moyenne
3.84/5
top 100: #98

Ghost Dog	4	Violent, rythmé et bien dessiné, voici un manga à ne pas rater
Xavier Chanoine	2	Décevante production.
Marc G.	4	Post modern
Arno Ching-wan	4.5	Il est à qui, hein, le Yoshi ?? Yoshi à qui KAWAJIRI !!
Sonatine	3.5	En un mot aussi tranchant qu'un sabre : Efficace !
drélium	4.5	le top de la tranchade frénétique
Ordell Robbie	4.25	le fantasme du fan de chambara fait animation
Ikari Gendo	3.5	Que deviendraient le Chambara ou le Wu Xia Pian si l'on devait leur donner la f...
Kame	2.5	Ennui...
Junta	4.5	Couple de héros charismatique, méchant originaux, réalisation soignée ; culte.
MLF	3.25

Violent, rythmé et bien dessiné, voici un manga à ne pas rater

Le manga est vraiment un genre particulier dans la production animée mondiale. C'est un mélange détonant de bruit, de fureur, de pouvoirs magiques, et de sexe. En cela, Ninja Scroll en est un parfait exemple. Narrant les exploits héroïques de trois samouraïs perdus dans un lieu apocalyptique intemporel, où règne le chaos et la maladie, Kawajiri a réussi un divertissement réjouissant et dépaysant, visuellement très riche.

Les scènes de combats sont dantesques et la violence absolument sans limites. Enfin, une tension sexuelle est palpable à chaque instant: comment réagiriez-vous si la compagne de votre croisade contre le Mal était d'une beauté infinie, mais que coucher avec elle vous condamnerait à une mort certaine et douloureuse ?

Décevante production.

Il manque à ce Ninja Scroll une véritable âme, ou une identité graphique. Je n'y trouve qu'un anime atrocement vieillissant dans ses couleurs et son chara-design de Streetfighter du pauvre. Décevante est aussi la structure de l'ensemble. On y croise tout et n'importe quoi comme des personnages qui n'auraient rien à envier aux RPG de boîtes fauchées, et puis le style ultra-violent semble bien ridicule maintenant. Ce ne sont pas quelques passages érotiques salasses qui changeront la donne (lorsqu'une créature lèche complètement le visage d'une des héroïnnes endormie avant de commencer à la violer), rabaissant cet animé au rang de production réservée aux fans inveterrés de l'univers manga, un peu à la manière d'un Ken le survivant. Toujours ce même penchant pour la violence grotesque me lasse à force. Esthétique : 2/5 Musique : 2/5 Interprétation : -/5 Scénario : 2/5 Les + : - C'est violent, donc...amusant... - Le côté grotesque de l'oeuvre Les - : - Moche - Terne

le top de la tranchade frénétique

La référence du néo chambara fantasy animé et l'une des grosses pointures dans la catégorie action non stop, le tout rappelant furieusement Samurai shodown avec sa palette de combattants cultes tous plus féroces et déjantés les uns que les autres. L'animation, l'action violente et la galerie de personnages très charismatiques sont les gros points forts de cette oeuvre.
Au premier visionnage et niveau réalisation, la scène finale peut laisser sur sa faim, mais finalement, c'est sans doute ses couleurs plus sombres (ça se passe la nuit contrairement au autres scènes) et la durée relativement courte du combat qui donne cette impression car tout cela reste du très très haut niveau d'animation dans l'action (précision importante car dans les plans fixes... c'est un peu trop fixe). Même constat niveau scénario, l'histoire est plutôt connue et bien balisée ce qui tue un peu plus la portée du final, mais cela ne tue pas le film, loin de là. Le récit se suit très agréablement et même si il n'y a pas de grosses surprises de fond, il y en a bien assez sur la forme pour se manger une bonne claque.
Quant aux scènes dites "à tendance sexuelle", quelques secondes tout au plus, il faut arrêter avec ça, il n'y a rien d'hors norme sur ce point. Du culte à posséder absolument.

Que deviendraient le Chambara ou le Wu Xia Pian si l'on devait leur donner la forme d'un dessin animé ?

Par de nombreux aspects ce film peut se rapprocher des films de sabres à la sauce HK (ou Japonaise d'ailleurs…). Ninjas combattants les forces du mal à grands renforts de sabres et de Shuriken, ronin errant pris bien malgré lui dans la lutte, ennemis/démons aux pouvoirs surnaturels, acquis aux causes les plus sombres… Des combats aériens, violents et rythmés pour des aventures menées à un rythme frénétique. Une violence visuelle incontestable qui ancre toujours plus cet anime dans les tréfonds d'un Japon médiéval tourmenté.

