Gros B futuriste avec pompage tout azimut mais efficace
Sans aucun scrupule, Natural City pille cent cigognes un bon paquet de films US et... prout, c'est "vergogne" que je voulais mettre là, pas cigogne. Je me gourre toujours, désolé. "Sans vergogne", c'est "pille", "cent cigognes" c'est "volent", c'est pourtant pas compliqué. Bon. Blade Runner caracole en tête suivi de peu par Matrix, Aliens, GITS et autre X-Men 2 pas loin derrière. Le pitch est un copié-collé de celui de Blade Runner puisque dans le futur des flics recherchent des androïdes rebelles pour les zigouiller et hop. Les scènes d'actions borgnent joyeusement sur Matrix, et... et meeeeerde, là c'est "lorgnent" que je voulais mettre. "Borgne" c'est perdre un oeil, "lorgne" c'est en jeter un, je me gourre toujours, c'est pourtant pas compliqué. Bon. A Aliens on pioche le matos militaire et les uniformes, pour GITS on reprend la fabrication des robots, les pauses visuels et les aspects - juste les aspects - auteurisants du truc. Quant à X-men 2 on trouve un plan identique sur la fin, celui où une androïde prend la pose devant des pans de portes qui s'ouvrent, ce qui nous ramène cette fois à Mystic qui s'infiltre dans le barrage tout pareil.
Etrangement et malgré cette marmitte au derrière (on ne parlera pas de casseroles), le film fonctionne plutôt bien. Comme un bon vieux rital d'antan surfant sur la vague créée par Terminator et autre mad Max 2. Les images sont belles, la musique cassoulet efficace - avec une marmitte, c'est meilleur - et les scènes d'action plutôt bien foutues. La palme va à l'avant-dernière scène, brève, où une équipe de militaires se fait découper en rondelles par un androïde en rage. A cet instant les ralentis sont justifiés, la chorégraphie réglée au millimètre, les mecs loupent leur cible et se tirent dessus, le cafouillage est parfaitement rendu et la musique en parfaite osmose avec le massacre. Jouissif. Dommage que le Kleenex soit en partie raté, en partie seulement parce que le... RHAAAAA!! Le "climax" voulais-je dire ! Le "climax" c'est là où tu pleures, le "Kleenex" c'est pour éponger, je me gourre toujours, c'est pourtant pas compliqué !! Donc climax tout ça raté en partie seulement parce que le concept reste quand même ultra bandant. Jugez plutôt : nous renvoyant cette fois au final de Patlabor dans l'arche et même à celui de Innocence: Ghost in the Shell (on ne se refait pas hein...), les 2 héros se retouvent seuls dans un grand bâtiment presque vide, rempli normalement d'androïdes très très féroces. Malheureusement, la scène est expédiée rapidement, les androïdes sont soudain moins indestructibles et le tout est finalement trop tiré par les cheveux. Rageant.
Le film ne dépasse jamais son statut d'honnête série B. Quelques images et instants marquent suffisamment pour que l'on en garde une bonne impression: les scènes bourrins, la ville ou les délires high techs, mais Natural City aurait dû être nettement mieux, il en avait les moyens. Ah la la, ils se gourrent toujours ces coréens, c'est pourtant pas compliqué.
Une grosse bouse naturellement.
