Un faux film d'horreur qui s'avère un très bon film
Ce film est tout simplement une pure merveille, une perle rare qui mérite franchement le détour.Entre ciné d'auteur et ciné de genre, le film mélange avec une maîtrise incroyable les deux pour délivrer une véritable ode à l'amour et à la différence. Les séquences tendres et oniriques alternent avec une sorte de docu-fiction sur l'univers de l'école et aussi des scènes horrifiques assez angoissantes. Dans une scène assez forte, on comprend ce que veut dire "Memento Mori": "Remember The Dead" ce qui est le principe même du film. Ponctué de flash-back et déconstruit, le film est à l'image du fantôme de la suicidée, à savoir le souvenir d'un amour fort et sincère et la canalisation d'une sorte de mauvaise conscience, celle imposée par les diktats de la normalité représentés par les autres élèves, l'école étant évidemment montré comme un haut-lieu moralisateur où l'on crée des générations de personnes éduquées à rentrer dans la norme et à annihiler tout élément un peu trop excentrique. A cet opossé, et comme l'héroïne Min-Ah, on découvre le journal intime fait de collages, de poésie, de rêverie, de doutes: tout ce qui fait le charme et le désespoir de l'adolescence à l'image de cet sorte de memorium que découvre Min-Ah au coeur d'un piano. D'ailleurs à ce sujet, la musique est vraiment excellente, le film étant parcouru par de superbes thèmes au piano et surtout, ce chef-d'oeuvre ne serait rien si les actrices(qui ont l'âge de leurs rôles) n'étaient pas aussi convaincantes et naturelles à retranscrire leurs émotions et puis il est à noter aussi que c'est le premier film de deux réalisateurs inconnus mais qui délivrent ici une réalisation incroyable qui joue habilement entre la sobriété et des élans artistiques renversants de splendeur. Enfin bref, c'est l'un des meilleurs films sur l'adolescence féminine.
08 décembre 2001
par
Alain
Dans un pensionnat de jeunes filles, une histoire d'amour filmée comme un songe délicat et cruel fournit matière à un film d'une beauté indéniable.
Des piaillements d'écolières résonnent dans la cour d'école. Min-Ah s'éloigne un instant de ses camarades et découvre un journal intime abandonné, dont elle s'empare immédiatement. La lecture de l'objet interdit lui révèlera la passion refoulée entre deux lycéennes, dont l'une se suicide dans les jours qui viennent. Min-Ah va s'immerger de plus en plus dans le journal, essayer d'en percer les secrets murmurés dans les creux d'oreille, lorsque tout le monde s'est retiré et que les sentiments peuvent enfin s'exprimer. Memento Mori profile son intrigue dans une atmosphère ouatée, délicate, distille la sensualité de ses nombreux secrets avec parcimonie pour mieux plonger son spectateur dans une douce torpeur. Kim Tae-Yong adopte un rythme alangui pour mieux épouser les circonvolutions amoureuses de ses héroïnes. Nous pénétrons peu à peu leur intimité, les liens se dévoilent, l'écho des éclats de rire cachés se répercute dans les couloirs du pensionnat, avant que les amantes ne soient surprises en plein coeur de leur joie.
Memento Mori ("Souviens-toi des morts") recèle des moments de cruauté, liés à l'incompréhension que suscite l'histoire d'amour servant de coeur à l'intrigue. Comment contourner une morale psycho-rigide, ainsi que la perfidie inévitable des lycéennes ne pouvant comprendre ce bonheur autrement que par les brimades et autres moqueries. A ce schéma presque classique viennent se greffer des éléments fantastiques qui donnent au film des résonnances oniriques. Souvent, ces éléments servent à illustrer la communication privilégiée entre les deux lycéennes éprises, par un jeu sur les silences, les regards, se reposant sur la beauté trouble de ses interprètes, et une mise en scène qui ellipse volontairement le reste du monde pour isoler ses amantes dans leur passion. Ce qui rend d'autant plus douloureuses leurs confrontations avec le microcosme scolaire, unique repère auquel les jeunes filles pourraient se raccrocher. L'amour se doit d'être tu pour pouvoir exister. Douloureux constat et message peu original, déjà traité de multiples façons sur grand écran. Kim Tae-Yong y apporte cependant une intimité subtile, aux frontières d'un voyeurisme plaisant, avec une mise en scène qui a le bon goût de ne pas se reposer sur ses effets, mais de les intégrer avec une mélancolie douce-amère, dans un récit bercé par une beauté picturale et narrative qui grave certaines images durablement dans la rétine embuée.
Troublant et cruel, un bien beau film
Une fois compris qu'il ne s'agit pas vraiment d'un film de fantôme comme le titre original voudrait nous le laisser croire (c'est une bête accroche commerciale voulue par les producteurs), on peut laisser de côté la légère déception de la partie fantastique du film pour profiter du reste. On sent bien que les réalisateurs ne sont pas aussi intéressés par cette histoire de fantôme (absente du scénario originale d'ailleurs...), mais beaucoup plus par cette histoire d'amour tragique et par cette micro-société qu'est ce lycée de jeunes filles. Surtout que c'est un sujet qu'ils avaient déjà abordé dans leur travail précédemment.