Comment rendre cette atmosphère encore plus sombre ? On a déjà un héros tourmenté pris au piège et devant se battre contre son gré, une héroïne condamnée par un mauvais charme à ne pouvoir toucher les hommes, des combats sanglants et violents… Il ne reste qu'à ajouter du sexe ! Non pas dans le cadre d'une histoire d'amour très rapidement éclipsée dans le feu de l'action, mais quelques scènes de sexe bestial, de la chaire pour la chaire. Même si ces scènes sont peu nombreuses, elles contribuent à mettre en place une ambiance des plus noires, un peu dérangeante, et à donner à l'histoire un contexte marqué du sceau de la violence moyen-âgeuse.

Du côté de la réalisation, rien à redire : fluidité, magnifique choix des couleurs qui contribuent à créer cette atmosphère particulière, de chara-design très intéressant… Seule la musique est un peu en deçà des indéniables qualités graphiques de l'anime.

Un univers violent et troublant donc, qui ne manquera pas d'en choquer certains et qui, il faut bien le dire, ne risque pas de briser l'image d'Epinal associée traditionnellement aux manga (i.e. sexe et violence). Le tout est au service d'une intrigue classique mais très vivante et bien réalisée. Au final un anime qui se laisse regarder, mais pas par les plus jeunes.

Ennui...

Le manga est un genre particulier dans la production animée mondiale. Il s'est adressé depuis longtemps à des publics très divers. Vous me direz, c'est le cas des américains, et des européens aussi. La réponse est oui. Seulement, on aime bien étiqueter les choses : manga=sexe+violence, Etats-Unis=pour les 5-8 ans+manichéisme. Les deux sont des bêtises, mais on aime bien s'enfermer dedans. Disney n'est pas plus représentatif des dessins animés américains que le Club Dorothée ne l'est des animés japonais.

Je digresse énormément, mais cette critique est un peu vieille, j'ai laissé ce paragraphe en témoignage d'un certain état d'esprit. Il faut dire que le film est sujet à ces considérations : Ninja, on doit se battre, c'est de la violence, et le teasing sexuel joue aussi beaucoup... Revenons à la critique originelle.

Parlons un peu de ce film. Il est très bien animé, et ça se limite à peu près là. L'intrigue est pâlotte, le déroulement suit une cadence ératique, la fin est presque baclée... Il reste un beau film du point de vue graphique et de l'animation, à part ça... Au moins, on ne s'endort pas devant, ce qui le sauve du deux.

visiteur	note
A-b-a	4.25
Sifu Tetsuo	4.5
Mounir	3.75
Samehada	3.75
JoHell	4.5
Hotsu	3
Cuneyt Arkin	3.75
koalaurent	2
chronofixer	3.75
Paul Memphis	3.25
Sauzer	4.75
mattMAGNUM	3.5
Jérémy	4.5
Oiggab	4
White Snake	4.5
X27	5
ToKoLoKo	5
darth-oli	4.25
François H	4.5
Guesar	5
Khanheda	4.5
Tequila	4.5
Sigmar	5
Macareux moine de Bretagne	4
lo sam pao	4
Secret Tears	3.5
dylanner	4.75
vincent	4.5
Mounir Alaoui	3.75
koneko	3.5
Mikouse	4.5
Bastian Meiresonne	4
Newport	3.75
le-maitre-chinois	4.5
aplamaiser	4.25
el sinior canard	4
Qumran	4
punkfloyd	4.5
Simon VD	4
LiMuBai	4
Fred30	3.5
dll_povtyp	4
Vasco	3.75
Scalp	4.75
seizan	4
Oh Dae-soo	5
Black_pantha	3
k-chan	4.5
Phildu62	2.5
loïc-ipman	3.5

Kagero

Je trouve le personnage de "Kagero" particulièrement beau, tragique et assez travaillé d'un point de vue psychologique faisant aussi de Jubei un peu plus qu'une enveloppe humaine sympathique mais trop creuse. Cela mêlé à un savoir-faire évident en matière de rythme, narration et action, le résultat en devient attrayant même à l'issue de plusieurs visionnages. Un animé, cependant, à ne pas montrer au jeune enfant car à la violence et aux scènes de sexe trop frontales.

Un MUST

Véritable bombe de Yoshiaki Kawajiri, Ninja Scroll défile à 200 à l'heure. Le film ne possède aucun temps mort. Mise à part le fait qu'il soit un peu court (surtout au niveau des combats) c'est du tout bon.
Un classique qui se revisionne avec plaisir.

Un film a voir pour l'ambiance

Ambiance sombre et fantastique, violence exacerbée, action non-stop : la Kawajiri's touch opère. Dommage cependant que le scénario soit sans surprise...

Bien dessiné, bien rythmé, bien sanglant, un bien film quoi!

Ce film ressemble un peu à une saison d'un manga x (mais manga de qualité quand même) condensé en une heure trente et sensiblement mieux réalisé. Le scénario est plat mais l'enchaînement des combats suit un rythme suffisament élevé que pour assurer le spectacle.