Et dire qu'on fournit des millions pour faire des bouses pareilles, ça fout la rage. Encore une fois, le cinéma SF/anticipation/action Coréen anihile toutes les belles références dont il s'inspire pour livrer un objet plus flasque et ridicule qu'un tétard sorti d'une mauvaise série télé SF du dimanche après-midi. Sous un amas esthétique qui n'a de réussi que ce qu'il pompe sans vergogne à Blade Runner, l'objet amorphe paresse au fil d'une romance d'une inconsistance rare qui n'a de probante que ce qu'elle pompe sans vergogne à Blade Runner, bis. Une histoire qui n'a, comme d'habitude dans les blockbusters coréens, absolument rien d'original à raconter sorti de son fil rouge rachitique lui aussi affreusement mal déroulé. Ne reste qu'une simple suite d'effets de style formels mais les responsables ne se gênent pas pour autant, enchaînant les ellipses héroïques interminables et les latences auteurisantes reposées sur du néant à en devenir malade (la dernière demi heure est inregardable), sous une pluie made in Corée, boursouflées de ralentis pesants, de 12 images / secondes périmées depuis des lustres, d'un montage mongolien (niveau scène d'action, j'ai rarement vu pire), et pour finir et insister, d'une organisation narrative totalement inexpressive, comme vidée de toute substance. Constamment, l'impression que le réalisateur passe complètement à côté des enjeux et du thème qu'il aborde surnage, comme si le film s'enfoncait dans la boue mièvre sans rien capter. Le personnage du Doc Giro, repompe éhontée de l'ingénieur associal de Blade Runner, fait vraiment pitié, et le seul vrai twist du film (spoiler *** Gyro et Cyper sont la même personne***) est livré par une assistante presque cabotine lors d'un mattage sur écran qui laisse de marbre. Même si les acteurs semblent impliqués, les moyens généreux et la photo lêchée, Natural City reste froid et rigide comme un iceberg, englué dans une romance dont on se carre méchamment. Une grosse larve SF à baffer, tout juste bonne à sauter à pieds joints sur le dvd.
Plutôt mitigé
Un peu decu par ce film ; l'action se passe dans le futur, avec plein de gadjet, filmé comme un film de SF ; tout bleu et tout fluide. C'est res beau en effet, mais malheureusement la trame du film, l'intrigue sur le transfert de données cérébral n'est pas vraiment bien rendu ; on a plutôt l'impression que le film sert à montrer un déluge de belles images plutôt que de se concentrer sur l'histoire ; et les scènes d'actions ne sont pas extraordinaires non plus ; La visibilité est quasi-nulle et tout est au ralenti ; ce qui est bien mais a petites doses. Finalement décu ; le film est esthétiquement intéressant avec une intrigue qui aurait pu être bien mieux développée.
06 février 2004
par
Elise
Des idées mais une mise en oeuvre laborieuse
Natural City est un melting pot assez étrange de grands noms de la SF, on pense à
Blade Runner évidemment, à
Ghost in the Shell aussi. Si l'originalité n'est pas vraiment de mise, on ne peut non plus dire que le scénario soit trop téléphoné, et on est tout de même surpris par les personnages. Impossible de vraiment s'attacher à l'un d'eux, le "héros" étant plus antipathique qu'autre chose. C'est évidemment assez déroutant pour un blockbuster, pour ne pas dire complètement osé. Les moyens techniques sont évidemment conséquents, même si en retrait par rapport aux meilleurs films US du genre. Mais globalement ils tirent plus le film vers le haut que vers le bas. Les scènes d'action ne sont pas si nombreuses que ça, le film se révélant finalement assez lent et plus porté sur l'histoire très désabusée du héros que sur un quelconque suspense. Le film cherche donc à être plus dramatique et poétique qu'énergique.
Le film commence donc par dérouter, on attend plus de rythme et de rentre dedans de la part d'un blockbuster. Une fois ce postulat intégré, le film peine tout de même à convaincre. La narration se montre sans véritable rythme et laborieuse. L'intrigue est finalement assez fine, et l'interprétation très fade de l'acteur principal n'aide pas à s'intéresser à ses mésaventures. Quant aux scènes d'action, la mise en scène parfois trop stylisée ne les met pas en valeur. On a l'impression qu'à chaque intervention des forces spéciales la moitié d'entre eux se font massacrés par les cyborgs, mais il en reste toujours presque autant qu'au début.
Natural City est donc un film de science fiction assez bancal. Les moyens coréens sont là, le scénario réussit à être déroutant sans être vraiment original. Mais ni la réalisation ni l'interprétation ne réussissent vraiment à captiver le spectateur. On peut donc lui accorder des intentions assez osées pour ce genre de gros budget, mais on ne peut pas pour autant saluer la mise en pratique. A voir pour les fans de SF un soir pluvieux pour passer deux heures, mais autrement gare à l'ennui.
