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Zen and Sword

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.5/5

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6 critiques: 3.25/5

visiteurnote
Hojo 3.75
Bastian Meiresonne 3.25
Sauzer 3.25
hkyume 3.25
Mounir 3
Scalp 3


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Re-fait

A la fin de sa carrière, Tomu UCHIDA était - comme beaucoup de réalisateurs vétérans - dénigré par les siens. Réputé réalisateur "classique" pour avoir fait les beaux jours du cinéma d'avant et d'après-guerre (après un long exil en Chine), il n'est plus "bankable" et peine à trouver des financements malgré ses succès passés. Il se lance alors dans une nouvelle adaptation des aventures du célèbre bretteur Miyamoto Musashi, personnage légendaire dit avoir réellement vécu et s'étant illustré par sa réputation de sabreur hors pair. Moins de cinq ans après la précédente célèbre adaptation par INAGAKI, UCHIDA décide donc de se lancer corps et âme dans une nouvelle illustration des aventures de Miyamoto, en collant bien plus près au matériel d'origine en signant notamment cinq (et demi) films au lieu de la trilogie antérieure. Habitude tout à ait courante dans l'économie cinématographique nipponne de l'époque, ce "remake" ressemble comme deux gouttes d'eau à son prédécesseur, UCHIDA poussant même le vice jusqu'à reprendre des séquences entières au plan près, tournant dans les mêmes décors naturels et reconstituant les mêmes décors. Seuls changent les protagonistes, une meilleure flamboyance de la pellicule couleur et quelques minimes changements de la mise en scène impliquant davantage le spectateur, que dans la précédente adaptation plus académique d'INAGAKI; la scène de la "pendaison" de Miyamoto à l'arbre du village en est le meilleur exemple. Sympathique initiation aux célèbres aventures du bretteur hors-pair pour les néophytes en la matière, l'épisode est totalement dispensable, qui auraient déjà vu la précédente adaptation d'INAGAKI en raison de leur parfait caractère jumelé; que les amoureux de chambaras soient également prévenus, que le film ne comporte quasiment pas de combats - ni de "showdown" final "obligatoire" pour mériter du titre du genre.

06 mars 2006
par Bastian Meiresonne


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