Mouais...

Sans plus, vraiment sans plus... même déçu au vu des nombreuses critiques ecellente pour cet anime :(

très bon manga

c'est sûr, c'est pour ça que c'est culte. par contre je crierais pas au génie non plus.

Même critique que Vampire Hunter D

Une réalisation impeccable, des monstres avec des pouvoirs de folie, des effets visuels impressionants, Yoshiaki Kawajiri signe ici un anime très réussi, seul point faible une histoire très linéaire qui ne développe pas les aspirations de ses personnages.

Excellent

Un manga à ne pas rater. Tout y est excellent.

formidable

Bon, ok je ne suis pas un spécialiste mais c'est le meilleur manga que j'ai vu de ma vie!! Beaux combats, histoire tout à fait honorable (même si il est vrai que les méchants sortent un peu de nul part) et de bonnes idée quand à la variété des adversaires de Jubei!!!! Manga à voir absolument!!!

SUBLIME

on en redemande

5...Dommage qu'on puisse pas mettre 6!!!

Arrêtez de lire les critiques et procurez-vous sur le champ ce chef-d'oeuvre! LE CHAMBARA FANTASTICO/GORE ULTIME!!! PS: pour les initiés, une référence tant évidente que jouissive au jeu NeoGeo "SAMURAI SHODOWN II", un défouraillage culte dans son genre lui aussi!!!

aucun temps mort !

Attention, NINJA SCROLL n'est pas un anim' fait pour réfléchir. On n'est pas devant Ghost in the shell ici, tout ce qui compte c'est de vaincre ou mourrir ! c'est bourrin et assumé, jouissif terriblement efficace

Violent, pervers mais diablement efficace !

Quand on voit ce film, on pense à deux réalisateurs : Paul Verhoeven et John Carpenter. Pour le second, c'est plus évident et Kawajiri ne s'en cache pas, Jubei est un émule de Snake Plissken (il est choisi presque par hasard pour sa mission, l'empoisonnement, ...), le décor du port désert fait penser à un western, bref, l'auteur connait ses classiques et on ne va pas se plaindre ! (Carpenter n'est-il pas un des derniers grand rélisateur américain ?). Pour Verhoeven, même si il ne le dit pas clairement, la violence telleement "too much" qu'elle vire au grand guignol digne des meilleurs comics ou mangas underground, la perversité des démons ou du "chef" de Kagero (et entre nous le coup du serpent entre les cuisses de Benimaru, fallait oser !) et surtout le coté "bourrin", totalement décomplexé, débarrassé de toute considération philosophique pompeuse et/ou simpliste. En dehors de ça, reste une mise en scène incroyable (le final dans le bateau est un morceau d'anthologie), un histoire plus complexe qu'elle en a l'air situé dans un contexte historique crédible (l'ère Tokugawa). Bref, pour ceux (et celles) qui ont chopé(e)s la migraine en regardant Avalon et Ghost In The Shell ou qui ont un coup de blues, c'est le film idéal pour en prendre plein la vue, garanti 100% sans esbrouffe. Du pur divertissement !

de la légétimité...

Le role très important que tient ninja scroll dans l'animation tient du fait qu'il légitime ce média qui n'apparait plus comme du sous-cinéma, plus encore qu'Akira, qui reprenait a son compte un siecle d'histoire cinématographique pour donner une oeuvre transcendentale, dépassant toute norme, son contenant meme a savoir l'animation. En alternant des plans impossibles a réaliser dans la réalité et en le combinant avec une esthétique surréaliste Kawajiri, tout en rendant un vibrant hommage au 7e art transcende justement ses codes et nous démontre la spécificité de l'animation qui apparait bien comme une autre forme d'art. Ninja scroll, c'est plus que l'illustration d'un genre, c'est son instrumentalisation

Un véritable diamant noir.

Puissant, sans concessions, précis et méthodique...Ninja Scroll est une oeuvre passionnnante taillée dans le roc le plus dur. Kawajiri impose son film comme une référence majeure du film de sabres.

De l'action, de l'aventure et du sexe, tout pour faire un bon film.

Jubei est un ninja sans maître qui parcourt le pays seul... Empoisonné, Jubei est contraint de combattre les Démons de Kimon pour sauver sa vie avec l’aide d’un moine et d’une mystérieuse femme ninja... Si comme moi vous avez savouré les romans de Yoshikawa ou adoré les combats aériens de Zu ou d'Histoire de fantomes chinois, alors ce film devrait déjà se trouver dans votre vidéothèque, si ce n'est pas le cas c'est une erreur !

Excellent Chambara et avec toute cette connotation mystiquo-religieuse, on frise le chef d'oeuvre.