Banalité futuriste
Dès le générique de début repompé sans honte sur
Ghost in the Shell, dès les premières scènes qui rappellent
Matrix ou
Blade Runner, on a une bonne idée de ce que sera
Natural City : une série B fantastique de plus, pas trop mal foutue techniquement et visuellement (encore que les combats sont laids), mais trop quelconque dans ses thèmes, son propos et son interprétation pour marquer les esprits. L'ennui gagne rapidement, malgré quelques idées sympathiques au coin d'une scène.
Les beaux décors ne font pas les beaux films...
Natural City est une cible très facile pour qui veut pointer les travers d'une bonne part du cinéma coréen actuel piquant ses idées ailleurs sans faire un effort minimum de réappropriation. Bonne raison pour ne pas s'attarder là dessus, d'autres l'ont fait. Mais meme en essayant de mettre trois secondes de coté cette question-là, Natural City ne remplit pas son contrat en tant que simple blockbuster. Comme film d'action, il ne fonctionne pas tout simplement parce que ses scènes d'action se font trop longuement attendre et lorsqu'elles arrivent elles sont très mal filmées. On oscille entre ralentis de Woo du pauvre accouplés à un score pompier, style Matrix mal copié mal digéré, surdécoupage clippesque, filmage brouillon pour créer l'impression de chaos. Et si encore ce plein la vue se limitait aux scènes d'action: les passages hors action ne sont pas exempts de quelques moments où le cinéaste confond cinéma et film publicitaire surdécoupé. Sans compter une scène sous l'eau en forme de Memento Mori du pauvre. Dans le genre virtuosité pour rien, on trouve du mouvement de caméra en hélice. Et rayon beau plan pour le beau plan des plans à travers les vitres alors qu'il pleut dehors ou des scènes dansées filmées comme un vidéoclip eighties. Le reste du temps, la mise en scène est d'une extreme platitude sans meme un gramme de talent artisanal.
Quant au scénario en lui-meme, sa partie romance (entre R et Ria) ne fonctionne pas faute d'un effort minimum pour la mettre en place dans le récit. Comme cette dernière est considérée comme acquise dès le début du film, on a du mal à se passionner pour elle. Y aurait-il des choses intéréssantes hors la romance? Le scénario ne fait pas grand chose d'un point de départ à la Blade Runner et de personnages de cyborgs évoquant Ghost in the Shell. Ce qui ne serait pas grave si ses qualités formelles tiraient le film vers le haut. Mais ce n'est pas le cas... Pire: Natural City tente de donner l'illusion de la profondeur avec ses passages à la lenteur auteurisante. En plus de ne pas remplir son contrat de blockbuster, Natural City est aussi un faux film d'auteur. Les acteurs sont quant à eux aussi ternes que le film. Que reste-t-il? Les décors, la photographie léchée tous les deux "beaux" à voir. Mais tout ceci finit par sentir le tape à l'oeil masquant la médiocrité cinématographique d'ensemble du film.
Si l'animation japonaise a donné à la Science Fiction quelques belles réussites cinématographiques, le cinéma asiatique contemporain live a peiné à offrir au genre des oeuvres dignes d'un minimum d'intéret. Et ce n'est pas Natural City qui changera les choses.
De l'amour ...
2080 : Le futur, empli d'hommes et de machines. De ces deux castes va naître un amour contre nature. Elle, c'est Ria, une machine programmée pour danser. Lui, c'est R, un homme programmé pour détruire les machines rebelles. Malgrès leurs différences, ils sont liés, l'un ne pouvant vivre sans l'autre. Seulement, tout cyborg possède une durée de vie limitée et Ria doit mourrir dans quelques jours. Afin d'enrayer le cours du destin, R va s'allouer les services d'un cyborg savant qui prétend connaître le moyen de ralonger la vie de Ria. Mais pour cela R devra sacrifier la vie d'une humaine innocente. Dans le même temps, un cyborg de combat impitoyable poursuit la même quête : l'immortalité. L'affrontement entre l'homme et la machine s'apprete en changer le monde ...
