Butineries à bord
Une fois de plus, le titre racoleur est tout sauf à tenir ses promesses…évidement impossibles à tenir à l'époque pour un studio comme la Shin-Toho.
Soit un solide film de série B avec le bellâtre Sugawara Bunta, qui fait tomber sa chemise à la moindre occasion, tandis que les nombreuses donzelles ne montrent guère plus qu'un bout de cuisse blanchâtre. L'histoire tourne rapidement en rond avec cet officier sauvé des eaux par un bateau transportant des femmes esclaves destinées à être vendues en Chine.
Buna sauve tout le monde, mais d'autres pirates renversent la situation et provoquent un maigre changement de décor en les emmenant sur un autre bateau. Bunta sauve tout le monde avant d'être trahie par une vilaine fille. Tout le monde arrive sur une île (terminés les "ships" du titre au bout d'une malheureuse demi-heure de film). Bunta…sauve tout le monde…avant d'être repris – on aurait presque la désagréable impression d'un déjà-vu, s'il n'y avait pas cette épaisse jungle, qui n'existait évidemment pas sur le bateau.
Showdown explosif de Bunta, fait prisonnier dans un entrepôt d'armes contre les méchants pirates, avant de pouvoir remporter le premier prix convenu de tout actioner: la belle brune, chaste comme une image, alors qu'on aurait vu Bunta bien mieux avec l'une des nombreuses tigresses plus entreprenantes…Tant pis, on l'accompagnera quand même dans d'autres de ses aventures dans l'une de ces nombreuses séries B, qu'il allait tourner plus tard et notamment tous les films de yakusas…