Hong Kong ne s’est essayée que rarement au cinéma de Science-Fiction.
Quelques délires de Cat 3, 2046 de WKW et City Under Siege et ses mutants sont les films plus ou moins de « genre » les plus notables. Avec The Midnight After, HK retente sa chance.
On peut d’ores et déjà dire que le scénario du film est original ; en effet, habitue aux productions Hong Kongaise et à ses scènes de rues surpeuplées en permanence, c’est assez original et réussi de voir les personnages déambuler dans un Tai Po complètement vide, où aucun habitant ou véhicule ne circule. Une sorte de « première » qui donne un intérêt certain au film, d’autant plus que ce dernier pose une ambiance très maîtrisée : pleins de questions, et au final peu de réponses. Saut dans le temps ? Virus qui à tout décimé ? Apocalypse ?
Les héros du film, s’ils le sont vraiment, devront rester unis pour tenter de comprendre et de résoudre ce mystère.
Possédant un casting solide, l’œuvre donne à chaque protagoniste une importance, n’en négligeant aucun et les mettant tous sur un pied d’égalité. Un groupe de Hong Kongais lambda : un chauffeur de bus, un jeune couple, quelques potes, bref des gens qui pourraient être n’importe lesquels d’entre nous ; ni des surhommes, ni des superflics, juste des habitants ordinaire d’une ville qui a été vidée de toute vie.
Le rythme du film est soutenu : c’est vraiment fluide et sans aucun ennui. Une longueur par-ci, par là une fois ou deux, rien de vraiment gênant. Les 2h du film passent sans problèmes de mon côte, bien que le film ne regorge pas de scènes d’action : une poursuite, quelques péripéties et c’est tout.
On notera par contre quelques scènes vraiment marquantes : celle du « procès » par exemple, qui n’aurait pas dépareillée dans un cat 3 ou un drame Sud-Coréen dans son déroulement. Celle avec le décodage en morse qui est sympa aussi, donnant lieu à une scène musicale.
Le film ne néglige pas pour autant l’émotion, avec une belle performance de Wong You Nam lors d’une scène particulièrement émouvante.
Nous pourrons même noter dans tout ça quelques passages un chouia gore avec des corps qui se décomposent.
Offrant un sujet original, une dose de mystère et des personnages justes et attachants, The Midnight After se révèle une excellente surprise, jusque dans sa fin qui laisse le spectateur non pas en plan, mais libre d’imaginer.
Bonne année... enfin espérons 
Pour commencer, j'aimerais que Jonathan Asia prenne des bonnes résolutions et arrête d'induire les gens en erreur avec ses "critiques".
Ainsi, nous dit-il "sa fin qui laisse le spectateur non pas en plan, mais libre d’imaginer.". Et bien imaginons que dans Special ID, Donnie Yen dise "je dois attraper Andy On, car il est le grand méchant de l'histoire, et il est temps de le mettre hors d'état de nuire", mais qu'au lieu de nous montrer l'affrontement, le réalisateur décide de nous offrir le générique de fin. Voilà à peu près ce que Fruit Chan fait de son dernier tiers. Je suis tout à fait d'accord pour dire que la façon dont on apprécie un film est subjective. Par contre, là ce n'est pas de la subjectivité, c'est de la mauvaise foi.
Je commence à en avoir marre que Jonathan Asia mente ainsi à ses lecteurs, qui ne peuvent qu'être déçus en regardant les films, se basant, en toute naïveté sur sa duplicité. Il est grand temps qu'il comprenne que ça ne peut plus durer, et ce début d'année est l'occasion pour lui de changer.
Alors je vous en prie, prenez vous aussi les choses en mains, et dîtes lui qu'il doit mettre un terme à ses mensonges éhontés de fanboy.