Autant le dire en préambule, Natural City est un paroxysme du cinéma d'anticipation (tout du moins jusqu'à la sortie d'Innocence de Oshii). Si le topic de départ évoque innévitablement Blade Runner, le film ne suit pas le même cheminement narratif. En effet, si le film a autant dérouter son public, c'est certainement qu'il aura été très mal vendu. Ainsi, Natural City n'est pas un film de SF avec action non-stop (nous sommes très très loin de 2009, lost memories), mais plutôt un drame si ambitieux, une réflexion si osée, qu'elle aura necessité un budget collossal et donc insertion d'un minimum d'adrenaline afin d'attirer le public lambda.
Effectivement, Natural City traite surtout d'amour. Si l'on devait comparer ce film (puisqu'il s'agit apparement de la mode actuelle que de chercher les allusions et aspirations) il faudrait probablement d'avantage regarder du côté de Love Story ou des Anges déchus. Certains plans sont à ce titre très évocateurs. De longs plans fixes silencieux, des dialogues anodins, on se croirait presque dans un film d'auteur ! Toutefois, l'esthètique magistrale du métrage nous en dissuade bien vite. Chaque plan de Natural City s'avère proprement somptueux, composé d'une multitude de détails, de mécanismes ; les FX renforcent en cela le caractère asseptisé et monumental de ce monde.
Les acteurs ne sont pas étrangers à la réussite du film. R, interprété par Ji-tae Yu (Into the mirror et Attack of the gaz station), est l'archétype même de l'anti-héros, totalement perdu, désorienté, désabusé ... Son interprétation et son charisme sont saisissants. Quant à Jae-un Lee (Ria), sa beauté et son jeu tendent à la métamorphoser en une merveilleuse poupée de nacre dont on ne saurait douté qu'elle s'anime par magie.
Au dela, de ces considérations purement subjectives (comme toute cette critique d'ailleurs), l'interet du film repose sur cette thèmatique sentimentale qui s'interroge sur la possibilité d'un amour à la fois humain et artificiel. L'objet de cette histoire réside dans le désir ! Affectif pour Ria, ou volonté d'immortalité chez les autres cyborgs (je ne veux pas vous reveler le twist), les rêves sont le moteur de l'action. Reste que la concrétisation de ce désir passe par le sacrifice. Aussi, le film revêle t'il que la liberté est bien du côté de la mort, seule possibilité de s'affranchir de ses passions. Chaque personnage est soumis à son propre rêve qui, cause efficitiente de son existence, le rend esclave de son destin.
Le film commence par un dialogue entre R et Ria. Celui apparaît sur l'écran à la manière des discussions informatiques dans All about Lily Chouchou. Dès le début, le réalisateur Byung-chun Min (Phantom : the submarine) affirme que son film n'est pas un vulgaire blockbuster. La fin du métrage que l'on pourrait qualifier de "unhappy end" absolu manifeste également cette volonté (arrogance diront certains) de placer son film en marge de la production habituelle.
Vous l'aurez remarqué, je n'ai pas souhaiter vous parler de l'action, ou vous en dévoiler trop sur la trame principale. C'est tout simplement que j'estime que ce film pure merveille esthètique et intellectuel mérite d'être ressenti par soi-même plutôt que décrite par d'autre. Dès lors, n'écoutez pas les mauvaises langues et pour peu que vous soyons doter de sensiblité et d'interet pour les belles choses, vous aussi vous adorerez cette expérience nommée Natural City ...
Naturellement nul.
Dieu que c'est mauvais. A regarder une fois, juste pour avoir idée de ce qu'un tacheron coréen est capable de faire avec ses millions de wons et presque 100 ans de cinéma de SF comme source d'inspiration.
