ma note
-/5

moyenne
3.52/5

The Odd One Dies

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 2nombre de notes: 4nombre de notes: 7nombre de notes: 10nombre de notes: 8nombre de notes: 6

les avis de Cinemasie

9 critiques: 3.92/5

vos avis

28 critiques: 3.49/5

visiteurnote
Sébastien 5
wallace 5
k-chan 4.75
Tequila 4.5
X27 4.25
tu0r 4
Bart052 4
Titeuf@ 4
Bastian Meiresonne 3.75
Poukaï 3.75
lo sam pao 3.75
Iron Monkey 3.75
Hots@uce 3.5
chronofixer 3.5
Nicolas D. 3.5
TsimShaTsui 3.5
Sauzer 3.25
La girardasse 3.25
Pikul 3
Hotsu 3
Chip E 3
Manolo 3
wa 2.75
el sinior canard 2.75
Phildu62 2.75
Scalp 2.5
Black_pantha 2
Fred30 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Sublime ballade

Réussite incontestable, The odd one dies réussit à mêler différentes atmosphères allant du policier à la romance en passant par de sérieux moments de comédie, sans qu'à aucun moment ces différences de genre paraissent incongrues. Des personnages qui parlent peu mais dont les silences en disent long, une mise en scène inspirée, une musique sublime et surtout une progression de l'intrigue qui rend le film toujours plus prenant à chaque minute. Quelques années plus tard, le film fait (un peu) penser à Lost in translation pour son ambiance décalée, et les rapports d'affection entre les deux héros qui paraissent comme perdu au milieu de ce paysage urbain. Un film que l'on ne peut qu'aimer tant il est marqué par le talent de la mise en scène, qui réussi - pari énorme mais gagné - à ajouter une dose énorme de poésie dans un sujet qui n'a pourtant a priori rien de poétique.

16 décembre 2005
par wallace


Un film sur les traces du culte...

...mais qui n'y parvient pas tout à fait; au moins, c'est loin d'être un ratage total... MAIS, mais, on était en droit de s'attendre à plus de la part de Milky Way, Johnnie To et Patrick Lau. Comme pratiquement tous leurs projets, leur film est un énorme recyclage de tout ce qui s'est fait (de mieux ?) jusque là, ou qui est alors à la mode : ici, ils se sont amusés à re-pomper (sans vergogne) caractères, situations et même cadrages des derniers films de Wong Kar Wai (derniers films à l'époque = Chungking Express + Anges Déchus). Le ton y est, l'absurde aussi, même la crasse sous les ongles des personnages; mais si j'adhère TOTALEMENT aux "Anges Déchus", le soufflé aura moins pris ce coup-ci...peut-être l'effet de surprise. Quant à la fin...only the odd one dies !!! Donc : soit ! Et puis je n'aurais pas été moins surpris, si un ovni avait débarqué pour emmener l'héros, tellement le film est plein de trouvailles par moments !!! Un petit polar à regarder et à mettre à côté des autres productions (phares, car des "Gimme Gimme" sont à BRULER d'urgence !!!) de Milky Way...

18 février 2003
par Bastian Meiresonne


pas mal...

a voir.... c-est toujours le mème takeshi kaneshiro,silencieux,muet,impulsif,aime bien en prendre plein la gueule....cool quoi. pas mal pour ce finir une soirée. A quand le film ONIMUSHA avec evidemment takeshi kaneshiro et peut etre jean reno????

23 juillet 2004
par Poukaï


Deux anges échappés de chez WKW...

Deux anges échappés de chez WKW se retrouvent dans la ville et se paient une bonne tranche de vie dans les méandres de l'insouciance. Au final, un film techniquement très bien maîtrisé qui passe sans embarras.

