et son plus beau rôle paraît-il.

La vision de HK et de ses habitants est également intéressante. L'approche de 1997 est évoquée, et la plupart des personnages ne veulent pas rester à Hong-Kong et ont peur de 1997: Di ne veut qu'une chose, retourner en Thaïlande. Ming voulait retarder son divorce pour pouvoir émigrer au Canada. Quant au responsable de sa section, il ne veut qu'une chose, se faire le maximum d'argent avant la rétrocession. Les gens de la colonie sont donc tous un peu perdus, et se débattent comme ils peuvent. La violence est omniprésente, et rien n'est épargné: on tue des innocents, on se tabasse à mort. Pas de belles è chorégraphiées, alors qu'on aurait pu s'y attendre avec Yuen Biao. Le final est à ce titre assez barbare. C'est du pugilat, pas des arts martiaux. Dur et réaliste comme le film.



22 octobre 2000
par François


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