Recyclage des ordures
Ce film est tellement ...... tellement..... comment dire?........... les mots me manquent!! Depuis que je porte un intérêt certain au cinéma coréen, je n'ai jamais vu un film , si on peut encore appeler ça comme ça, un truc donc, aussi pitoyable!! Alors pour l'occasion, chers camarades, devant vous ce soir, je vais faire mon méa-culpa. Suite à cette critique, je risque : menaces, voire poursuites judiciaires. A l'heure du haut débit, s'est développé ce qu'on appelle le p2p, ou, pour certains le piratage. C'est, sur de nombreuses pages web du net, un grand sujet de polémiques et de discussions. Il y a d'un côté, les tenants du laisser-libre, et, de l'autre, ceux de la répression, ceux-là mêmes qui officient dans ces usines à rêves formatés, dealers du dimanche d'une dope lobotisante et télévisée. Alors, faut-il mettre ces petits sauvageons derrière les barreaux? Personnellement, je pense que non, cela n'aurait certainement aucune utilité car vouloir punir une personne parce qu'elle a regardé d'une façon illégale ce film, est d'une totale absurdité puisqu'elle s'est déjà punie elle-même en le regardant. En ce qui me concerne, je pense que c'est le dealer qu'il faut mettre en prison, celui qui a osé nous pondre une pareille daube!
classique, classique
Le film n'a pas de personnalité. C'est un mélange de Matrix (encore) et de Blade runner dans les décors au style très classiques pour de la science fiction. Reste tout de même une esthétique certaine et des actions d'action agréables bien qu'elles se ressemblent toutes un peu. Le combat final entre cypher et les deux MP est assez sanglant et réjouissant.
Beauté creuse
Un film de science-fiction coréen mou du genou, aux séquences d’action aussi rares que relativement mal filmées et découpées. L'inspiration des standards US du genre est flagrante, sauf qu'il manque ici une véritable ligne scénaristique: tout tourne plus ou moins en roue libre dans un amas de longueurs et de temps morts dont le sens échappe complètement, surtout qu'aucune profondeur n'est accordée aux personnages. Fort heureusement,
Natural City se rachète par ses indéniables qualités plastiques, notamment au niveau des décors urbains futuristes, visuellement sublimes, ou encore des effets de pluies diluviennes, sincèrement intéressants du point de vue esthétique. En somme, ce vague ersatz de
Blade Runner remis au goût du jour aurait mérité un traitement narratif et même psychologique autrement plus important, à la hauteur de ses superbes effets numériques, qui, avouons-le, restent à eux seuls l'unique véritable raison pour laquelle tout ceci mérite d'être découvert.
EXCELLENTE SF
etant grand fan de sf, je peux dire que ke me suis pris une grosse claque là! c'est tellement rare de voir des films sf avec un budget consequent mais pas stupide.
bon c'est vrai on se dit a plusieurs reprises: ca c'est BLADE RUNNER tout craché!
oui ... mais .. non, enfin si: oui (certains elements scenaristiques, quelques elements visuels aussi qui pourront faire penser a d'autres films: 5eme element et matrix) mais l'instant d'apres ca repart sur autre chose et il y a quand meme plus d'action, plus de decors extraordinaires ( parfaits la plupart du temps). on se demande meme par moments si on est pas dans un drame de film d'auteur de par les scenes romantiques.
l'ambiance est tres bonne, tres prenante meme si on peut deplorer un leger manque de profondeur en comparaison de blade runner, mais pour un blockbuster il y a pas de quoi se plaindre!!
enfin bref, que dire de plus si ce n'est qu'il ne faut pas louper ce film qui je l'espere sera dispo un jour (de l'annee 2005?) en france et en francais.
Je cherche toujours où j'arrive à trouver un quart de point à donner à une telle bouse
Pas un plan, pas un dialogue qui n'échappe au cliché et au ridicule dans ce film bis à gros budget d'un intérêt proche du néant.