On assiste donc à une histoire originale et cruelle, dont le montage laisse la part belle à la réflexion et l'interprétation, gardant ainsi l'intérêt du spectateur qui tente de remettre dans l'ordre les morceaux. L'interprétation est plutôt bonne pour des débutantes, la réalisation est très soignée, la musique de grande qualité également. Bref, Memento Mori est un film étrange et captivant, probablement plus dérangeant en Corée qu'en France, mais pas moins intéressant, tant ses thèmes sont universels.
Histoire de fantômes coréens
Souvent comparé au Virgin Suicides de Sophia Coppola pour sa description d’adolescentes suicidaires, Memento Mori se démarque pourtant radicalement de son acolyte américain par son incroyable énergie, tant dans les dialogues que dans sa mise en scène, son refus des conventions et le charme tétanisant de ses actrices principales. Plutôt qu’à Virgin Suicides, Memento Mori se rapproche de Bienvenue dans l’âge ingrat ou de Heavenly Creatures avec même une petite pointe de Kaïro pour le côté fantastique, et se révèle être une œuvre majeure du cinéma coréen ainsi qu’un des meilleurs portraits d’adolescents qu’il m’ait été donné de voir à ce jour.
Après avoir exposé le côté puéril des pensionnaires de 16 ans d’un lycée de filles où l’uniforme est encore de mise (un héritage du colonialisme japonais) lors de scènes amusantes où l’on voit une fille déconner avec un caméscope en classe et une autre courir avec un balai en criant tout en lavant le fond d’une piscine vide, Kim Tae-yong et Min Kyu-dong, dont c’est leur premier long métrage, s’attachent par la suite à décrire la face bien plus sombre de l’adolescence, entre amourettes passionnées, fantasmes, peurs, rébellion et croyances. Au début, on a pourtant du mal à rentrer dans l’histoire ; rapidement, on confond les jeunes filles, on ne fait plus la part entre présent et futur inextricablement liés par un montage cut. Puis, progressivement, l’intrigue se concentre sur le destin de trois jolies coréennes (elles le sont d’ailleurs toutes, et c’est aussi un des points forts du film :-) ) : Min-ah tout d’abord, physique étrange mais très séduisant – sont-ce ses sourcils épais ou ses lèvres rondes ? -, qui tombe sur le journal intime de 2 de ses amies, Hyo-shin, coquette mais mystérieuse, et Shi-eun, grande et sauvage, qui entretiennent une passion amoureuse destructrice depuis plusieurs mois. Ces 3 actrices sont formidables, ce sont elles qui font pénétrer le spectateur dans leur monde, ce sont encore elles qui font passer des émotions et des sentiments à travers l’écran de cinéma ; elles sont la clef de la réussite du film.
Cette réussite est également soutenue par la totale liberté de ton des 2 réalisateurs : malgré une situation de base servie à toutes les sauces par les américains notamment (intrigues dans un lycée), ils font exploser littéralement tous les codes du genre avec des flash-back impromptus, un mélange de genres intéressant (passion, enquête, fantômes, psychologie) et des dialogues ciselés reflétant à merveille cet âge délicat qu’est l’adolescence. A contre-courant d’American Pie et consort, Memento Mori s’offre même le luxe d’intégrer à son récit une bonne louche de poésie qui rend l’œuvre encore plus singulière. Malgré une fin un peu longuette et embrouillée, le plaisir reste intact du début à la fin. Bref, une sacré découverte.
a ne manquer sous aucun pretxte
Difficile de savoir ce qui impressionne le plus a la vision de ce film: scenario, acteurs, mise en scene, musique... C'est un film qui ne se laisse pas oublier et dont les images vous poursuivent encore pendant longtemps. A decouvrir et a revoir encore et encore.
Rien que pour la BO somptueuse, le choix du DVD Criterion s'impose.
12 décembre 2002
par
jeffy
Beau et triste
Qui a osé étiqueter ce film comme horreur-épouvante ? Personnellement, j'avais plus envie de pleurer que des frissons dans le dos à la fin. Quelle tragique histoire d'amour ! Bien que l'on puisse avoir des doutes sur sa réciprocité. C'est certainement ce qui m'aura le plus remué. Cette histoire est traitée de manière réaliste dans ce collège pour filles où l'immaturité et l'intolérance sont insoutenables. Peu à peu le puzzle de la relation entre les deux jeunes filles est reconstitué et on perçoit mieux à quel point tout ça ne pouvait déboucher que sur un drame.