13 octobre 2001
par Iron Monkey


A la deuxième vision je me vois obligé de remonter ma note initiale. En effet j'étais complètement passé à côté du film. Cette fois ci je suis rentré dedans et bien que loin d'être parfait je l'ai bien apprécié.
En gros les reproches que j'aurais à faire sont: une cinématographie et une ambiance (photo, caméra portée, intimisme) vraiment pompée sur WONG kar wai période Fallen Angels et Chungking Express (mais forcément moins réussie), ainsi que le personange et le jeu de KANESHIRO qui passe beauacoup mieux dans Fallen Angels. Ici il m'est apparu quelques fois trop poseur, maniéré et "faux". C'est aussi lui qui assure la réussite du film mais je trouve encore que THE ODD ONE DIES n'est pas un film essentiel, tout en étant sympathique dans le mélange des genres et l'ambiance certes pas vraiment originale. Un film sympa et à voir tout de même.

10 février 2004
par chronofixer


That Uncertain Feeling

Règle de base d’un bon buddy movie : prendre un franc-tireur farouchement indépendant, limite incontrôlable, et lui flanquer un partenaire diamétralement opposé. Mo ( aka Takeshi Kaneshiro) est tueur à gages : il se contente d’exécuter des contrats. Il est surtout, et évidemment, un franc-tireur farouchement indépendant, limite incontrôlable. On dirait même qu’il a construit son existence de telle manière à se démarquer systématiquement et en tous points du moindre détail qui pourrait le rapprocher de quiconque. Il a un look qui ferait rougir de honte n’importe quel adolescent rebelle au mauvais goût prononcé. Quand il va acheter un portable et une voiture, il choisit forcément les modèles les plus datés et les plus ringards sous l’œil ahuri du vendeur. Il fait tout le temps le con comme un enfant attardé. Plus impressionnant encore, il ne semble avoir aucune arrière pensée. On l’aime, car ce n’est pas un cynique calculateur qui travaille ses effets de décalage. Il est réellement complètement à coté de la plaque. A vrai dire, Mo passerait presque pour un autiste. Il ne semble avoir aucun ami. Il provoque, presque par défaut, et subit toutes les railleries (et les coups) des gens du milieu. Mo est un personnage crédible, mais un tueur à gages absurde. Un type tellement improbable qu’il en devient poème : Mo et ses déhanchements bigarrés Embrasent et rafraîchissent mon cœur Je leur ouvre ma porte à jamais Nicolas D. Un soir au casino, en jouant en dépit du bon sens, comme à son habitude, Mo gagne une forte somme d’argent face au caïd du coin. Aussi bizarre que cela puisse paraître, et ça l’est, Mo est subitement un homme riche. Problème : il venait juste d’accepter un nouveau contrat, prouvant ses capacités à l’exécuter en estropiant à l’aide d’un couteau la main du bras droit de son commanditaire. A quoi bon exécuter un nouveau contrat, et donc risquer sa vie à nouveau, quand on est à l’abri de tout problème d’argent ? « Ben, à rien justement » se dit Mo, comme quoi un comportement bizarre n’a jamais été incompatible avec une profonde lucidité. Mo décide donc d’engager un remplaçant pour exécuter le contrat à sa place. Le buddy movie pointe enfin le bout de son nez. Mo lance un appel à candidatures. L’Indien, son contacte, se charge de lui dénicher quelqu’un. Celui qui répond n’est pas un tueur mais une tueuse à gages (Carmen Lee Yeunk Tung). Cool, le buddy movie va pouvoir fusionner avec la comédie romantique (tout les oppose, mais ils tomberont dans les bras l’un de l’autre à la fin, le syndrome Harold et Maud en quelque sorte). C’est à ce moment là que le film dérape, déraille et dévie de sa trajectoire. Il y a comme une erreur dans l’énoncé. Bien que Machine (je sais plus si elle a un nom, de toute façon on s’en fout) ait tous les atours d’ une franc-tireur farouchement indépendante, limite incontrôlable, elle n’est pas diamétralement opposée à Mo. Au contraire, elle lui est en tous