19 janvier 2007
par
Epikt
Natural City est un piètre film, et par conséquent, c'est beucoup de vent pour rien. Le scénario en soit est déjà très limité, et Yoo Ji-Tae est loin d'être convaincant dans ce film. Pour ceux qui ont vu Into the Mirror, il tenait un rôle un peu similaire. Le monde futuriste post apocalyptique que nous propose Natural City est assez flou et le spectateur que je suis a donc du mal à s'imprégner de cette atmosphère. Il existe aussi beaucoup de moments de "blanc" qui ralentissent considérablement l'action. Peut être que l'action n'est pas un élément important du film, mais s'ils ont voulu tabler sur un autre genre, c'est en tous les cas raté.
Naturellement long et plat
Blade Runner, Ghost in the Shell, Total Recall et j’en passe. Natural City (2003) de Min Byeong-cheon, c’est tout cela à la fois. On pompe un peu par-ci, un peu par-là et puis on se retrouve avec un film de Science Fiction sud-coréen qui veut se donner les moyens d’un grand film mais ici, il n’en est rien.
Natural City vaut pour ses images d’une société futuriste. Il n’y a rien à redire, le visuel est joli. L’esthétique vaut de nombreux films dans le genre. Le travail de synthèse est magnifiquement travaillé et après ? Que reste t-il ? Pas grand-chose. D’accord pour la forme. Quant au fond…
L’histoire d’un homme qui aime une machine. On ne sait rien de cet amour si ce n’est que R doit absolument trouver un corps compatible pour sauver sa dulcinée robotisée. Tout va trop vite dans ce contexte de romance pour un film trop long avec des ralentis qui n’apporte rien, juste pour dire je-fais-l’artiste. Du vent en somme qui sonne comme quelque chose de plat.
Un scénario trop léger qui ne va pas au bout des choses lequel plante un décor, des personnages et puis c’est tout. Côté réalisation, médiocre notamment les scènes d’actions bâclées, trop brouillonnes. Nous vous avons parler des ralentis qui ne servent à rien ? Oui, c’est fait. Que dire d’autre… ? Que le cinéaste a loupé le coche sur de la matière à développer, moins bon que Yesterday (2002) déjà à la peine. Sinon…
Natural City vaut aussi pour son casting : Yu Ji-tae, Lee Jae-eun, Seo Rin, Jeong Eun-pyo, Jung Doo-hong avec le minimum syndical pour le jeu. On s’ennuie ? Oui. On aurait préféré que Natural City soit un court métrage ? Oui. Et finalement : un énorme grand bof !
Un Blade Runner coréen peu original...
Tourné entièrement sur le côté SF où cyborgs cotoient les humains, ce film coréen m'a un peu déçu par le manque d'originalité dont il aurait pu faire preuve afin d'exploiter mieux que cela le scénario.
Magnifique
J'ai adoré ce film, que ce soit au niveau de l'ambiance, ou du point de vu visuel, ou de l'histoire, ou bien encore des acteurs. J'avais un peur du côté "romance" du film, mais non, éparpillé entre les scènes d'action ou d'enquêtes, ça passe trop bien. D'ailleurs, les scènes d'action sont magnifiques, comme tout le reste du film en lui même. 5/5 sans hésiter.
Là, ça n’a rien à voir avec le film en lui même, mais j'ai trouvé les sous-titres vraiment aléatoires : par moment on a les yeux fixés sur les sous-titres (au dépend de l'image ) et aussi, à d'autres moments, ( plusieurs fois ) ils auraient facilement pu coupé le sous-titre en deux...
Là, ce n'était que la version vidéo-club, et j'espère ( sans trop y croire ) que l'édition collector prévu pour janvier 2006 n'aura pas les mêmes sous-titres.
Le pompage
J'ai vu la chose hier, appelons ce film comme ça ! Et je suis resté stupéfait par certains commentaires du dessus. Bon, mettons les choses au point ! S'il existe un domaine cinématographique où les coréens excellent, ce sont bien les comédies et films d'actions en général. Mais là où ça devient catastrophique, c'est quand il s'essaient à ce genre de film, à la science fiction.