Autour de cette histoire, le film joue à la fois sur le "documentaire" (la vie d'un collège coréen) et sur le fantastique. Le premier aspect m'a plutôt énervé : certaines de ces gamines sont tout bonnement insupportables. Nombreuses sont les fois où j'aurai souhaité en avoir une sous la main pour la remettre à sa place. Et que je me moque, et que je me mêle des affaires des autres. Bon, certes, ça a son rôle aussi dans le film mais quand on ne sait pas vraiment où nous mènent les évènements, ces comportements sont ennuyants. De l'autre côté, l'ambiance baigne dans le fantastique pour, semble-t'il, essayer de faire peur aux spectateurs. Ca marche deux fois au maximum. C'est plus un accessoire pour créer un climat et pour permettre à la jeune Min-Ah (et à l'audience) d'avoir des explications en flash-back sur le couple lesbien jusqu'à la solution finale. Et comme dit dans certaines critiques environnantes, c'est la dernière demi-heure qui m'a fait passer d'un film mouais-bof à quelque chose de plus subtil où encore une fois le catalogage horreur s'est montré extrêmement trompeur (décidément, après Kairo, je n'ai pas de chance). Un autre accessoire du film m’a beaucoup plu : le fameux journal intime. J’aurais aimé, étant plus jeune, avoir une imagination aussi prolifique pour créer un petit bijou d’interactivité comme ce journal.
En ce qui concerne les actrices, j'ai eu le coup de foudre pour Park Yeh-Jin. D’abord parce que c’est la seule que j’ai trouvée jolie et ensuite parce qu’elle a le rôle le plus dramatique de l’histoire et qu’elle a su le faire passer à merveille. Bref je la trouve magnifique et elle a su me toucher.
Au final, ce qui fait l’intérêt de ce film n’est pas trop l’aspect horreur/fantastique qui sert plus à masquer le sujet réel du film mais plutôt la résolution du mystère qui entoure cette relation si belle qui vire au drame entre les deux jeunes femmes. De ce point de vue, la mise en scène est une vraie réussite et vaut le détour.
Formidable plongée dans un lycée féminin.
Memento Mori est définitivement une oeuvre qui cache bien son jeu. Et ce, depuis le début. A vrai dire j'étais réticent à le voir étant donné que j'en entendais parlé un peu à droite à gauche, différents bruits de couloirs, sans réellement vouloir m'y intéresser à une époque où je ne connaissais absolument pas le cinéma coréen. Erreur réparée avec cette vision toute fraîche, véritable coup de poing dans l'estomac suivi d'un dégobillage de première tant le choc est dur à encaisser.
Fondamentalement, Memento Mori n'est pas franchement le film "fantastique" ou "d'épouvante" qu'on tente de le laisser croire. C'est avant tout une brillante dénonciation de l'homophobie notamment sur le regard que portent les gens sur les relations entre femmes. Une homosexualité pas dans le sens vulgaire et péjoratif qui y est souvent présenté, mais plus sur une amitié tellement fusionnelle entre deux lycéennes qu'elle finit par éclater, par exploser. Jusqu'à ce "trop" lors d'un cours de classe où les deux filles dévoilent au grand jour leur "secret" qui poussera l'une à haïr l'autre jusqu'au suicide. Seulement, par cet acte de "traîtrise" via le déchirement d'un journal intime, le fantôme de la jeune défunte règne sur le pensionnat exclusivement féminin et abat sa rage et sa haine sur ses détracteurs et sur celle qui a découvert ce fameux journal intime.
Difficile de chroniquer en quelques lignes l'oeuvre du duo Tae-Yong et Kyu-Dong tant leur Memento fait preuve d'une richesse fondamentale et formelle jusque là insoupçonnables. Magistralement bien réalisé, tout en étant à la fois d'une grande retenue et bien souvent libre de tout mécanisme cliché et déjà vu, ce véritable chef d'oeuvre s'accompagne d'un onirisme permanent, jouant la carte de la surprise et du rebondissement. On doute aussi, on se pose des questions et l'on veut connaître le pourquoi du comment, faute d'une intrigue suffisamment accessible. En fait, le duo de cinéastes nous dispersent peut être un peu trop, nous laissent sur le rebord de la touche (surtout en plein milieu de métrage) à trop vouloir "cacher".
Impossible à cerner et à classer, à la fois oeuvre sociale, politique et purement cinématographique, Memento mori peut se vanter de mélanger à la fois de véritables dénonciations (pouvoir des professeurs, autorité de l'éducation nationale, homophobie) et proposer dans le même bol de l'épouvante. En résultent alors des séquences divines (la jeune fille et son piano), carrément émouvantes (la relation entre les deux lycéennes, pleine de charme) ou alors bien flipantes (les portes qui se ferment seules). A saluer la performance des actrices notamment la formidable et sublime Kim Min-Sun. C'est quand même vachement bien.
Esthétique : 4/5 - Réalisation d'excellente facture.
Musique : 3.5/5 - Thèmes pas inoubliables, mais suffisamment intriguant pour captiver.
Interprétation : 4.25/5 - Un trio d'actrices tout bonnement formidable.
Scénario : 4/5 - Pitch couillu à défaut d'être totalement maîtrisé. On s'en tape, le film est génial.
Des idées et une fin sublime, mais que c'est embrouillé!
Memento Mori a beaucoup de mérites. Son sujet, avant tout, avec cette idée de traiter l'adolescence comme un monde fantastique et l'école comme un enfer qu'il faudra combattre à l'aide de forces occultes. Le début est palpitant et installe une ambiance morbide dans le collège. La fin, surtout, est somptueuse, avec quelques images qui se placent parmi les plus culottées de ses dernières années : les mouvements de foule des lycéennes en folie, la tempête qui se déclanche et le visage de la fille, gigantesque, qui surplombe un collège devenu liliputien, autant de fulgurances dans l'inspiration qui égalent un Tsui Hark en grande forme. Les actrices sont intriguantes et, dans le corps du film, certains moments sont encore très beaux.
