Movie was my first love, and it will be my last
Vendredi soir et moi, perdus dans l’au-delà, à ne rien faire du tout à part rêver de rien, rien d’autre qu’un tout rêvé qui ne rime déjà à rien. Sauf ne pas boire de vin. Ne pas fumer. Fuir le laissé aller, cette non productivité qui empêche d’exister. Chercher la création, fut-elle simplette et sans génie, le temps de quelques mots inscrits sur un clavier. Pas d’idée, pas d’histoire à raconter correctement. Si ce n’est un film dont on veut parler, création qu’on ait apprécié ou non ; un exploit ; que l’on est incapable de réitérer. Ce laissé aller passif d’une heure et demi ne l’est plus tant si tant est qu’on en parle. Qu’on en scribouille quelque chose sur un site de fans. Un bout de truc satellisable, aussi infime soit-il, autour de cette planète filmique. Une ambiance champêtre, naïve, bon enfant, au cœur d’un des films d’arts martiaux les plus beaux du monde. Par exemple. La vie est belle, le sourire de Jet Li communicatif et les passages désuets au moins aussi importants que les bourrins. Oui le combat sur la muraille de Chine est homérique, oui les duels sont ahurissants et les arts martiaux sublimés. Mais on est en droit d’être plus impressionné encore par ce petit moine désirant sauver un oisillon, cet autre moine, un peu plus vieux, cherchant à vaincre un mauvais rhume par la seule force de quelques mouvements physiques, et cette scène qui, à mon sens, est le véritable climax de l’œuvre : un cirque, en pleine activité devant le grand méchant du jour, théâtral à souhaits. La musique s’envole, une danseuse tournoie, les couleurs s’éparpillent et le film vous emporte avec lui dans les bras d’un Dragon chinois ancestral et divin. Tsui Hark tentera la récidive avec son Once upon a time 3, sans réussir toutefois à atteindre un tel niveau d’excellence. Voilà, à l’humble annexe satellite de se clôturer ; au petit humain d’aller se coucher après son acte de non passivité léger, passager, autour d’une tranche de vie toujours aussi expressive.
Le jeune Jet Li fait des démonstrations époustouflantes de Kung-fu. Magnifique mais le scénario est un peu léger
Du kung-fu très classique, filmé et chorégraphié par un artiste martial très classique, Liu Chia-Liang. Le film clôt la trilogie qui a rendu célèbre Jet Li. Le scénario est tout ce qu'il y a de plus classique (histoire de vengeance), les décors sont magnifiques (pas de scènes filmées en studio) et les combats assez étourdissants.
Je préfère cependant un Il était une fois en Chine, plus moderne dans son filmé. La musique est également un peu vieux jeu, ce qui renforce l'aspect vieillot du film. Heureusement qu'il y a Jet Li, qui se multiplie pour offrir quelques combats de très haut niveau. Il faut notamment le voir déguisé en bergère (avec des tresses et une robe) combattre des dizaines d'adversaires sur la Grande Muraille de Chine, ou encore dans la magnifique scène de fin, sur un bateau. Le film est un peu lent à se mettre en route, mais l'affrontement final rattrape le tout. On reste tout de même en dessous d'autres classiques. Un petite histoire d'amour à l'eau de rose aurait arranger le tout (Jet qui donne son grelot à l'autre gus parce qu'il est moine, c'est trop gentil :-).
Aux origines du plaisir
Diffusé sur Arte il y a quelques années, Les Arts Martiaux de Shaolin m’avait permis de passer une soirée très sympa. Dans l’un de ses premiers rôles au cinéma, Jet Li démontrait déjà avec facilité son aisance martiale et son charisme incomparable. Si le scénario n’a rien que de très convenu, on se focalisera davantage sur sa prestation pour prendre du plaisir, notamment dans les nombreuses scènes de combats débarrassées du trop plein de câbles des années 90. Un bon film de genre dont l’action se déroule à l’Ecole mythique de Shaolin.
Le scénario est réduit à une peau de chagrin, mais force est de constaté que de bons combats en font un divertissement plutôt agréable
Comme souvent il est inutile de chercher beaucoup de profondeur ou de cohérence dans un scénario qui reprend des ficelles classiques (méchant despote local, vengeance sur fond d'amitié et de solidarité, voire plus si affinités) pour être avant tout prétexte à des mêlées titanesques et autres combats épiques. L'histoire est cependant abordée non sans un certain humour, ce qui donne une atmosphère plutôt légère à laquelle on se laisse volontiers prendre. Comment en effet résister au travestissement de Jet Li, ou au choix cornélien visant à déterminer qui privilégié, de l'oiseau (affamé) ou de la chenille (nourriture potentielle pour le dit oisillon), lorsque l'on est moine bouddhiste et que l'on se doit de préserver la vie... Ce n'est pas toujours trépident ni très profond, mais ça marche !