Celui qui a "tout lu et tout vu" (c'est pas mon cas, je vous rassure) remarquera qu'ils ont alors un réflexion inné d'aller chercher des idées chez les autres auteurs. Celui qui c'est le plus enrichi dans ce "film" doit être le scénariste. Puisque Monsieur a fait une jolie synthèse de ce qu'il a pu voir et lire déjà. Je vous ne cache pas quelle a été ma surprise en voyant une adaptation en grand partie du manga de Yukito Kishiro (Gunnm). Pour ceux qui connaissent, l'histoire est la même. La perso de Gally (cyborg), est sauvée par Ido Daisukei dans la décharge avec des carcasses de robots jetés. Elle rencontre Hugo, un gosse qui rêve d'aller dans la forteresse flottante (Zalem) comme nos héros dans le film, et qui fait un traffic d'organes humaines et cybernitiques pour se payer le voyage pour la City. (Le look du petit garçon qui accompagne Cyon est emprunté au garçon dans le désert du manga Ken le survivant pour les connaisseurs)
C'est sans compter sur un scientifique fou (Desty Nova) chassé de Zalem, après de "sales expériences" qu'incarne dans ce film notre Dr. Giro (savant fou, dans DBZ aussi) qui a la particularité de se décomposer au niveau de la peau comme un personnage de "Storm raider". Le méchant de la fin semble sortir tout droit du manga de Masakazu Katsura (Vidéo girl) avec le perso de Koto, qui crée Maï (autre Video girl) pour détruire Aï.
Au niveau de la chorégraphie, on passe de Metal Gear Solid (oui, il fallait s'inspirer de quelque chose, et là c'est le Cyborg (Liquid Snake), avec les mêmes effets et coups. Qui a dit que le jeu vidéo ne sert à rien ?) à du "Sentaï" (scène où les cyborgs reprogrammés courent dans le couloir vers le "chef") avec une mise en scène pitoyable.
Côté scénario donc on a un bric à broc qui semble faire des émules, ici et là. Les seuls point positif reste le perso de Re (perso de Rei dans Evangelion) qui a un charme fou et bien sûr la musique, même si elle n'est pas très présente, colle bien à l'ambiance. Par contre au niveau effets spéciaux, les coréens ont encore beaucoup de chose à apprendre.
Bref, je suis ressortis avec un sentiment d'avoir perdu 2 h de ma vie (au lieu de vaquer à mes occupations). Le point positif du film est de m'avoir fait repenser à relire les mangas plagiés.
Après un Wonderful days (plagiat d'un certain Titan A.E., lui même plagiat d'un... et dont la fin est identique (ce film s'est rapproche), je dois dire que le second film de science fiction coréen ne m'a guère enthousiasmé, et conforte mon idée, qu'ils doivent rester dans ce qu'il maîtrisent le mieux, mais c'est pas faute d'essayer autre chose, mais dès lors qu'il ne s'agit pas d'un ENORME patchwork de ce qui a été fait auparavant, qui t'autant plus visible que cela se voit dès la première scène.
Bon je lance un jeu !
Ce film est "bourré de références, trouvez en le maximum.
On a Bienvenue à Gattaca, Akira, 7ème élément, Blade runner, et ceux qui j'ai cités. Si vous en trouvez d'autres, faites moi signe.
Ah, j'oubliais, le Dr Willy du jeu vidéo Megaman
ATTENTION DE NE PAS SE FIER AUX CRITIQUES TROP NEGATIVES ! En réalité Min Byeong-Cheon nous entraine dans l'univers de la Science-Fiction avec une certain brio !