Seulement le scénario s'emberlificote jusqu'à devenir incompréhensible. Il y a bien un sujet, des idées, des images et une sacrée fin à Memento Mori, mais pas d'histoire. Le méli-mélo est renforcé par un montage qui, parfois, perd les pédales. Les auteurs reconnaissent eux même avoir coupé et placé les plans un peu au jugé. Seuls les grands peuvent être à la fois intuitifs, foutraques et géniaux. Memento Mori déçoit par manque de rigueur, même si l'impression finale reste bonne, grâce au dernier quart d'heure.
Le film loupe surtout son côté polémique, car un tel sujet aurait pu donner un pamphlet très violent. En 2001, au Japon, Insectes Nuisibles (Gaichu), de Akihito Shiota ou All About Lily Chou Chou de Shinji Iwai ont apporté leur contribution à la dénonciation du système scolaire, comparables, de ces deux pays frères.
Beau, cruel, mélancolique ! Une merveille !
Heavenly Creatures version coréenne. Un film d'une intensité peu commune qui me laisse à chaque fois avec un sourire béat... J'adore ! Je ne peux faire une critique construite !
Un poème, un conte ?
Un film qui mélange les genres, enfin, peut être pas, on peut le voir comme un conte, un film féérique, comme un film de Tim Burton, mais dans un style différent !
La réalisation est très soignée, soutenue par une jolie bande son qui est à la fois présente et discrete. L'interprétation des jeunes comédiennes, en ce qui concerne les rôles principaux est vraiment excellente et prométeuse. La construction est assez complexe avec les flash backs, mais si elle apporte beaucoup sur la forme, elle sert aussi pour le fond.
Pour le reste, beaucoup de choses sont déjà dites, peut être trop, je pense qu'il vaut mieux se laisser bercer par le film sans en savoir trop.
A noter qu'il y a plein de scènes 'coupées' sur le DVD, dont certaines valant vraiment le coup d'oeil.
Très beau film
On croit être devant un film terrifiant, ce n'est pas le cas. Petit à petit, l'intrigue avance, et on pense que le scénario va ménager suspense et coups de théâtre ... ce n'est pas le cas.
Simplement une histoire d'amour
Belle
Et simple
Memento Mori.
De Kim Tae-Yong et Min Kyu-Dong
Memento Mori raconte à la manière du film de Sofia Coppola "Virgin Suicides" l'histoire d'un journal intime et de celle, Min-Ah, qui un jour trouve par hasard ce journal; celui de deux jeunes filles ,Hyo-Shin et Shi-Eun, lycéennes, et amoureuse l'une de l'autre. L'action du film se situe dans un lycée, et tente de remettre bout à bout, à la façon d'un puzzle, des pièces épars de la vie des filles. L'introduction, par un plan où les corps des filles habillées en lycéenne tombent lourdement dans l'eau, s'enfonçant peu à peu en étant attaché l'une à l'autre par un ruban rouge autour de la cheville, amorce d'emblée la nature des rapports amoureux que le film va tenter d'élucider. De fait, au stade où l'on découvre ces images, ont ne sait pas encore qui sont Hyo-Shin et Shi-Eun , ce qu'elles représentent, ni pourquoi le ruban rouge. Et il faudra presque l'entière déclinaison du film pour pouvoir interpréter ces images, et leur donner une symbolique. Associé à ces images une voix nous énumère les corps de filles retrouvées avec des parties différentes du corps tranchés selon qu'elles auraient soi vu, entendu, ou toucher la vérité.