Bien sûr les combats tiennent une place primordiale dans le film, on peut même dire que celui-ci n'est battit que pour mettre en valeur le brio des différents artistes. Aucun concept révolutionnaire, pas d'envolée visuelle, mais tout au moins un travail sobre et efficace qui permet d'apprécier des combats virevoltants. Jet Li est évidement très impressionnant, mais il n'est pas le seul, et les mêlées réservent quelques bonnes surprises.
Une histoire mignonne et teintée d'humour sur fond de paysages magnifiques qui a beau avoir quelque peu vieillit n'en reste pas moins un agréable divertissement. Sans être le meilleur du genre, un film qui permet de passer une agréable soirée.
Vous réviez d'une démo d'1H30 ?
Eh bien c'est chose faite avec ce film, on a même droit en entrée à quelques acrobaties et divertissements. Mais c'est Jet Li qui en met plein la vue avec un niveau technique je pense inégalé. Toute l'histoire ne sera qu'un simple prétexte aux démonstrations, avec pour conséquence une absence quasi complète de ressort dramatique. Mais qu'importe il ne se passe guère de temps sans qu'on ait à se régaler des prestations martiales des différents participants dans des styles variés avec ou sans armes. Et comme si toute cette démonstration ne suffisait pas, à la fin on a droit en bonus à la mante religieuse de Yu Hai qui est un vrai régal des yeux.
Franchement ce film vaut tous les galas d'arts martiaux.
La fougue de la jeunesse
"Les Arts Martiaux de Shaolin" ne brille pas par son scénario. Et peu importe, puisqu'il a manifestement été conçu comme une pure démonstration de kung fu. Cette dernière, quasi-ininterrompue, impressionne par la qualité d'ensemble de ses chorégraphies. Peut-être pas les plus complexes de Liu Chia-liang (quoique la fête destinée au Mandarin ou la première partie du final sur le bateau par exemple...), ils en "jettent" tout de même. Et que dire de cette énergie folle émanant du trio de jeunes acteurs/ actrice dont un Jet Li, survolté, qui crève l'écran à peine arrivé dans le monde du cinéma.
décors magnifique, bon kung-fu, Jet Li
Tout pour faire un bon film divertissant!
film de catégorie moyenne +
Ce film est pour moi un cran en dessous des héritiers de shaolin et du temple de shaolin. Cependant, corégraphie impeccable et film à voir malgré tout pour ses décors naturels. bigmoustache
fantastique!
c'est un film de kung fu qui repecte son contrat comme peu de film: des combats de kung fu époustouflants (superbes et techniques comme un liu chia liang est capable et comme j'aime), et la soeur je jet lee (je crois...), elle est bellllllle!
film tres sympa avec dees beaux combats et une tres bonne ambiance
La bonne humeur regne dans ce film, avec une musique de generique qui tue, des combats a 100 contre 3 un rythme effrene, et de la comedie. A voir
vraiment sympa
C'est vraiment un film pour les amateurs d'arts martiaux car le jet effectue dedans quelques scenes de grands arts
le scenario est tres basique voir pauvre ce qui fait que ce film n'egale pas a titre de comparaison les "il etait une fois en chine 1 ou 2
neammoins il vaut vraiment le detour
young jet
J'ai préferé ce film au "Temple de shaolin".La scène de cérémonie en honneur du seigneur au début du film est longuette,mais les moments passés au temple de shaolin se savourent:répétitons des taos au bâton,démonstration par le compagnon de jet d'un enchainement de shaolin du sud...
UN TRES BON FILM DE KUNG FU AVEC UN JET LEE AU TOP
1h30 de kung fu non-stop. Voila comment résumer le film. C'est rapide, impressionnant et bluffant pour ce qui est des chorégraphies. Le reste, c'est du déjà vu mais rien ne vaut un Jet LEE au meilleur de sa forme! :)
Fantasmes filmiques.
Que c'est dépaysant d'observer les beautés de la Chine fantasmée filmée par le maître es-shaolin style, en l'occurence Liu Chia Liang, l'homme qui utilise les arts-martiaux à des fins éducatives tout en intégrant systématiquement dans ses films des messages limite nationalistes, ce qui pour l'occidental non-initié n'est que futilité...
Le film fait partie intégrante de ces oeuvres au souffle épique qui vous vont passer un grand moment, les combats sont réglés à la perfection par le maître, Jet Li y montre son grand talent de jeune premier et l'esthétisme pointilleux rend cette oeuvre essentielle pour tout amateur du genre se respectant.
le meilleur de la triogie "shaolin" avec jet
Ce film est pour moi un cran au dessus des héritiers de shaolin et du temple de shaolin. surtout au niveau des combats , chorégraphie impeccable et film à voir aussi pour ces magnifiques décors naturels.
Classique mais de qualité.