Voici un blockbuster coréen qui n'a rien à envier aux grosses productions Hollywoodiennes, bien au contraire ! En fait
Natural City est comme un rêve éveillé...et on le ressent dès la première scène : R et Ria sont assis sur un banc au bord de l'eau jusqu'à ce que R lui enlève son bracelet, alors on s'aperçoit qu'en fait ils se touvent... (je préfère vous laisser la surprise). En gros il s'agit d'une magnifique mais impossible histoire d'amour sur fond de bonne SF ; avec d'autres thèmes abordés comme par ex : peut-on se sacrifier par amour ? Faut-il dire non à l'évolution de la robotique avant qu'elle prenne le dessus sur nous...humains ? La première fois que j'ai vu
Natural City, il m'a rapellé un grand chef d'oeuvre de l'animation japonaise - à savoir :
Ghost in the Shell, de
Mamoru Oshii. Sauf qu'ici, ce sont de vrais acteurs, de vrais décors etc, ce qui rend le tout plus difficile à gérer, de la mise en scène à la direction d'acteurs en passant par la réalisation des chorégraphie de combats à la fabrication des décors etc etc etc. Le film a un ton de couleur sombre, parfois bleuté ce qui rend les scènes de nuit très jolies. Les décors naturels sont magnifiques, normal car beaucoup ont été tourné en Thaïlande. Quant aux effets spéciaux, ils sont des plus réussis ! Voir, entre autres, les hologrammes (très réalistes), notamment celui de la fleur jaune à la fin du film. Les combats sont superbement chorégraphiés.
Natural City possède trois énormes scènes de combats : La 1ère une au début (dans l'eau) ; la 2ème vers le milieu (dans les débris) et enfin la 3ème se trouve à la fin (dans la fumée) ; avis aux amateurs/trices. En bref, si vous aimez la bonne science-fiction, l'action et l'amour, regardez ce film, vous ne devriez être déçus. Vous l'aurez compris
Natural City est, à l'instar par exemple d'un
Casshern, certes mal aimé
; ce qui ne l'empêche de posséder d'évidentes qualités.
De la sf haut de gamme pour un résultat décevant.
Natural City est un film de SF façon Minority Report, piochant des idées ds le cinéma (qui a dit Blade Runner) ,les jeuxvideo, l'animation (qui a dit GITS). Mais bon passons.Au niveau du scénario, ds la moyenne du film de série b classique, les premières faiblesses apparaissent. Tout d'abord, si l'idée de départ, basée sur les relations non pas de force, mais plutot d'amitié ,de travail, voire d'amour entre les hommes et les machines est mise en avant, elle s'eclipse bien vite derriere une vague histoire de piratage à deux balles des cyborgs qui fait inévitablement penser à la trame de Blade Runner. Parallèlement on a aussi le droit à une love story sns originalité rapidement soulante entrecoupée de scènes de combats pas très inspiré pour ne pas dire repompé sur des classiques de la S-F .
Se déséquilibre scénaristique est accompagné d'une réalisation désastreuse multipliant les plans larges façon "carte postale" de la belle ville futuriste à travers une gigantesque vérenda... De plus la gestion du temps et de l'espace est totalement oubliée à la fin du film ,c'est assez navrant tout de même.
Au final Natural City décevra surement bcp de fan de SF , qui ne peuvent laisser passer ses énormes défauts trop pénalisant ds le genre.Le manque d'originalité pourtant pas si évidant au début ,achève le tres mauvais constat de NATURAL CITY . Je met 1 seulement pour les sfx ,qui sont ds la moyenne actuelle sns plus, et le reste pour le semblant d'histoire.........
Visuellement très réussi, mais histoire creuse
On a déjà beaucoup dit sur ce film. Qu'il n'est rien de plus que du pompage de films SF déjà connus.. Ce n'est pas une critique franchement très justifiée dans le sens où le réalisateur lui-même a présenté son film comme étant un hommage à "Blade Runner" et "Ghost in the Shell". Moi je trouve que la mission est amplement réussi. Visuellement, ce film est bluffant, le son n'est pas en reste.
En revanche, là où ce film est criticable, c'est dans la mise en place de l'histoire d'amour entre le M.P. et l'androïde, amourette plutot molassonne qui m'a laissée sur ma faim. Dommage.