bien sous tout rapport
Sans qu'on atteingne jamais des sommets, voila un wu xia pian qui sait faire valoir son originalite. Rien de particulier a rechercher ici au niveau des combats, mais une mise en scene assez poetique, rehausse par les performances d'un Andy Lau assez sobre et Maggie Cheung magnifique. Original aussi de voir quelques tonnes passer au dessus de la tete d'Andy. Un vrai depaysement que je conseille sans reserve.
Un bon wu xia popcorn à voir...
Moon Warriors est un film de sabre plutôt interéssant même si il est loin de révolutionner le genre.
En effet, Samo Hung Kam-Bo, Corey Yuen Kwai et Ching Siu-Tung se contentent du minimu en terme de combats, tandis que du côté personnages,
le tout est assez cliché hormis pour le sympathique rôle d'Ah Fei (Andy Lau Tak-Wah).
Fei vit tranquilement dans son petit village de pêcheur avec sa vieille tante et son orque Hai Wei
quand il sauve in extremis d'une embuscade le 13ème Prince Yen (Kenny Bee Chan-To) incognito ainsi que sa garde menée par Hsien (Maggie Cheung Man-Yuk).
Le prince, en réalité chassé du trône par son propre frère, confie la mission à Fei d'aller chercher
l'Empereur et sa fille Yueh (Anita Mui-Yim Fong) dont il va malgrè lui tomber amoureux.
L'ambiance est pour le moins agréable avec ce petit côté bucolique entre village de pêcheur très pittoresque
et combats dans les bois.
Seulement les combats justement, même si tout a fait honnêtes, sont parfois un peu survolés (pour ne pas dire bâclés)
dans la mise en scène, ce qui est plutôt étonnant vu qui est au commande.
Andy Lau se lâche un peu sur ce rôle est dégage une vraie authenticité dans les scènes romatiques comme dans les
scènes plus simples comme les moments où les nobles lancent un vers, et qu'il leur dit très simplement qu'il
ne comprend pas, faute d'éducation.
Kenny Bee joue son rôle de prince sans fausses notes tandis que Maggie Cheung et Anita Mui s'en
sortent très bien avec leurs rôles pourtant assez étroits.
Les décors sont donc très bien choisis et assez inédits et l'idée de l'orque est amusante et encore
fois peu courante.
La musique quant à elle est également très légère et agréable accompagné d'un sympathique petite chanson
d'Andy.
En Bref, sans être un wu xia pan monumental, Moon Warriors grâce à des décors, des acteurs et quelques
éléments périphériques pour le moins éfficaces, est un bon film typique du genre qui fera passer un bon moment.
Pendant que Moon lit...
... Maggie et Anita sautillent et justifient la vision de ce wu xia post Swordsman 2 plutôt sympa, comme un fond de tiroir, certes, mais sur le dessus de la pile, voyez. Poussiéreuse, la pile, mais bienvenue en temps de disette. Crispé, j'appréhendais la rencontre "Maggie - Sammo" en me disant que, connaissant le sagouin, il allait forcément se débrouiller pour lui coller une mandale. Il lui en fait balancer quatre, de grosses baffes ! Et sur la fin, je... je préfère ne pas revenir sur cette très pénible expérience. Mon Dieu. On n'a pas le droit de commettre des exactions pareilles sur Maggie. L'exorciste chinois l'avait sans doute fait pour se venger de sa présence passagère sur le plateau, ce dont il se plaint dans les bonus comme de celle d'autres stars (cf. l'itw impec' de F. Ambroisine du DVD Asian Star). De fait, notre "grand frère" passe volontiers la main à Ching-sui Tung, qui fait le job et assez bien sur quelques très beaux affrontements (dans le marais et sur la grande finale). Alors oui, c'est assez brouillon et expédié, mais ça reste encore plaisant 26 ans après. Surtout lorsque l'on est resté un peu québlo dans cet espace temps 90's. Avec un brin de recul, je trouve même le scénario très bon. Il mériterait un remake. En centrant davantage l'histoire, un peu plus posément, sur le brave pêcheur naïf sur qui tombe la grande histoire, il y avait matière à un vrai point de vue. Un sujet, comme un mélange impossible des classes et des romances plus réussies. Car la toute fin, à l'écrit, est très belle et l'on devine un ensemble plus profond qu'il n'y paraît dans cette très honnête application. Le quatuor amoureux dispose d'un bon potentiel. Le score est dynamique, avec un morceau clairement emprunté à L'estasi Dell'oro de Morricone au tout début. Et si la poésie Wu xia s'accomode peu de l'univers brut et macho du réalisateur d'Eastern Condors (et inversement), elle fonctionne étonnement par endroits. A mon sens, le vrai soucis de ce film vient d'Andy Law. J'aime bien l'acteur, mais il reste un miscast total ici en tenant ce rôle de brave type fait pour un Jet Li, par exemple, dont la candeur martiale manque à l'appel - ainsi qu'un background pour expliciter ses compétences en baston, au pêcheur. Parce qu'Andy Lau et candeur, hein... Bref, on fait avec ce qu'on a.
Un sympathique wu xia pas très implicant malheureusement.