En voulant donner au film une interprétation la plus proche des états d'âme des protagoniste, en passant par une représentation métaphysique de leur sentiment, par des séquences où le surnaturel envahit le film, le procédé narratif s'apparente à celui d'une perpétuel recherche d'éléments de compréhension sur l'histoire de Hyo-Shin et Shi-Eun, , prolonger par Min-Ah qui trouve le journal intime au début du film, et qui de ce fait devient le témoin de leur l'histoire. En ce sens, le film bascule perpétuellement d'un temps à un autre, montrant les jeunes filles dans des temporalités diverses, éclatés. Prenant la forme d'une enquête, ou d'un parcours qui s'orienterait vers celui du journal intime, le film opère sans cesse une déstructuration narrative chronologique au bénéfice d'un récit qui tantôt suit la fille dans sa fascination pour les deux autres et par-là s'immisce dans leur histoire. Et tantôt le récit reprend une autre piste, s'orientant sur des moments qui seraient les lectures du journal, voguant jusqu'à l'onirisme. Le tour de force que Memento Mori arrive à opérer est d'autant plus intéressant qu'il mélange ces pistes en passant d'un lien à un autre. Tour à tour on suit le parcours des amoureuses par le biais des lectures du journal intime sous les yeux de Min-Ah, et on la suit, espionnant les autres, toujours pour tenter d'y déceler une trace, quelque chose qui lui échapperait. Ce qui lui échappe à elle, est autant ce qui nous échappes à nous. Le film s'appuyant sans cesse d'un pôle à l'autre, il ne laisse jamais le spectateur pouvoir imaginer la suite des évènements. En d'autre terme le spectateur n'en sait rarement plus que le personnage. Par ses effet de miroir attaché à celle qui découvre le journal, et de pistes arrimés comme des soubresauts perforant la structure parcellaire du film, Memento Mori propose une découverte par le désordre et la confusion, jusqu'à l'excès. N'hésitant pas à martyriser les genres de l'amourette entre adolescente lesbienne en la poussant jusqu'à l'orée du fantastique, il épouse par là des codes et des processus qui ouvrent la porte à une transmission nouvelle de l'informations narrative. Cet accident, où le film rencontre violemment l'histoire d'amour traversé par une représentation fantastique, par le bais de la télépathie, de l'apparition spectrale, de personnage possédé, de scène d'hystérie collective suite à une série d'évènements surnaturel, permet à Memento Mori de renouveler une grammaire. Il opère une confusion des genres. C'est dans cette confusion, qui ne nous permet jamais de savoir ni où, ni quand cette histoire à pris place, ni également de savoir qu'elle part accorder au fantasme, ou à l'avant et l'après que le film déploie des trésors d'ingéniosité. Le film ne donne aucune indication sur quand et dans quel ordre les évènements s'orientent. Il commence par un suicide, plan énigmatique, où l'une des deux filles se laissent plonger au fond des eaux, alors que l'autre remonte. Mais, ce plan n'aura aucune suite, aucune référence dans le film. Un suicide il y en aura un, mais pas là où on l'aurait cru. Il est situé au centre du récit, comme pour mieux organiser un ordre dans la confusion. Le film commence par un suicide, par amour, puis prend pour épicentre un autre suicide, toujours par amour, pour relancer et déployer encore mieux les informations sur l'histoire de Hyo-Shin et Shi-Eun,. L'art de Memento Mori, c'est de lancer des pistes qui ne sont que des compléments en attente. Le récit permettant de s'immiscer avec de plus en plus de vigueur dans l'intimité, par flash back, où par des scènes difficilement situable dans le temps, il donne les détails conséquent ayant amenés cette histoire d'amour jusqu'au drame.
C'est aussi un lieu, le lycée, montré comme un terrain de jeu, une gigantesque marelle pour amoureuse transit qui doivent se cacher du regard des autres. C'est un processus diégétique où, de cachettes en cachettes, découvertes dans le journal par Min-Ah, nous renvoyant sur les toits du lycée, dans la salle des fêtes, le lieu devient le symbole. Les toits étant le seul endroit où à l'abri du regard des autres leur amour peut vivre pleinement sa liberté, déjoué des enjeux ayant lien au problème morale que leur amour représente. Le lycée devient ainsi le témoin du transit immédiat et permanent par lequel l'histoire et les sentiments de Hyo-Shin et Shi-Eun est traversé. Il est un espace quasi incompréhensible, parcouru de couloir et de salles à la topographie que le film n'éclaire jamais. Il est aussi labyrinthique que l'histoire de ces filles est tortueuse. Il est aussi confus que les pas sur lesquelles Min-Ah qui suit les Hyo-Shin et Shi-Eun marchent. C'est le territoire presque maudit d'un amour interdit.
La lecture de Memento Mori est aussi délicieuse, confuse, pleine de soubresaut et de tragédie qu'un pèle mêle dans une chambre d'adolescente. Film aux aguets, soulignant avec fascination le geste et spectateur des moment "entre fille" avec justesse, il donne le ton plein des fracas d'un amour possible qu'on se serait refusé. En adoptant sa structure autant par le récit, que par l'iconographie des motifs, des couleurs aux détails du journal, Memento Mori est une émouvante représentation pleine de finesse de l'adolescence, et du journal que parfois l'on y tient. Ses éclats détournés vers la symbolique métaphysique, le surnaturel, n'hésitant pas à envahire le corpus du film en entier, en étalant les évènements surnaturel pas qu'au simple protagoniste, les trois héroïnes, mais à tous le lycée et ses élèves, sont un pari autant oser par la déroute qu'elle entretient avec nos connivences narrative que l'exact promptitude à rendre compte de l'intériorité de ses personnages. Rarement une œuvre n'aura autant essayée de se frotter de plus près avec un tel jusqu'au boutisme à l'univers intimiste et fantasmagorique de ses personnages. Passer par l'adolescence et ses excès jusqu'à insérer un plan du visage de la fille envahissant le dôme de l'école par une nuit d'orage, en vient à en écarter la part consensuel de ridicule schématique à laquelle on pourrait l'associer pour en devenir une subtil métaphore. Tenant éloigné ses références, de "Virgin Suicides" à "Heavenly Creatures" de Peter Jackson (pour ses univers fantasmagorique où se projettent ses personnages), en réussissant à introduire intrinsèquement le fantasme au réel, Memento Mori est une figure pionnière, une réjouissante cure de jouvence formel et narrative aussi brillante que fondamentalement émouvante.