points… IDENTIQUE. Il est un homme, elle est une femme. Là réside leur seule différence. Sinon, même look à l’emporte pièces ; même comportement en dépit du bon sens. Même job. Même culture. Comble de l’audace et du toupet, elle va même jusqu’à reproduire à l’identique le geste accompli par Mo plus tôt dans le film : questionnée par Mo sur ses capacités à remplir un contrat, elle s’empare d’un couteau et estropie à la main le même gangster que Mo avait blessé quand ses propres capacités avaient été mises en doute. Ce geste répété devient symboliquement l’acte fondateur de leur relation (et d’une révolution du buddy movie). C’est du comique de répétition. Et donc le véritable début du cauchemar pour Mo : Lui qui fièrement s’escrimait à ne rien faire comme les autres, est confronté à son clone, qui, forcément, fait tout comme lui. L’idée que quelqu’un puisse répéter ses actes lui est insupportable. C’est le début de la fin. Les deux vont faire la paire (ils sont tellement proches qu’il ne pourrait en être autrement), mais ce n’est pas de gaieté de cœur. Comment peut se dérouler un buddy movie dont les deux protagonistes ne sont pas diamétralement opposés mais au contraire en tous point identiques ? Tel est l’enjeu de The Odd One Dies. Un tel enjeu est évidemment une bombe théorique. Il serait malvenu de raconter la suite. Le film apporte agréablement, et avec un certain brio, sa propre réponse à cette question inédite. Mieux vaut ne rien déflorer. Sachez qu’il y aura du souffle, de la passion, de l’humour. Des moments partagés à faire les cons dans une chambre d’hôtel, après avoir emmerdé le concierge. Il y aura le plaisir de ne plus être rejeté seul, mais à deux. Il y aura des ciseaux et des coupes de cheveux à déclencher des crises cardiaques aux adolescents rebelles et punk. Mais il y aura également de la trahison, des larmes, des retrouvailles, de l’honneur, de l’estime, du sacrifice, et une haute idée de l’amitié, de l’amour, et de l’amor. Puis, il y aura du suspense, une carte postale, un avion, et un arrêt sur images. Et ce sera fini. Mais c’était bien. Reste ce titre : The Odd One Dies. Odd : 1. bizarre, curieux (Harrap’s) « Le type bizarre meurt » ? Dans le film, le type bizarre, c’est Mo, ou alors Machine. Ils ne meurent pas. Le seul type qui meurt dans le film n’a pas l’air bizarre. Je propose donc une autre traduction : Odd : 2. (number) impair (Harrap’s) « L’impair meurt ». Si on est seul, on a le style, mais on est faible, malgré tout, en danger permanent, et ce quelle que soit l’image qu’on dégage. A deux, on forme un chiffre pair, on est plus forts. Et on vit. Le titre complet du film devrait donc être : « The Odd One Dies, The Even One Lives ». « L’impair meurt, le pair vit ». Il ne faut pas oublier que si les cinéastes de Hong Kong sont réputés pour être de grands cinéastes de l’action, ce sont aussi de grands cinéastes du couple. Et Patrick Yau fait honneur à sa cinématographie. Mo et Machine, je vous aime. Comme vous, je ne souhaite plus être impair. PS : y’a un autre titre (One of two only one lives), mais il est complètement à côté de la plaque et n’a rien à voir avec le film.

02 septembre 2003
par Nicolas D.


Bon film atypique et bien filmé, dommage que le script ne soit pas à la hauteur...

Surfant sur la vague Wong Kar-Wai, un film qui séduit de par sa réalisation caméra à l'épaule et son ambiance générale, traversé par quelques séquences virtuoses et campé par un joli couple (le classieux Kaneshiro et la très belle Carmen Lee). Un scénario trop vide et une mélancolie parfois ennuyeuse entâche cependant le tableau. Ne vous attendez pas à un vrai polar comme a pu nous habituer Johnnie To (à la production cette fois-ci, laissant Patrick Yau signer son premier film (soit-disant)). Un film un peu surestimé non ? A voir néanmoins dans la production hongkongaise.

05 avril 2008
par Hotsu


achat
info
actions
plus