De jolis décors, des paysages variés, une musique agréable, une bonne palette d’acteurs, une histoire plutôt originale sans trop d’extravagances tout de même, des chorégraphies de Ching Siu Tung rapides, aériennes et surréalistes. Du tout bon alors ? Pas vraiment, en fait.
Le tout manque de cohésion et traîne beaucoup en longueurs romantiques particulièrement inutiles, surtout dans la deuxième partie, ce qui est très étonnant pour du Samo Hung. L’histoire du pêcheur sans reproche, ami du prince qui se cache, amène de bons moments mais s’essouffle rapidement. Les méchants eux aussi sont de moins en moins présents et laissent place à une tonne de scènes superficielles. L’esthétisme spatial des chorégraphies pâlie beaucoup à leur impact : c'est assez brouillon parfois et ça manque de percussions malgré quelques violences gratuites, mais pas vraiment à leur place. Les combats sont typiques, dynamiques et aériens avec entrechoquements de lames à toute vitesse et techniques surréalistes mais aussi courts et on a vu largement mieux ailleurs. On sent le côté commercial de l'affaire, un peu réchauffé tout ça. Le combat final est vite oublié et même très secondaire. Je suis d'accord avec Guesar sur le penchant "promenade de santé" pour Ching Siu Tung. Il fait son boulot, mais pas plus.
Plus que cela, l'ensemble est donc assez décousu et rien ne vient nous plonger réellement dans l’aventure ce qui est fort dommage car certains atouts et originalités font pourtant mouche, notamment une bonne ballade champêtre, un archer très efficace et des scènes avec un orque très impressionnantes même si très "Oum le dauphin" ou "Sauvez Willy" au choix. A tel point que le générique final nous remet 5 bonnes minutes de making off avec le fameux animal histoire de...
Sympathique, oui. Mais décevant est le mot qui me vient. La Sammo's touch est ici plus qu'ailleurs loin d'être à son sommet.
Allez, bon réveillon à tous quand même !..... ^______^
Un wu xia sans surprise, très "naturel"
Cet agréable wu xia pian concocté par Sammo Hung vaut le détour pour la place qu'il offre à la nature : les décors ont autant d'importance que les acteurs, et leur utilisation donne lieu à quelques jolis moments chorégraphiés par un grand nom. L'introduction où Andy Lau fait le malin avec des tas de bambous est de ces moments gratuits qui n'apportent rien au scénario si ce n'est de le rendre plus spectaculaire encore, rappelons que Sammo Hung a fait l'opéra de Pékin et que les cabrioles que l'on voit à l'écran ne sont que le reflet des moments vécus par son auteur.
Moon Warriors aurait presque des faux airs de films de sabre planant au sens propre comme au sens figuré, la mise en scène en sans cesse mouvement berce le spectateur et l'envoie au fin fond d'une forêt impénétrable capturant ses invités guère désirés pour ne plus les lâcher. Pour s'en sortir, mieux vaut savoir jouer du sabre (impeccable duo Andy Lau / Anita Miu) et éviter les embuscades classiques (dont une magnifique tromperie de cerfs-volants). Bien que tout tourne une nouvelle fois autour d'un amour involontaire, le film rassure par ses combats rapides filmés à la volée, on ne dénombre effectivement pas le nombre sidérant de plans en contre-plongée laissant les rayons du soleil à travers les arbres nous aveugler. Mélodrame pas bien nouveau mais belle ampleur zen avec une musique traditionnelle chinoise maîtrisée. Si le film se termine dans une pugila pas possible et même si Maggie Cheung vient faire coucou dans les trois premiers quarts d'heure,
Moon Warriors reste un beau film du genre, très classique et finalement sans surprise malgré les prises de risques formelles intéressantes.
"Un petit lapin esseulé, regarde à l'est et pense à l'ouest..."
magnifique film de sabres
samo nous montre ici qu'il est capable de faire tout les genres de films(ici un wu xia pian) magistralement réalise,les acteurs et actrices sont parfaits(andy lau anita mui maggie cheung) et les chorégraphies "aeriennes" de ching siu tung superbe .samo nous fera vivre 1ans plus tard l'extraordinnaire "blade of fury
jeff
Sammo se surpasse dans le wu-xia pian
Déboulant avec un peu de retard dans ce revival wu-xia du début des années 90, Sammo Hung réalise un des meilleurs films de cette vague. L'histoire est excellente, le casting somptueux, la musique grandiose. Un an plus tard il réalisera
Blade of Fury et apportera, en deux films, une contribution non négligeable au come back du film de sabre.
Sammo hung signe Un excellent Wu xia pian très agréable à voir.
Un film bien agréable à voir
Une belle distribution, mais voilà, lors des combats, on voit tres clairement qu'ils sont doublés ! Par contre, le fait qu'il soit doublé nous permet d'assister à de bonnes chorégraphies toniques.
Non content d'avoir une telle distribution, le film nous gratifie d'un orque, et de paysages somptueux. L'histoire n'est pas des plus originales, mais elle permet d'apporter tous les ingrédients pour nous divertir.
'Magnifique' n'exagerons rien...disons sympathique !
wu xia sympa avec andy lau faisant du cachalot...
les combats ne sont pas a tomber par terre (cela semble meme etre une recreation pour ching )
le film n'est pas super rythmé mais c'est pas mal quand meme..