J.D
Le cinéma de genre coréen debarque...
Le cinéma coréen commence réellement à prendre ses marques en France. Après « L’île » (de Kim Ki-Duk), « Peppermint candy » (de J. F.F. Chang-Dong), « Le chant de la fidèle chunyang » (de la pointure Im Kwon-taek) ou « Fantasmes » (Chang Sun-Woo), voici l’arrivée d’un film de genre tout aussi fascinant que ces prédécesseurs expatriés.
Dans un lycée de jeune filles (jupes et socquettes blanches), Min-ah découvre un journal intime écrit à quatre mains par deux amies proches : Hyo-shin et Shi-eun. Elle va suivre par la lecture de ce journal la relation d’amitié profonde voire ambiguë qui existait entre ces deux lycéennes. Cette tendresse manuscrite contraste avec l’étrange distance de ces deux amies qui se déroule dans la réalité.
Cette relation triangulaire a comme cadre un lycée ordinaire dans la Corée du sud. Les réalisateurs tracent la vie quotidienne de ces jeunes lycéennes : un univers clos où nul garçon ne séjourne à part le professeur de poésie. Un monde de secrets de filles, de petites jalousies, de blagues de lycéennes et de premiers émois qui guettent depuis peu. Par ces petites histoires, comme la visite médicale ou les cours de chant, l’univers de l’école se pose et donne à l’ensemble un fond riche.
C’est probablement un film de genre, entre rêverie pour adolescentes et film de terreur avec une pointe de fantastique (d’ailleurs, il semble que ce soit une séquelle, dixit le titre : Yeogo goedam II). Malgré cet aspect commercial, l’histoire n’est pas réellement linéaire et facile à suivre. En effet, elle possède un aspect déstructuré, avec de fréquents retours en arrière agrémentés de passage entre rêverie et cauchemar. Le spectateur ne sait jamais sur quel pied danser et c’est ça qui plaît. On se laisse porter, en essayant de démêler les véritables fils entre les deux amies.
Avec le mystère du suicide d’une des 2 amantes apparaît le fantastique. La voleuse du journal intime se voit harceler par le spectre de Hyo shin. Les scènes de terreurs marchent efficacement car elles sont le plus souvent simples et complètement cadrées dans le mobilier moderne de l’école : de la vision quotidienne surgit l’horreur. Tout en gardant la narration déstructurée, les pièces du puzzle se mettent en place. Le journal n’était qu’un paravent qui couvrait les relations complexes entre les deux filles. Cette vérité rejaillit sur l’ensemble des élèves et, dans l’univers réglé et stricte de cette école, la différence de deux individus va entraîner une montée d’individualité parmi les camarades.
Seule la fin paraît un peu décevante. Au lieu d’exploiter ce fantôme et les relations triangulaires (où la voleuse devient pratiquement la réincarnation de la défunte), c’est l’ensemble du lycée qui va voir tomber la vengeance. Les effets, limités jusqu’ici, se perdent avec cette ouverture artificielle. Une sorte de final à la carrie qui déborde le cadre intimiste déployé auparavant.
Ne gâchons pas le plaisir, ce film fait partie des indispensables à voir cette année pour tout malade de cinéma asiatique. Beaucoup de personnes vous parleront de ce film comme un Virgin Suicides fantastique aux yeux bridées. Quand à moi, je préfère penser à un film suédois sortie il y a 3 ans : Fucking Amal. Celui-ci avait un regard proche, relativement tendre sur la découverte d’un amour interdit malgré l’hostilité de l’entourage.
Mais est-ce que le propos de l’homosexualité est clairement établi dans ce film coréen ? (Est-il réellement accepté par les deux parties ? Pas si sûr). A mes yeux, ce n’est qu’une relation d’amitié très forte qui ne savait pas comment se prolonger. Vous allez me dire « comment toi-même tu définirais l’amour, si ce n’est une amitié profonde ? ». Je vous répondrai alors « j’ai pas le temps, demandez au gros type là-bas avec un t-shirt « i fuck bitch ».
Hésitant
Ce film hésite entre 2 genres : l'horreur et le drame. Donc on ne sait pas trop où on va. Je dirai que le coté dramatique est plus réussi car le coté horreur n'est pas terrible. Bon début de film mais ensuite, le réalisateur essaye de nous faire pleurer ou de nous faire peur et aucun des 2 ne marche... Je ne recommande pas ce film bien que les actrices soient mignonnes.
Fantôme, es-tu là ? - Si tu es là fait peur à toute l'école !!!
Memento Mori s'apparente bien plus à un film de meurs caractérisant le fond de société japonaise plutôt qu'un simple film d'horreur/fantômes. Les personnages sont vraiment intéressants, et la complexité des liens entre eux crée des situations ambiguës qui ne manquent pas d'interpeller le spectateur. J'ai vraiment beaucoup aprécié ce film, qui constitue apparemment le deuxième opus de la série des 3
Whispering Corridors.
Lycéennes du matin calme...
Rarement film aura montré avec autant de sensibilité et de retenue la vie d'adolescentes dans un lycée,que ce soit au pays du matin calme ou ailleurs.