Chorégraphies magistrales, aucun trucage et un jet li en bonne forme. Ajouter a ça une bonne musique et une intrigue correcte et vous obtenez un divertissement de grande qualité.
emporté
martial arts of shaolin est l'un des premiers films HK que j'ai découvert. Ce qui me frappe alors retrospectivement et qui me fait comprendre la raison mon amour des films d'arts martiaux, c'est de voir tous ces corps lancés, noyés dans le multiple, mais a la fois plein de personnalité de par leur virtuosité. Cette jouissance on la retrouve dans certaines planches de frazetta, dans certaines pages de Tolkien, d'Homère. C'est le souffle épique qui, là ne nous rassemble pas mais qui nous emporte toujours.
classique mais très plaisant
Le jeune Jet Li dans le rôle principal et Liu Chia Liang à la réalisation, on ne pouvait que s'attendre à un des meilleurs films du genre et on n'en est pas loin... Certes le film a quelque peu vieilli, mais pour les amateurs de kung fu traditionnel, Shaolin Martial Arts est un film à ne pas manquer. Le scénario n'est pas le point fort du film et se limite à une simple histoire de vengeance mais peu importe, il n'est prétexte qu'aux scènes de combats et on ne s'en plaindra pas. Les combats, nombreux, sont tous sobrement et efficacement chorégraphiés pour le plus grand plaisir du spectateur, qui verra les différents protagonistes évoluer dans de somptueux décors naturels.
Bien sûr, le film n'est pas exempt de défauts et n'est pas inoubliable, mais il est très divertissant et comporte bon nombre de surprises.
Shaolin follies'
Aaaah voila un film qui fait plaisir à VOIR! On ne réfléchit pas trop malgré quelques évocations rapides sur la pratique du bouddhisme.
Liu Chia Liang, en voila un qui aime les arts martiaux et les filmer, dans des décors naturels de toute beauté. Jet Li se démene et se tord tel un élastique pour offrir une suite de combats incroyables (accentués par les décors et le scope magnifique).
Ajoutons à cela une scène de combat de "caractère fa" démente et une fin d'anthologie avec ce travelling (certes simple mais efficace) sur le méchant qui encercle Jet Li avec toute sa bande sur le bateau.
Le meilleur volet de la trilogie
Les arts martiaux de Shaolin est le meilleur film de la trilogie entamée avec Le temple de Shaolin puis avec Les héritiers de Shaolin. Certes, le film du grand Liu Chia-liang est classique, mais d'une grande efficacité et utilisant parfaitement les magnifiques décors naturels. En outre, il s'agit d'un pur film d'arts martiaux, presque à valeur documentaire (n'oublions pas que Liu Chia-liang est également un grand maître d'arts martiaux). Les combats, sublimes et superbement chorégraphiés, sont d'un grand réalisme : on est loin des fantaisies d'un Il était une fois en Chine de Tsui Hark (bien que ce film soit également magistral, mais pour d'autres raisons). Jet Lee est au maximum de ses possibilités : il n'a jamais été aussi aérien, aussi beau, tout en jouant parfaitement un grand naïf (un peu comme dans Il était une fois en Chine).
En tout cas, Les arts martiaux de Shaolin est l'un des plus beaux films d'arts martiaux classiques des années 1980 (n'oublions pas qu'il a été tourné, je crois, en Chine continentale, avec des capitaux provenant de Chine continentale et non à Hong Kong).
Limpidité cinémascope.
Dans l'idéologie de la monstration, Martial Arts of Shaolin marque une limite où cette monstration prend un sens. Est-ce le "contexte", c'est-à-dire le double jeu du scope et du hors studio qui opère comme une confirmation de la possibilité de faire voir ? Est-ce le fait que les corps y bondissent dans tout l'écran malgré l'absence de filins ? Est-ce la luxuriance limpide des micros-événements dans le flux triplement métaphorisé du film, du fleuve et du format ? Peut-être un peu de tout cela. Film ennuyeux comme peut l'être Lawrence d'Arabie, Martial Arts of Shaolin bénéficie exactement des mêmes qualités que celui-ci : l'ouverture de son espace et son chargement avec un maximum de corps. Le contraste entre les deux introduit dans le film une dynamique indolente qui, si elle ne vend rien, force assez peu à regarder : la vie y passe en nombre, peu en intensité.
La vengeance est un plat...
Le film est effectivement un peu longuet dans sa construction mais bénéficie de magnifiques paysages naturels (montagnes, plaines, fleuves), de combats époustouflants de 2 écoles Shaolin différentes (le final sur le bateau est une tuerie à 100 contre 1).
Jet Li, très jeune alors, alterne les passages de pure comédie chinoise et des démos d'arts martiaux qui laissent pantois.
J'ai bcp apprécié, malgré sa longueur, la fête donnée en honneur du bad guy, très représentative du folklore local.
A voir avec grand plaisir...