Concept un peu particulier de l'amour
Lover raconte brièvement l'histoire de deux personnes qui, passant une journée ensemble, voit leur "amour" réciproque augmenter rapidement alors qu'ils sont voués à se quitter le lendemain. En effet, l'homme doit partir en Afrique pour un projet avec son travail, et la femme doit se marier. De plus, les deux personnages font tout pour qu'ils ne peuvent plus se retrouver une fois séparés ; comme le fait se donner comme nom "garcon" et "fille" plutôt que les vrais prénoms. L'histoire est assez crédible, en assumant le fait que dès le départ, la fille accepte le jeu du mec, alors qu'il a l'air vraiment très très lourd. Il y a encore d'autres passages dans le film qui le font vraiment passer pour une tête à claque, et on se demande si une fille peut réellement aimer un type lourd comme lui, mais c'est plutôt bien amené dans l'ensemble. La réalisation est assez fraîche, dans le sens où l'image est bien lisse et les plans bien fluides, avec une musique collant bien au contexte. Les interprètes sont eux ni plus ni moins correct par rapport à leur rôle. Finalement, c'est un film assez sympa sans plus, sans longueurs.
On ne badine pas avec Mamour!!
Le film commence plutôt mal : un golden boy, plutôt beau gosse, s'éprend des charmes d'une donzelle en gauguette qui, par une belle journée d'automne, flânait nonchalamment dans les couloirs proprets d'une galerie marchande. Au début, notre demoiselle ne fit pas grand cas des assauts éhontés de nôtre beau ténébreux, car son esprit était tout à son prince et leurs futures noces! Le mariage étant pour bientôt, le rêve de toute une vie enfin réalisé (on ne badine pas avec Mamour!!).
Notre héros, lui, n'écoutant que son courage et sachant son temps compté..... Bon, je vois, c'est trop long! Bref, comme on s'y attendait nos deux tourtereaux finissent quand même par s'envoyer en l'air dans le hall d'un immeuble "désinfecté" et pas "désaffecté", ça fait moins chic!! Non, là, c'est la classe : grand, blanc, bien éclairé et surtout, une superbe baie vitrée, en plein jour, pour que tout le monde puisse bien admirer. Bon, à ce niveau là du film, on se demande quoi faire : allez se coucher ou continuer? Tout ceci n'est peut-être qu'une farce, il va sûrement se passer quelque chose, et là, arrive le mari, du moins, le futur, pas beau et trés coinçé! Alors, on se met vraiment à y croire : quelques répliques bien saignantes, ça claque, ça viole, des larmes, des cris, mais le réalisateur, lui, il a pas bien compris (le cinéma surtout!), il continue de filmer sa petite bleuette comme si rien ne s'était passé, inébranlable, en dehors de tout, en dehors du monde.
Bref, ça aurait pu être bien, mais ça l'est pas!!