Le cinéma de genre cotoie ici le pur film d'auteur ,dans une ambiance tantot cruelle(les rapports entre lycéennes) ,tantot proche de l'onirisme(la relation des deux amantes et la vision de l'histoire par Min-ah).
On parle souvent de "Virgin Suicide" à propos de ce film,ce serait bien réducteur de ne faire que cela,tant la profondeur du propos dépasse celle de l'oeuvre éthérée de Sofia Coppola.Au travers de la bouleversante histoire d'amour contrariée par les préjugés sociaux,sujet classique,les deux réalisateurs apportent des détails originaux,une vision novatrice du thème,des variations autour du mal-etre adolescent,tout cela noircissant un peu plus un propos guère optimiste .
Mais le grand atout de ce film pudique et intelligent,ce sont les interprètes.Incroyablement naturelles,elles dégagent un charme tantot désinvolte,tantot vénéneux,et captent toute l'attention,faisant passer les rares adultes pour de simples pantins de second plan.Ce qui ne gache rien,la plupart sont magnifiques,à commencer par la trés académique Park Yeh-Jin(la jeune suicidée) et surtout la sublime Kim Min-Sun(Min-ah),au regard profond sur un visage trés particulier.On sent que ces jeunes filles ont capté toute l'attention des auteurs,qui savent les envelopper d'éclairages subtils dévoilant toute leur grace.On n'est pas loin des fantasmes du dessinateur-photographe Romain Slocombe et ses "broken dolls" et autres nippones en détresse.
Le final bien plus speedé que le reste du film amène un crescendo intéressant,ou l'horreur diffuse peut enfin se révéler,mais on n'est pas dans Ring,cela reste à visage couvert,et tout retombe vite dans une mélancolie pleine de langueur.Les moments du passé sont alors de l'ordre du regret,sans possibilité de retour,un peu comme ce moment trés fugace dans une vie,que l'on appelle adolescence.
Un faux film d'epouvante
Les films d'horreur ne sont pas ma tasse de the mais Memento Mori m'a seduit...
Moyennement emballé... Tout d'abord je découvre peu à peu le cinéma coréen, et bien qu'on ait à faire à un film plus cataloguable auteur, ça évoque malheureusement plus l'univers de pompage flashis et Kitch de "2009 lost mémories" que de celui plus original d'un "Fantasmes"... On a le sentiment de voir les réalisateurs privilégier une esthétique assez "fondu au blanc en DV et vidéo clip" plutôt que quelque chose résultant d'une vision vraiment personnelle, mème si effectivement ça joue bien des fois sur des sensations étranges pas désagréables, mais un peu trops superficiels pour me toucher vraiment. Disons qu'à certains moments, on se serait presque attendu à avoir Tatu en fond sonore...
Le film donne aussi une impression de recyclage au niveaux d'oeuvre comme "Virgin Suicides" et surtout "Carrie", tout en flirtant avec le film de fantômes nippon lors de quelques plans très beaux (en particulier celui du visage géant de Hyo-Shin au dessus du lycée), mais sans dépasser le principe de reprise narrative. Le problème étant qu'on voit venir le final d'assez loin et qu'il est très décevant. On sent aussi que le fantastique a bien du mal à s'installer vraiment au coeur de l'intrigue, comme un élément qui n'arrive jamais à trouver sa place.
Il reste des personnages attachants, le charisme impressionnant de l'actrice qui jincarne Hyo-Shin, des scènes très touchantes (la description de l'univers du lycée, le baiser) le film fonctionnant mieux en simple school movie. Quelques idées font particlulièrement mouche et restent durablement à l'esprit comme celles du journal intime et du piano. Bref, on sent un cinéma qui cherche clairement son identité, et que le sujet n'est peut-être pas encore facile pour un film coréen...
Confus
Ce film emprunte le + mauvais de differents genre cinematrographique: melodrame, thriller, "horreur" facon Scream puis facon evil Dead, comedie dramatique, film pour ado...
Cela devient ridicule quand le realisateur (vraiment pas doue) cherche ostensiblement a nous faire peur, puis a nous faire pleurer!!! Cela est risible dans la mesure ou l'on ne s'attache pas du tout aux personnages dont le sort nous importe peu!! On est en effet + soucieux de savoir quand la fin du film arrive!!!!!
Une oeuvre d'art d'une splendeur rarement égalée
Memento Mori est le plus grand film sur l'adolescence (pas celle de 70's show, quoi). De par son approche radicalement artistique mais aussi sa profonde implication dans l'univers d'adolescentes mal dans leur peau. D'un côté, il y a la réalisation, courageuse, inspirée, flamboyante; de l'autre, il y a des protagonistes attachants, touchants, humains agonisant dans un monde trop rigide.
Avant de passer au scénario même, il faut saluer d'abord le talent des actrices principales, toutes superbes (c'est très rare), naturelles, et remarquablement dirigées.
Maintenant, ce qui fait pour moi la force du film reste le développement du scénario. Car sur une histoire triste mais peu originale, arriver à faire passer autant d'émotions, autant d'images étincellantes, autant de fantasmagorie au point d'en faire une fresque métaphysique éblouissante sans tomber dans le grand guignol ni le ridicule, c'est bien simple: il faut du génie.
C'est bien l'impression que memento mori m'a laissé : le sentiment d'avoir assisté à une oeuvre géniale; génialement brave, génialement imparfaite, dotée d'une âme comme peu de films en ont, une âme qui porte chaque image au point d'en transcender certaines.
Après, on peut aussi faire la revue des détails techniques: montage brillant, lumière idem (d'où l'impression de fresque intouchable), bande originale magnifique (ça aide)...
Mais bon, tout a déjà été dit (gomen!), je n'ai donc plus qu'à contester certains dires... :)) comme ceux de cette chère Tanuki à propos de l'"aspect fantastique" qui, je cite " sert les ventes"... visiblement, la jeune femme est passée à côté du sujet; non, un aspect fantastique de cet acabit ne sert pas les ventes (le public est bien trop lourd et les auteurs bien trop impliqués). Toute la fantasmagorie du film, tous ces effets grandiloquents, toutes ces apparitions funèbres ne sont pas inutiles du point de vue formel; ils ne font que traduire, brillament, la désolation de ce groupe de gamines en proie aux rêves et autres cauchemars, en quête d'évasion, aptes à se faire des films au premier petit drame venu. Sous cet angle, le film atteint une dimension supérieure. Ce n'est pas qu'un drame. C'est un drame qui respire.
Fort de quelques chef d'oeuvres intemporels, le cinéma coréen, largement supérieur au cinéma chinois (ne parlons plus du ciné européen), n'a plus qu'à continuer sur sa lancée.
Pas d'inquiétudes à se faire.
tres beau :')
je ne vais pas blablater 2h tout à deja été dis . je penche du coté des bonnes critiques. superbes actrices, belle histoire , mise en scene clipesque que j'aime bcp, belle musique ...
note apres la sortie du dvd français: les bonus apporte bcp , et on sent que memento mori est un film bien raté par rapport à skil aurait pu etre , notamment par la mesentente des 2 real mm si pote , et aussi la produciton qui voulait absolument un whispering corridors 2 avant tout. ça en devient un film de comande au potentiel pas completement exploité , c domage :(
J' ai moyenement accroché.
Memento Mori n'est pas un mauvais film mais je n'ai pas aimé le rythme qu'il propose. Certainement à cause d'un montage s'orientant trop sur des flash back incessants qui deviennent vite laborieux.
De plus la réalisation est quand même très édulcorée voire fleur bleue et n'apporte rien de nouveau pour ne serait ce que donner une touche personnelle au film.
Trés beau film d'amour teinté de terreur
A un sens de la narration parfaitement maitrisé s'ajoute un vrai regard sur chaque personnage. Quelques séquences flippantes font remonter la tension. Ceratins plans sont d'une incomparable poésie...
Magnifique...
Souviens toi des morts...
Memento Mori est un film pour lequel je ressens une grande passion. Déroutant à la première vision, il ne cesse de prendre de la valeur à chaque nouvelle approche.
Entre ambiance malsaine et contexte assez fascinant ( il est question de l'adolescence féminine et de rapports qui dépassent l'amitié), le film n' a pas son pareil pour envoûter le spectateur qui ose pénétrer dans ce cauchemar éveillé.
Berçé par une musique exceptionnelle et décuplé par une fin d'anthologie, Memento Mori est assurèmment un temps fort du cinéma coréen et du fantastique en général.
Une descente abyssale dans un monde teinté de poésie qui plonge le spectateur dans un rêve où il ne s'en sortira pas indemne! MERVEILLEUX!!!
"Memento Mori" est un nom que je n'oublierai jamais! Ce film est l'un des plus beaux jamais réalisés jusqu'à présent, visuellement et artistiquement irréprochable (chaque plan est une histoire, chaque histoire est un rêve), les actrices sont exceptionnelles et la mise en scène est un vrai puzzle où les deux réalisateurs essayent d'assembler une histoire d'amour au destin aussi tragique que cruelle et où chaque pièce de ce puzzle est un élément indispensable à la narration du récit!
Voilà, tout ce qu'il y a à savoir de plus à été dit plus haut ou dans des mags spécialisés alors n'hésitez pas une seconde il vous faut "Memento Mori" A N'IMPORTE QUEL PRIX car c'est une oeuvre magistrale à posséder dans sa DVDthèque idéale!
Magnifique !
Un film surprenant, déroutant et intemporel qui meriterait d'etre vu par tout les cinéphiles dignes de ce nom.
memento mori est probablement le film coreen le plus reussi de ces dernieres annees, on pourrait presque le qualifier de poeme,je prefere faire court pour ne pas repeter ce que les autres critiques ont mis, car je suis d'accord avec pas mal.Donc Memento mori est une histoire fantastique, passionante qui raconte la difficulté de l'adolescance a travers l'homosexualité tout en harmonie et en poesie.
C'est un film absolument a voir, peu importe vos gouts, vous ne pourez que l'aimer.
voilai voila
au fait evitez l'edition mei-ah , prenez la spectrum si vous voulez un dvd de qualité